Et plus particulièrement ce que le Docteur récupère dans le crack, après y avoir mis la main (omg). Un bout calciné du TARDIS.

On sait que ce crack suit le Docteur et/ou le TARDIS. Je veux dire, au départ on a le sentiment que c'est lié à Amy (mais comme Amy est un personnage naze ça ne pouvait pas être centré que sur elle *sort*) ; c'est "the crack on [her] bedroom wall".

Mais c'est pas seulement ça, et on se rend rapidement compte que c'est surtout lié au "Doctor in the TARDIS". Pourquoi cet ajout de la part des Angels, pourquoi souligner le mode de transport ?
Amy, sa ligne temporelle est foirée, c'est clair. Problèmes de concordance de dates, problèmes d'absence de souvenirs (pourquoi ne se souvient-elle pas des Daleks ?). Rory aussi, un peu, mais ça pourrait tout aussi bien être une erreur apparemment. Passons.
La ligne temporelle du Docteur aussi est foirée, et le petit moment avec le Docteur du futur dans le 5x05 est vraiment intéressant, parce qu'il suppose un paradoxe volontaire : le Docteur va revenir dans le passé, altérer les souvenirs de young!Amy, quelque chose comme ça ?
De même la ligne de temporelle de River, un vrai bordel, depuis sa première apparition ("we keep meeting in the wrong order").

Je passe sur les secrets et les pseudo-mystères totalement chiants, ce n'est pas le problème.
(Le problème c'est que je ne sais déjà plus ce que je voulais expliquer, enfin bref.)

(Remarque en passant aussi : comment se fait-il que dans le cas des soldats du 5x05 engloutis par le crack, Amy s'en souvienne, mais quand il s'agit de Rory, pouf plus que dalle ? J'espère qu'il y a une bonne raison scénaristique, et que c'est pas un vulgaire tearjerker.)

Le TARDIS au centre de l'explosion à l'origine des cracks et des paradoxes. C'est horrible, quand on y pense, parce que c'est un peu le seul truc made in Gallifrey qui reste dans l'univers, mis à part le Docteur (et le Master quand il reviendra hinhin).
C'est un ami - anthropomorphisé à de nombreuses reprises -, une relique, un mode de transport, une maison. C'est une arme, aussi, et plusieurs fois dans la série des "méchants" ont tenté de s'en emparer. En tout cas là je pense au 1x12, et au time vortex, responsable de la mort de Nineth, de la résurrection infinie de Jack, et de tout ce micmac à base de "bad wolf".

(Cela dit en passant, ce series arc là était moins envahissant, juste... déstabilisant un court instant quand on accrochait du coin de l'oeil la référence, et puis on oubliait ; dans le cas de la saison 5 je trouve que c'est un raccourci un peu facile que de dire que le crack est responsable des méchants rencontrés. Ça fait déjà deux trois épisodes expliqués et/ou résolus grâce au crack.)

(Je me suis encore perdue dans ce que je voulais dire...)

Aussi : il faudrait que je revois le premier épisode, parce que soit c'est volontairement du n'importe quoi, et donc dans ce cas je laisse tomber, soit il y a un sens caché, et je ne l'ai pas encore saisi.

United States of Tara - 1x12 - Miracle

Oh brr. Aucun miracle là-dedans, ça c'est clair. Une belle première saison, trop courts ces épisodes, je suis accro c'est terrifiant :O

United States of Tara - 1x11 - Snow

Thérapy session qui ne mène à rien, bof bof.
(Jane, from Deadwood, hors contexte, ça fait vraiment très très bizarre.)

United States of Tara - 1x10 - Betrayal

oO
Ca devient particulièrement dingue là. Très très bon.
Trop couuuurt :(

United States of Tara - 1x09 - Possibility

L'écriture et le développement des personnages est quand même particulièrement formidable. Tout est bien amené, et même si ce sont les mêmes thèmes qui reviennent sans cesse dans les séries US - drogues, sexe adolescent, homosexualité, etc. - c'est bien fait, c'est à la fois caricatural et drôle, et en même temps assez juste. Et je me disais que ça faisait plaisir, vraiment, de voir à l'écran une famille qui ne jette pas la pierre à l'ado homosexuel, qui n'essaie pas de le cacher, qui le comprend. C'est définitivement moins horripilant que dans Six Feet Under et Nip/Tuck ; mais bon, faut dire aussi que cette série là est bien moins dérangée/dérangeante que les deux autres.

United States of Tara - 1x08 - Abundance

Ah voilà, celui-là je l'ai vu mi en français mi en anglais, sur canal l'autre jour. C'est un des plus bizarre faut dire, avec Alice tout du long, persuadée qu'elle attend un bébé, et l'aboutissement de la pièce de l'église là, the Hell House, un truc de malade, j'espère que c'est exagéré parce que c'est quand même bien dérangeant.

United States of Tara - 1x07 - Alterations

Le mari et la sœur, qui cherchent tous les deux des explications rationnelles pour expliquer le comportement de Tara. Et qui finissent par mieux la comprendre dans les deux cas, mais pas pour les mêmes raisons.

United States of Tara - 1x06 - Transition

Ah ah j'adore cette série, c'est glauquissime tout en étant très drôle et très vrai. Awkward réunion de famille cela dit :D

A city under the surface of the Earth, whump, lizard-people, cheesy peace talk, running through corridors, whump, character-death, horrible horrible terrible moment of emotion, more mystery, some answers. The End. WHAT?

United States of Tara - 1x05 - Revolution

Pas vraiment convaincue par cet épisode, trop de mélodrame. Mais j'aime assez l'ensemble, je commence à voir où ils veulent en venir, je commence à soupçonner une logique derrière les multiples personnalités. En tout cas c'est prenant.

United States of Tara - 1x04 - Inspiration

Wow, like, wow, for real? This show is an elaborate AU fanfic by itself, it's crazy.
+ whump, slash and cheezy fluff all in one character? It's too good to be true...

United States of Tara - 1x03 - Work

My, la fin est juste énorme.
Bon c'est trop court, je peux pas reviewer chaque épisode, mais c'est toujours très bon. Dans l'esprit ça fait un peu penser à Medium. Un personnage féminin fort, mère et épouse, qui a des problèmes hors du commun à gérer, à cacher aux autres, tout en essayant d'avoir une vie de famille normale. Et le pauvre mari est adorable.

United States of Tara - 1x02 - Aftermath

Je viens de me rendre compte que c'était des épisodes de 30 min, ça fait bizarre après avoir fait trois saisons de Deadwood (50 min), on a tendance à s'habituer à la longueur.

Toujours pas mal. Une nouvelle personnalité, Alice, la parfaite ménagère des 50s, intelligente et douée, un peu inquiétante aussi. Du drama et un peu moins d'humour que dans le premier.

On m'en avait parlé, j'avais pas regardé. Enfin j'avais lu le pitch, et il me semblait tellement tiré par les cheveux que j'avais pas creusé. Mais en fait c'est vraiment vachement bien. (J'ai vu un épisode par hasard à la télé, j'ai décidé de les regarder.)

Une mère de famille, avec un super mari, des ados (plus ou moins à problèmes, mais chous comme tout), et... un désordre de la personnalité. Dès qu'elle a un soucis existentiel, une contrariété, elle "devient" quelqu'un d'autre. Ce qui est frappant dans ce premier épisode, c'est que visiblement tout le monde dans le cercle familial est au courant, et que ses autres personnalités sont connues et "apprivoisées". C'est très déstabilisant, et vraiment bien fait. J'accroche tout à fait.

eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeh c'est quoi c'te fin en forme de rien >< Beh.

Et aussi : omg Kolya. J'ai bloqué sur cet acteur (Robert Davi), il m'a mise super mal à l'aise sans que je sache pourquoi, et tout ce que je me disais c'est que je l'avais déjà vu, et que c'était un méchant méchant... Finalement non, dans l'histoire c'est juste un flic qui sert à rien, mais OMG Acastus Kolya de Stargate Atlantis quoi. On peut dire qu'il m'avait marquée cet acteur, ce personnage horrible horrible.

L'épisode en lui-même est pas mal, un peu faible pour un finale, mais pour une fois qu'on a un cliffhanger supportable, on va pas pleurer.

et je me disais qu'au final, on a pas de réponses concernant pas mal de choses, et je me demande si ça a été laissé en suspens parce qu'ils savaient qu'ils auraient tout loisir de développer dans la saison 6, ou parce que c'était censé rester en suspens de toute manière.

Prenons l'exemple tout bête, mais vraiment crucial : le médaillon de Dean. Ça fait tout juste 5 saisons qu'on nous dit qu'on va nous dire le rôle qu'il a jouer dans la mythologie SPN, et puis... plus rien. Je ne peux pas croire qu'il va finir à la poubelle (pour de bon), et qu'on n'en entendra plus jamais parler. Je n'arrive même pas à penser que Sam ait pu ne pas le ramasser après Dean. Bon. Donc j'espère qu'on aura un petit quelque chose dans la saison 6.

Crowley et le bazar avec l'âme de Bobby. Mais quoi ? Quoi ! Je m'insurge ! Ça ne peut pas rester en plan comme ça. On ne me fera pas croire que toute cette plotline se résume à : on avait besoin d'un moyen chouette pour redonner ses jambes au héros tombé au combat, Bobby la figure paternelle (le "sir" que lui adresse Sammy dans le dernier épisode est vraiment significatif à ce niveau là). Je n'ai pas bien compris non plus le lien logique entre l'âme d'un type et la localisation de la Mort, mais bon, passons.

Crowley encore : on ne sait pas où il est passé, au final on ne sait pas vraiment quel était son endgame, son but dans toute cette affaire, et là encore on ne me fera pas croire que c'était juste pour ne pas voir l'Apocalypse advenir.
Crowley, si on m'avait demandé, c'est sur lui que j'aurais misé s'il avait fallu parier quel personnage in-story se révèlerait être Dieu. (Bon, okay, j'avais tout faux, j'ai été obnubilée par le Chuck de The End, frénétiquement en quête de PQ alors que c'est la fin du monde.)

Maaaais... Oui, il y a un mais : Crowley, comme Chuck et Gabriel/le Trickster était un de ces personnages de la saison qui faisait le lien entre monde réel et monde SPN. Le Trickster, il avait la capacité de créer des mondes, de manipuler la réalité, d'altérer les personnages et leurs relations, comme le ferait un auteur, un démiurge.
Chuck, censément prophète, écrit l'histoire des Winchester. Là, les indices étaient plutôt clairs, mais je me suis totalement faite berner (trop d'autres trucs en cours, j'ai été submergée) ; sont statut est établi (par Castiel), mais il reste flou : il prédit l'avenir, il voit à l'avance, et il peut, d'une certaine manière, influer sur le réel et le modifier, par rapport au fictionnel de ses écrits. La figure de l'auteur (ie Kripke) était évidente et martelée tout du long, et ça rend le twist final encore plus bon.
Crowley enfin, il est lui aussi hors de la linéarité du show, dans le sens où il fait des allusions méta-scéniques, en disant à plusieurs reprises : "and scene", pour conclure un moment, de manière humoristique, certes, mais tout de même, c'est assez flagrant pour que ça m'ait marquée à chaque fois. Il est en dehors, il brise le quatrième mur et fait le lien entre le réel et le fictionnel mis en scène. Du coup je pense qu'il y a plus derrière ce personnage, et j'espère vraiment qu'il reviendra sur le devant de la scène, et que ce n'était pas seulement un procédé scénaristique pour redonner ses jambes à Bobby et faire avancer l'histoire.

Toutefois, Supernatural ne m'a jamais déçue au niveau cohérence, et les rares choses vraiment mauvaises ont été auto-critiquées par Chuck dans un moment d'introspection sur ses écrits-prophéties, du coup on leur pardonne.

Addendum sur Chuck-Dieu : les indices étaient clairs, le retour sur l'histoire dont il est, selon lui, l'auteur, le fait qu'il soit le seul*, en apparence, à pouvoir aller à l'encontre d'un ordre établi, fixé à l'avance. La destruction du 4e mur, avec le magnifique "The way I look at it, it's really not jumping the shark if you never come back down." Les indices humoristiques aussi, sur le fait qu'il aime les prostituées vierges (s'appelant en l'occurrence Mistress Magda)...

* Le seul avec Dean, l'élément humain qui sauve le tout à la fin, qui décide de faire la seule chose non-rationnelle : foncer dans le tas. Le combo Impala/musique/Dean tête brûlée, c'est un peu l'humain qui dit aux anges et à l'ordre établi : fuck. Et le fait que Dean sache où se rendre grâce aux infos de Chuck boucle le tout.

J'ajouterai aussi le fait que Crowley et la Mort sont visiblement liés d'une manière ou d'une autre (Dean et Crowley arrivent à Chicago, Crowley veut d'emblée aller dans la pizzeria, où au final Dean trouvera la Mort), et qu'ils sont tous deux des personnages éminemment Pratchettiens.

La Mort, dans le sens du Faucheur, celui qui parle en MAJUSCULES et qui est aussi vieux que le temps, plus vieux que les dieux (la Mort de SPN dit bien qu'il récoltera aussi l'âme de Dieu quand son heure sera venue, et qu'il est bien plus vieux que lui), qui s'intéresse aux humains sans les comprendre (la Mort de SPN est attablé devant une pizza, à deux minutes de la tempête du siècle sur Chicago), et la Mort refuse d'être assujetti par quiconque (comme dans SPN).

Et Crowley, le démon serpent de Good Omens, celui qui s'associe à un ange pour empêcher l'Apocalypse, parce qu'après tout il s'est habitué à sa vie sur Terre et qu'il se sent pas trop que tout s'achève dans les flammes et compagnie (oui, oui, c'est texto la même histoire, au point que ça en est terrifiant**)

** Si on ajoute à ça qu'un des dieux dans le 5x19, déclare texto que selon lui le monde est sur une tortue, on peut conclure que les auteurs ont trop lu Pratchett pendant l'été (et cet état de fait me réjouit).

Un épisode du niveau du premier, du niveau de l'écriture d'Elmore Leonard ; la densité, la noirceur, la justesse des dialogues, des relations entre les personnages, des sous-entendus et des histoires de famille : magnifique.
Le cliffhanger final est saisissant, et pourtant ce n'est que l'antépénultième épisode, je n'ose même pas imaginer ce que ça va être la fin...

Cette série est vraiment bien construite ; moins entrelacée, moins compacte que Deadwood, qui est totalement à part, mais tout de même pas mal conçue, et assez originale par rapport à ce qui se fait en ce moment. Un grand moment, intelligemment mené, du point du vue du scénario et de la mise en scène.

Les acteurs sont excellents, surtout ceux qui tiennent le rôle des deux personnages "centraux", ceux de la nouvelle dont découle la série, Givens et Boyd. On a presque le sentiment, quand on regarde la série avec mes yeux, qu'il s'agit d'une fanfiction développée à partir de la nouvelle "Fire in the Hole". L'amitié passée, les relations entre les deux paternels dans la petite ville de Harlan, KY. Des personnages intéressants, qu'on peut comprendre, et qui conservent quand même tout un tas de zones d'ombres. Bien, très très bien.

+ du fanservice comme jamais
+ deux trois gros gros sursauts
+ le retour des jeans serrés
+ des accents de folie
= ♥

Oh mon dieu.
C'était juste énorme.
oO
(et aussi Raj ♥)