C'est tellement trop bon. C'est la saison 1 en redux, c'est les conséquences de la saison 3, c'est tellement tellement super et subtile et con à la fois. Ils arrivent à faire un truc fin et gros sabots en même temps, on passe du rire au traumatisme psychique en trois secondes chrono, c'est assez exceptionnel.
Je surkiffe la relation Stiles/Malia. C'est beau, parce que 90 % appartient à l'ellipse intersaison, et pourtant ça passe parfaitement, on n'en est qu'à l'épisode 4, et je vois pas comment ça pourrait en être autrement.
La révélation finale est géniale, le retour d'Argent est génial, les gens dans les murs m'ont fait flipper un truc concret, et l'intrigue est tellement simple et jolie comme tout, c'est sublime.
Je sais que je suis pas impartiale, je le sais pertinemment, mais c'est quand même ultra chouette. J'ai un seuil de tolérance élevé en matière de conneries, on me saupoudre n'importe quoi d'un peu de whump, et ça passe, mais... jusqu'à un certain point seulement. Là, c'est génial de bout en bout, même les défauts.
Et puis bon... la petite hacheeeeeeette. Dommage que le monsieur sans bouche ait été un peu déchiqueté. Remarque il avait l'air un poil bionique, ils pourront peut-être en refaire un. Peter s'empâte un peu je trouve, faudrait qu'il se trouve un hobby. Autre que bousiller des tueurs à gages à coup de griffe. J'ai kiffé que Parrish sache tout à fait pourquoi la hache ; mais si on en croit les séries de l'an dernier, les ex-militaires potentiellement PTSD (même s'il a pas l'air) finissent rarement bien. Pauvre. J'admire leur propension à semer des indices d'épisode en épisode. Surtout que là, comme j'ai aucune idée d'où ils vont, je suis bien plus réceptive que quand je focalisais sur de la merde pendant toute la saison 3, à cause de spoilers mal interprétés. C'est jouissif. Moffatt devrait en prendre de la graine : c'est comme ça qu'on bâtit un fil rouge, en le camouflant, en le peignant en vert, en l'intégrant si profond dans la fabrique même de la saison qu'on oublie que c'est un putain de fil rouge. Mais il est là.