Mais euh.

J'ai rarement autant détestadoré une série. Genre tout ce qu'ils font m'énerve, mais en même temps, c'est cool.

Je pense qu'il y a quand même un problème d'écriture - les personnages sont gravement unidimentionnels, et les relations sont toujours rigides et factices. Ça ressemble plus à du théâtre un peu bancal qu'à la vraie vie ou à la limite à une parodie cocasse. C'est ni drôle ni triste, c'est juste... là. On ne sait pas trop pourquoi. Comme un raton laveur crevé sur le bord de la route, dégueulasse et fascinant à la fois, vaguement triste, vaguement intrigant, mais en fait on s'en fout.

Intéressant épisode, qui tenait plus de Criminal Minds que d'un X-Files, malgré tout le mal qu'ils se donnaient. La musique rappelait "Paper Hearts" et autres, mais ça n'avait ni l'intensité, ni la profondeur de ces épisodes. C'est facile de tenter de donner de l'épaisseur à un personnage en lui rajoutant la perte d'un être cher sorti de nulle part, mais ça me semblait pas indispensable. Enfin bon...

Mondieu quelle horreur horrible affreuse. Un parasite à la goa'uld, une secte de tarés dans l'Utah, et Doggett en chevalier blanc (aww, il était mignon, tout inquiet comme ça, et efficace, je dois dire), c'était... dérangeant, pour ne pas dire dérangé.

Mmmmmmmm je crois que j'ai mis le doigt sur le noeud du problème. Il joue le coach dans The Faculty. Normal que ça ait été un gros red flag à l'époque, ça plus Terminator, nope nope nope.

Sympa, cette histoire d'homme-chauve souris qui traque un type pendant 40 ans. Je ne sais pas pourquoi past!me déteste autant Doggett, il est fort intéressant, comme personnage (+whump ! En tout cas ça fonctionne nettement mieux que la collaboration Krycek/Mulder pendant que Scully avait disparu). Par contre ça va tourner au truc ultra sérieux, cette saison, sans le comic relief de Mulder...

Ça trainait un peu en longueur, mais j'aime assez tout le jeu de faux semblants, et le chasseur de primes capable de prendre l'apparence de n'importe qui (un vague rappel dans "Jus in Bello", avec les possessions démoniaques intempestives). Je ne sais pas pourquoi je l'ai autant détesté, cet agent Doggett, il semble de plus en plus appréciable, un espèce de Scully 2.0, à la fois ouvert et cartésien en diable. Intrigant.

Urg, le nouveau générique est à chier, j'avais occulté ça de ma mémoire, et c'était pas plus mal. Doggett, il m'avait pas manqué, mais vu que je ne me souviens de rien, je ne sais pas vraiment si je le déteste parce qu'ils ont changé des trucs et que je n'aimais pas, parce que je pense au T1000 ou parce que c'est un salopard en devenir dans la série (Krycek style). D'ailleurs je ne pense pas avoir vu cet épisode, encore un truc que je ne m'explique pas.

Il a clairement des défauts, parfois énormes, des jeux d'acteurs approximatifs, des séquences trop longues, un peu risibles parfois, mais ça reste très sympa à voir, bien mieux que la saison 1. Il y a tout un questionnement intéressant sur ce que des circonstances extrêmes poussent les gens à faire. Et je dis les gens, mais parfois on se souvient qu'ils sont tous des gosses, et c'est encore pire. Je ne vois pas bien où ils vont avec leur histoire de peut-être vaccin, mais ça reste vaguement plausible, et plus axé sur la psychologie et les relations humaines que de la SF bas de gamme, donc ça passe.

Toujours à fond dans leurs canadianismes, c'est très amusant à regarder, parfois, et très très glauque, tout le temps. Les flashbacks du gamin qui a perdu sa sœur et Ronnie qui continue à taper la discute avec son frère mort, c'était triste et vraiment bien vu. Coller le bébé aux Mennonites, je ne l'avais pas anticipé, mais là encore, c'est une bonne solution. Si le mystère de base, avec le virus et la conspiration, est un peu à chier, tout le reste est étonnamment crédible, en fait. J'aime beaucoup le groupe de survivalistes, ça rappelle un peu la Monroe république, version balbutiante, c'est fun.

Je ne sais vraiment où ils ont trouvé la thune pour faire des épisodes pareils, mais c'est grandiose dans la profusion et les explosions, ils s'éclatent. Je ne sais pas si c'est l'effet série estivale ou si on s'habitue à la médiocrité, mais c'est bien sympathique à regarder, en fait.

Hm. Finale bizarre. Mais bon, il y avait Krycek, alors ça va.
Déjà, j'ai mis un bon tiers de l'épisode avant de piger toutes les références au premier épisode. L'intrigue se trainait atrocement, et même si c'était joli et flippant, ça n'avançait pas trop. La grande révélation finale était à peu près la seule chose que j'avais pressentie (mais alors pas le moindre souvenir de ce qu'ils en font par la suite). L'enlèvement, je ne me souvenais pas du tout du tout. Je crois que j'ai tout mélangé les finales 6 et 7, en fait.