Comme le dit le titre, il se passe que dalle. Très mauvaise introduction de nouveaux personnages assez détestables. Les rapports de force sont confus, on ne sait pas du tout où on va. Le nouveau générique est laid. Mais, ils ont l'air d'avoir capté que le seul moyen de retenir mon attention était de whumper Doggett, et donc la première et la dernière scène sont à ma convenance.

Krycek :'( :'( :'(

Dans une espèce de parodie grand-guignolesque de la naissance de Jésus, Scully accouche d'un bébé pas du tout alien dans une baraque abandonnée au milieu de la Géorgie (!), dans la ville de naissance de Doggett (!!), pendant que trouzemille réplicants aliens supersoldats chelous l'observent, pour finir par repartir sans toucher au gosse. Mais. What. The. Fuck. Le pire c'est que j'ai kiffé comme jamais, ça changeait des derniers finales qui étaient mous ; là je m'en suis rongé les ongles tellement le suspense était fou fou. (HS : la paire de super soldats CIA/FBI ressemblaient pas mal à Fiore et DeBlanc dans Preacher.)

Mais Krycek quoi :(

Bon en même temps Skinner l'a jamais apprécié, donc ça lui pendait au nez. Et puis il tente de chouiner et de marchander jusqu'à la dernière seconde, histoire de bien s'enfoncer encore plus. Mais c'était quand même dégueulasse. Krycek, c'est celui qui a survécu à tout, qui a tout enduré, qui a jeté tout le monde sous le bus pour s'en sortir. Et blam, une petite balle entre les deux yeux et l'affaire est classée. Je suis tristesse.

Normal fans: YEAH, they kissed, at last!
Me: Why did they have to kill my favourite villain?

Kryceeeeeeeeeeeeek <3 A part cet instant fangirl, cet épisode était plutôt bleh, avec plein de whump possible mais jamais réalisé (ou presque, bien stressant, bien dommage). Et donc, un hybride humain alien décapite des docteurs, incendie des cliniques et traque le bébé de Scully pour ??? on sait pas trop pourquoi, mais tout le monde est sur le coup. C'était adorable de les voir tous coopérer comme ça, même si ça ne ressemblait à rien, et que le twist final m'a fait couiner.

Pauvre Doggett, il se retrouve tout seul et il n'a même pas pu garder la médaille d'Apollo 11...
Un bon épisode, plein de whump, j'ai flippé comme pas permis (et aussi rigolé, parce qu'il faut bien avouer que les effets spéciaux étaient... spéciaux). L'ensemble tenait plus de la fanfiction qu'autre chose, cela dit. La jeunette qui voulait bosser aux x-files, c'est une caricature de fangirl, un truc concret. Je crois que je l'ai vu, cet épisode, ou alors c'était tellement un condensé de tropes que ça donnait l'illusion. L'homme lézard à la Dr Jekyll, je l'ai vu venir 3 secondes avant la révélation XD

"Jolie Jenkins' character, Leyla Harrison, was created and named in memory of a The X-Files internet fan and prolific writer of fan fiction of the same name, who died of cancer on February 10, 2001."
C'est une Mary Sue XD

A la fois émouvant, triste, dégueulasse et drôle. Un peu de tout, des maladies bizarro, des relations totalement téléphonées mais mignonnes quand même.

Hu hu, je l'avais vu celui-là, ou du moins une partie - le dialogue en espagnol avec le rescapé non infecté, je m'en souvenais bien. Des fois je me demande si j'en ai pas vu davantage, mais comme c'est en anglais, ça me revient pas...
Bref, épisode zarbi, et fin vraiment expédiée pour Mulder. Après, ya du Doggett!whump, et l'ensemble est plutôt drôle et flippant (des gens cramés, des gens contaminés, le tout sur une plate-forme pétrolière isolée).

Il y avait plein de très bonnes idées (pompées sans vergognes par SPN), sur le mal capable de se propager d'une personne à une autre, avec la symbolique du feu (et les yeux de démons qui s'allument), mais la mise en œuvre était lourdingue et globalement ratée. J'aime Doggett de tout mon cœur, mais l'intrigue avec son fils et les visions et que sais-je était vraiment trop téléphonée, on n'y croyait pas. Mulder était un bon élément comique dans un épisode ultra glauque, mais ça faisait presque tâche. A la rigueur j'aurais préféré qu'ils y aillent à fond dans le glauque.

Je pense que je comprends 1/4 de ce qui se passe. J'aime pas la finance et les intrigues politiques. D'un autre côté, c'est volontairement confus et biaisé, donc ça se laisse voir. J'étais en train de gentiment m'endormir quand Gideon se faisait draguer dans le bar, et paf, assassiné. J'ai fini l'épisode les yeux écarquillés, c'était sympa.

Musicalement, ça me parlait moins que la première saison, il n'y avait pas autant de moments parfaits. Mais on sent qu'ils en ont sous le pied, c'est intéressant de voir que l'architecture et la musique jouent un rôle important dans la construction des personnages. Il ne faudrait pas que ça devienne trop froid et écrasant.

"Hello, friend", more like "Hello, world". Je suis sûre qu'il y a plein de trucs à côté desquels je passe, c'est triste. Mais j'ai ma connaissance absolue de Fight Club avec moi. C'est déjà ça.

Well, that was weird. Déjà, j'ai cru que je n'avais pas bien renommé les deux épisodes, parce qu'il y avait des scènes dans le previously dont je n'avais aucun souvenir. Le début, avec Eliott qui décrit sa vie rangée loin des ordis comme un programme informatique était dérangeant et magnifique à la fois. Il y avait quelques scènes parfaites, mais le reste sonnait quand même beaucoup comme un réchauffé de Fight Club, encore et toujours (Project Mayhem en marche, les singes de l'espace sont en folie).

En fait, Mulder passe son temps à avoir un sourire d'imbécile heureux sur la tronche, et Doggett à faire la gueule comme si on venait de tuer son chien. On peut pas faire plus opposé. Du coup ils sont pas copains, on pouvait s'y attendre. Dommage qu'Absalom se soit fait buter, il était plutôt cool (même sans zombies) ; je ne cracherai jamais sur une petite prise d'otage de toute manière. Pas mal de bizarreries et de simplifications, cela dit. La vérité, blabla... le mec à capuche remplacé par un hybride, c'était une bonne chute, mais on n'a toujours pas beaucoup avancé.