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Sérivore
30 septembre 2013

Peaky Blinders - 1x03

La perfection incarnée, cette série. Il y a des passages très bons, et des passages excellents. Rien de moins. Parfois, les réalisateurs essaient de faire du maniéré, de l'esthétisant. Et des fois ça réussit, des fois ça rate. Mais on sent qu'ils essaient. Là, c'est parfait, un point c'est tout. Et très honnêtement, je n'arrive pas à voir à quoi ça tient.
Cet épisode était ingénieux, intense, à la fois ancré dans l'histoire et tragique comme une pièce de théâtre. Mais surtout, ça sonne vrai. Les acteurs sont époustouflants, et je suis à court d'adjectifs.

J'aime, d'un point de vue de fangirl, parce que la série toute bien éduquée et sérieuse qu'elle soit, joue avec les codes et laisse le champ libre pour l'interprétation.
Les flashbacks/cauchemars de Tommy sont un gros cliché récurrent cher aux fangirls ; le personnage fort et héroïque, secrètement torturé, en proie à ses démons sortis du passé. Sauf que... d'un part il y a la charge historique, le poids de l'histoire derrière cette histoire personnelle de PTSD - on est plus dans le banal, on est dans le réel. C'est cauchemardesque, mais à tellement de niveaux que ça fait mal au cœur. Mention spéciale pour les allusions incompréhensibles qui s'éclairent au fil des épisodes, et Tommy qui fixe le mur de sa chambre dans l'épisode 2, bon sang que c'est cruel et triste, maintenant que j'ai vu l'épisode 3.
L'autre cliché/topos/appel du pied à la fangirl, c'est la possibilité de slash. Bizarrement, la série évite plutôt admirablement les écueils ; pour une fois que série historique n'est pas synonyme de série misogyne. Il reste que les possibilités de bromance sont assez importantes, et qu'on peut même voir des pistes dans le canon. Fanservice ? Peut-être. En tout cas c'est fin.
Passons sur Cillian Murphy, qui est un fangirl wetdream ambulant. Et capillairement intéressant.

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Sérivore
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