C'est vraiment dommage, cet épisode retombe dans les travers du début, un truc en demi-teinte, avec des passages totalement jouissifs, et d'autres d'une banalité navrante. Au niveau de l'épisode, il y a un tel potentiel whump gâché, c'était usant pour les nerfs. J'irai voir s'il y a des fics, mais j'ai peu d'espoir. N'aurait-on pas pu avoir un peu de poison dans cette pique maniée par le tueur ? Un peu de poison qui aurait pu se retrouver dans la cuisse de Gordon ? Non ? Bref. Au-delà de ça, l'intrigue globalement avance un peu laborieusement - dans le sens où ils nous tiennent la main, et ça a tendance à m'énerver. Trop d'explication tue le mystère et la spontanéité.

Des zombies, des tornades, des zombies dans des tornades. Totalement inutile, et pourtant tellement rigolo. Visuellement, c'est très inégal, mais j'aime qu'ils soient inventifs, que ce soit foutrak, qu'on n'ait pas uniquement des CGI et basta. J'aime sentir que les types qui font le truc s'éclatent, même si c'est pas parfait, loin de là. Reste que l'intrigue était globalement convenue, avec les souvenirs, la maison, la vie passée, l'espoir de retrouver des survivants, etc. Les intrigues secondaires sont plus intéressantes, notamment Murphy, qui délire complet de plus en plus. J'ai bien aimé la craniectomie à la perceuse, suivant un épisode d'Urgences, dans la cave de la baraque. C'était hilarant, et plus intéressant qu'une redite de Night of the Living Dead avec la gamine au sous-sol.

Bon, à part que j'ai mis deux jours pour le regarder en entier parce que je me suis honteusement endormie dessus hier, c'était un bon épisode, pour une bonne série. C'est léché, musicalement chouette, les personnages sont bien campés, l'intrigue se tient, ça part dans tous les sens, c'est beau. Ils tournent vachement moins en rond que prévu, il y a toujours quelques nouveaux indices, des fausses pistes, on avance gentiment et ça se construit bien. Le concept case of the week couplé à l'intrigue de fond marche drôlement bien. Pour une fois qu'ABC sort un truc bien foutu et qu'ils se tirent pas une balle dans le pied au bout de deux épisodes, c'est louable.

Moué. Moué moué. C'était un truc chelou quand même, m'étonne pas que ça provienne de la CW. Mi-télénovela, mi-comédie, mi-tragédie. C'est lourdingue mais j'ai rigolé quand même. Ils se donnent beaucoup de mal pour pas grand-chose, on va dire, vu les audiences.

Han, c'était bien. C'est horrible comme j'avais un a priori défavorable tout du long, que je cherchais la petite bête à chaque instant. C'est une très belle série, visuellement, mais le trait est aussi très marqué, très grand guignolesque, et ça me dérange un peu. Mais... une fois qu'on rentre dedans, si on lui passe le jeu un peu outré et les intrigues pas très fines, c'est extrêmement plaisant. C'est le genre de série qui mérite qu'on lui laisse le temps de se développer avant de juger, je pense.

Oh God. Bon, bah je vais stocker la saison. C'était à chier du début à la fin, pas un passage pour rattraper l'autre. C'était mal écrit, mal interprété, moche, mal filmé, l'intrigue n'avait aucun intérêt. On aurait dit le fanservice de la saison 6, version sitcom. Même pas drôle.

Bien sympa, ce petit épisode. Quelques moments forts, et une looongue attente anxiogène jusqu'au dénouement final. Joli jeu de chaises musicales au sein de l'équipe ; je suis contente qu'ils tuent pas les personnages à tour de bras, quand même, mais il faudrait pas que ça s'arrange aussi facilement à chaque fois, ça va virer à la mièvrerie sinon...

C'est quand même ultra super mauvais. Ils devraient charger encore plus dans un sens ou dans l'autre, soit comédie assumée, Zombieland style, soit parodie des Romero, avec encore plus de références. Il y avait de bonnes idées, avec le militaire fou, le camp retranché, les zombies amishs, mais ça faisait plus galerie sans queue ni tête que réelle intrigue. Faut dire que le concept du road movie s'y prête pas, c'est forcément linéaire et un peu répétitif. Après, comater devant une parodie de trope de films de zombies par semaine, ça me va.

Cette série, elle fait des choses. Il y a une synesthésie assez intrigante entre les décors/paysages/plans magnifiques, la beauté juste physique du lieu, la lenteur/pesanteur du pays, et le propos humain, la déconstruction des relations sociales et le fil de l'enquête qui n'arrête pas de faire des méandres de plus en plus tortueux. Les retournements sont parfois un peu téléphonés (la copine qu'on fait chanter, mais bon je l'attendais depuis la fin du 101, pas vraiment une surprise), mais le suspense reste bien maîtrisé. On ne sait pas où ils vont, d'une part à cause de la composante mystère lié au code, à ce qui s'est passé la nuit de l'accident, aux ramifications encore inconnues, mais aussi parce qu'on ne peut pas prévoir les réactions des humains imprévisibles. Certaines interactions sonnaient tellement terriblement juste, ça foutait les boules.

Moué. Il y avait des trucs vraiment jolis, un peu tendancieux, mais plaisants à l’œil - le procès avec le type chelou qui a tué sa première femme mais pas sa seconde, les reconstitutions des meurtres, le gay... Mais l'intrigue de fond me passionne de moins en moins. Faut dire que j'aime pas du tout l'actrice, je la trouve repoussante, et voir ces scènes de sexe et de larme et de que sais-je encore me plait pas du tout.