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Sérivore

10 septembre 2014

The Strain - 1x09 - The Disappeared

Bwarf. Il faisait vraiment toc du début à la fin, celui-là. Par contre je viens de réaliser que c'était pas, en fait, l'avant-dernier. Donc on leur pardonne (un peu). Plus de huis clos, quelques scènes choc mais beaucoup de blabla et pas beaucoup d'avancées, des personnages aux réactions hum pas du tout crédibles, et d'autres sous exploités, des acteurs bof, une scène de cul totalement inutile... Et puis la fin. Tant que la bestiole avait sa capuche, c'était flippant à souhait. Mais quand il l'a enlevé... j'ai pas pu m'empêcher de glousser, c'était toc et pas du tout terrifiant.

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9 septembre 2014

The Leftovers - 1x10 - The Prodigal Son Returns (finale)

J'ai l'impression qu'on m'a passé un tisonnier chauffé à blanc en travers du cerveau. C'est un cas rare de série tellement parfaite au niveau de la forme qu'on lui pardonne tout, absolument tout. Parce que la musique d'une scène parvient à dire plus que les dialogues de tout l'épisode réunis. Parce que c'est plastiquement sublime, et que le sens vient de la combinaison de tout un tas de facteurs méta-linguistiques. C'est plus une série, c'est une œuvre d'art.
J'avais aucune attente, pour ce finale. C'est renouvelé, j'ai cru comprendre qu'ils avaient atteint la fin de l'adaptation du bouquin, on se doutait qu'ils expliqueraient rien. Donc j'attendais rien. Et ils ont frappé vraiment fort. De plus en plus fort, par petites touches de cruauté intense.
D'un point de vue bassement pratique, rien n'est résolu. D'un point de vue symbolique, c'est une révolution ! La puissance cathartique du passage de la Bible au début, l'horreur de la mise en scène macabre des GR, la mort de Wayne (ce personnage... cet acteur... s'il y en a un qui mérite une mention quelque part, c'est lui. Depuis le début il est phénoménal, flippant et hors normes. On peut y voir tout ce qu'on veut ; lui-même doute. Mais il est tellement affolant qu'on a envie d'y croire.)
Et Kevin. Kevin mondieu. Le rêve qui avait l'air encore plus réel que le reste, la folie, les aveux, l'absolution. Le chien, à la fin, le chien bordel.
Bref, j'ai chialé tout du long, avec des différences d'intensité au gré de la musique. C'était superbe. Série hors normes d'un bout à l'autre.

8 septembre 2014

The Knick - 1x04 - Where's The Dignity

Proprement excellent du début à la fin. Fascinant à tous points de vue, humain comme historique. C'était magnifique de s'émerveiller en même temps que les personnages sur des trucs idiots comme l'aspirateur ou l'ancêtre du magnétophone. Tout était à sa place, la critique sociale, l'inventivité des docteurs et les réfractaires à la médecine moderne, la religion face à la modernité, le choc des points de vue. C'est assez fou de voir cette société figée, mais malgré tout en mouvement, et de se dire que quatorze ans plus tard ce serait la guerre. La modernité à laquelle on pense quand on évoque la Première Guerre mondiale et la vision du NY de 1900 s'affrontent furieusement, c'est glorieux. (Et j'ai plus que jamais envie de me revoir Peaky Blinders...)

6 septembre 2014

Hysteria - 1x01 (Pilot Amazon)

Hmm. Une maladie psychosomatique contagieuse cheloue. Des gamines à la con. Une psy avec un passé méga dramatique à fond et vas-y que je t'en rajoute une couche à chaque scène (mais Mena Suvari est jolie comme un cœur, je l'aime très beaucoup, et en plus elle joue bien). Josh Stewart en flic soft-spoken et adultère (j'y peux rien, cet accent, ça me liquéfie de l'intérieur). Yavait pas grand chose de vraiment novateur, dans ce pilote. Plein de clichés, et un rythme assez lent parce qu'il n'y a, en définitive, pas grand chose à raconter. J'ai pensé à Cult, Freakylinks, plein d'autres conneries qui utilisaient le concept des réseaux sociaux comme "nouveau moyen de communiquer" pour propager des maladies à la noix et jouer sur les peurs classiques. Le "meme" tueur, c'est d'un con. Après, c'est réalisé par Otto Bathurst (Peaky Blinders), et il y a du pognon derrière, ça se sent. C'est lent, mais joli. C'est con, mais joli. Je suis partagée : j'ai envie de savoir la suite (revoir jolie Suvari et gnn Stewart), mais je ne suis pas sûre qu'ils aient vraiment matière à faire une série consistante.

4 septembre 2014

Doctor Who - 8x02 - Into the Dalek

Quelle sombre merde. J'arrête de regarder, le prochain sera sans moi. Il a l'air encore plus pourri que celui-là, et pourtant il en tenait une couche...
Pas une ligne de dialogue qui sonne juste, pas un acteur qui joue bien. Des effets spéciaux ridicul
es à tire-larigot, une intrigue pourrave qui a tout pompé sur les saisons précédentes. J'ai passé l'épisode à me demander quel était l'intérêt. Il n'y en a aucun. C'est pas drôle, pas beau, pas bien écrit. Le fil rouge est ridicule, c'était la goutte d'eau. Non. Juste non.

Le début de l'épisode, c'est le 106 (Dalek) version nulle. Dans le 106, on s'y attend pas, il y a un choc, on est terrifiés de voir le Docteur terrifié par quelque chose. Le jeu d'Eccleston était juste parfait. Là... bleh. Aucune émotion, aucune logique. On sait clairement d'avance que garder un Dalek, même "bon", en captivité, c'est une idée de merde.

Mais alors la miniaturisation (avec tailles variables, et entrée par ??? la lentille, what ?), c'était débile au possible. Moche (encore et toujours des couloirs pas beaux), non inventif et pas crédible. (D'un coup je viens de repenser à cet épisode du Mighty Boosh à base de miniaturisation qui était tellement plus drôle, inventif, barré, visuellement excitant...

Donc ils le réparent, il redevient méchant, donc ils décident de lui rebooter les souvenirs (gros gros pompage de 2001, mêmes décors, seulement encore une fois, aucune émotion, aucun enjeu. Quel est l'intérêt d'avoir un Dalek psychotique qui voit la beauté de l'univers ? Et l'autre quichasse qui se sacrifie pour ces idiots, non mais vraiment... Encore une énième fois aucune émotion vu que de toute manière on apprend son nom 2 min avant qu'elle crève. (Ou qu'elle crève pas, vu que le fil rouge a décidé de pointer ses gros sabots moches à ce moment... là c'en était trop, et c'est là précisément que j'ai pris la décision d'arrêter de regarder. Merde quoi, un peu de subtilité, c'est pas parce que c'est une série pour les enfants, et qu'on a reproché à Moffat d'être trop obtus qu'il faut faire un parcours fléché... un juste milieu, que diable !)

Autant j'avais apprécié Capaldi dans le 801, autant là, l'ensemble était tellement mal écrit, qu'il n'y avait rien à sauver. J'en ai rien à faire, de ce Docteur et de ses interrogations à deux ronds sur sa bonté intrinsèque. Ça fait sept saisons qu'ils jouent sur la noirceur inhérente au Docteur, que c'est fait subtilement, magnifiquement. Mais non, là il faut qu'il se pose les questions ouvertement, lourdement. Je passe sur les plans ridicules avec sa tête en gros plan et l'univers qui défile derrière, c'était un festival de kitsch laid.

Et alors la preview du prochain. J'ai pas la force mentale d'endurer ça.

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3 septembre 2014

The Strain - 1x08 - Creatures of the Night

Ahahah. J'adore, c'est tellement con. Tous les clichés du genre (on sait pas trop quel genre, d'ailleurs, zombies ou vampires ou virus...) dans un huis clos sympatoche, de nuit, avec tout plein de personnages de différentes plotlines rassemblés/pris au piège dans une station service encerclée. Ils sont inventifs, les bougres, et même si c'était un beau jeu sur les codes, ça restait surprenant. Ils ont détourné le cliché de l'infecté qui dit rien et qui se transforme dans son coin en tentative de sauvetage ratée... la révélation que les vers sont encore là, partout, était assez flippante, encore plus que la mise à mort somme toute attendue. Ça aurait pu être encore plus glorieux, mais on va se contenter des jolis effets de lumières/couleur, et de la narration mi-parodique mi-sérieuse.

31 août 2014

The Leftovers - 1x09 - The Garveys at Their Best

Bravo, série, bravo pour avoir réussi à faire un épisode sublime de bout en bout, après deux épisodes très moyens et confus. Merci d'avoir fait un truc limpide, beau et très juste.
Un épisode entier sur les deux jours précédant la disparition générale
. On voit à la fois tout ce qu'on savait déjà, et tout ce qu'on ignorait se mettre en place progressivement, à la manière d'un tableau qui se révèlerait petit à petit. Et c'était beau. Et triste. Moins triste que bon nombre d'épisodes qui précédaient, mais de voir les personnages en question heureux, pas encore totalement brisés, ça remuait des choses.
La montée en puissance jusqu'à moment précis où les gens ont disparu était intenable. On sait tout, et on ne sait rien. Il reste une part de mystère énorme, même après cet épisode qui en disait beaucoup.
Dans le fond, on arrive à voir précisément les fêlures qui ont provoqué la chute de chaque personnage. Ils ne sont plus normaux et tout jolis, ils sont déjà ternis et prêts à imploser. Très belle écriture.

30 août 2014

The Strain - 1x07 - For Services Rendered

Ahaha c'est quoi cette fin en bois ? J'ai bien aimé, tout, l'ensemble, à part qu'on voyait pas le dératiseur... De belles scènes de baston, de fin du monde crépusculaire, de désespoir et de plans pas tout à fait fignolés. J'ai un peu moins aimé le flashback sur les camps, mais ça prend de plus en plus de sens, donc pourquoi pas.

24 août 2014

Adventure Time - 6x08b - Joshua and Margaret Investigations

172e épisode. Et ils arrivent à nous sortir une "origin story" totalement folle et crédible et tarée. Des fois je les vois venir, et la fin est un peu con, mais sympathique. Mais là j'avais clairement absolument rien vu venir, et j'ai passé dix minutes la bouche ouverte parce que wow. Sont tarés complet.

24 août 2014

Intruders - 1x01 - She Was Provisional

Ou comment perdre 45 min de sa vie sur un pilote fade, dans lequel on ne comprend rien et on ne s'attache à personne. Les longues séquences où les personnages restent immobiles en fixant le mur gris, suivi d'un petit délire avec musique menaçante sans la moindre raison, je supporte pas. C'est niais et le fait que le méchant soit joué par un gros nullard renforce encore plus mon sentiment d'énervement. Pas un brin de suspense, pas un début d'explication. Le seul perso intéressant crève connement...

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