Quelle sombre merde. J'arrête de regarder, le prochain sera sans moi. Il a l'air encore plus pourri que celui-là, et pourtant il en tenait une couche...
Pas une ligne de dialogue qui sonne juste, pas un acteur qui joue bien. Des effets spéciaux ridicules à tire-larigot, une intrigue pourrave qui a tout pompé sur les saisons précédentes. J'ai passé l'épisode à me demander quel était l'intérêt. Il n'y en a aucun. C'est pas drôle, pas beau, pas bien écrit. Le fil rouge est ridicule, c'était la goutte d'eau. Non. Juste non.
Le début de l'épisode, c'est le 106 (Dalek) version nulle. Dans le 106, on s'y attend pas, il y a un choc, on est terrifiés de voir le Docteur terrifié par quelque chose. Le jeu d'Eccleston était juste parfait. Là... bleh. Aucune émotion, aucune logique. On sait clairement d'avance que garder un Dalek, même "bon", en captivité, c'est une idée de merde.
Mais alors la miniaturisation (avec tailles variables, et entrée par ??? la lentille, what ?), c'était débile au possible. Moche (encore et toujours des couloirs pas beaux), non inventif et pas crédible. (D'un coup je viens de repenser à cet épisode du Mighty Boosh à base de miniaturisation qui était tellement plus drôle, inventif, barré, visuellement excitant...
Donc ils le réparent, il redevient méchant, donc ils décident de lui rebooter les souvenirs (gros gros pompage de 2001, mêmes décors, seulement encore une fois, aucune émotion, aucun enjeu. Quel est l'intérêt d'avoir un Dalek psychotique qui voit la beauté de l'univers ? Et l'autre quichasse qui se sacrifie pour ces idiots, non mais vraiment... Encore une énième fois aucune émotion vu que de toute manière on apprend son nom 2 min avant qu'elle crève. (Ou qu'elle crève pas, vu que le fil rouge a décidé de pointer ses gros sabots moches à ce moment... là c'en était trop, et c'est là précisément que j'ai pris la décision d'arrêter de regarder. Merde quoi, un peu de subtilité, c'est pas parce que c'est une série pour les enfants, et qu'on a reproché à Moffat d'être trop obtus qu'il faut faire un parcours fléché... un juste milieu, que diable !)
Autant j'avais apprécié Capaldi dans le 801, autant là, l'ensemble était tellement mal écrit, qu'il n'y avait rien à sauver. J'en ai rien à faire, de ce Docteur et de ses interrogations à deux ronds sur sa bonté intrinsèque. Ça fait sept saisons qu'ils jouent sur la noirceur inhérente au Docteur, que c'est fait subtilement, magnifiquement. Mais non, là il faut qu'il se pose les questions ouvertement, lourdement. Je passe sur les plans ridicules avec sa tête en gros plan et l'univers qui défile derrière, c'était un festival de kitsch laid.
Et alors la preview du prochain. J'ai pas la force mentale d'endurer ça.