Bleh.

J'ai pas eu le courage ni la motivation d'émettre une pensée cohérente après un tel caca à une heure si tardive.

C'était proprement hypnotisant. Une apnée mentale de 45 minutes, et l'envie que ça dure des heures de plus. C'est très imparfait, mais carrément attirant. On sent qu'ils maîtrisent leur écriture, leurs personnages, qu'ils en ont sous le pied. Je veux la suite.

... qui s'avère être un voleur de chats XD
Cet épisode, c'était du grand n'importe quoi, sous couvert de faire une parodie de film noir. La parodie était extrêmement réussie, avec Chris en guise de 4th wall breaker. J'ai vraiment adoré, faut qu'ils en fassent plus comme ça. Ça m'a totalement rappelé le premier, avec les Indiens zombies, le loup-garou et Chris qui écrase plein de cyclistes comme si de rien n'était. Le genre bordel monstre qui tient par sa logique interne.

Techniquement, c'était très mauvais - aucun rythme, combats pas vraiment crédibles, plein de blabla. Mais... l'ensemble se tenait, si l'on peut dire. Le thème de l'épisode, ce qui fait un soldat, la force d'un ordre direct, l'aveuglement, la nécessité d'avoir une cause à laquelle se rallier... C'était bon. Le mystère avance un tout petit poil, avec les motivations de Randall et ses flash backs personnels. Un épisode pour faire avancer les choses, on va dire.

Tout du long, je pensais à Supernatural, et à The Walking Dead. J'ai eu du mal à rentrer complètement dans l'épisode, à cause des défauts. Tout du long je me disais, wow, cette scène serait plus cool avec des zombies, wow did they say Monroe's bedroom?, yah, massacre au sabre, cool, elle a pas laissé son arbalète... Tout du long, je pesais la nullité et le bleh pour voir si ça égalait SPN ou pas, si ça méritait du flail ou pas. Et... bah oui, ça mérite. C'est plein de failles, mais c'est suffisamment grandiloquent dans son propre marasme pour que j'adhère.

Ces derniers temps, ils sont vraiment exceptionnels, les épisodes d'Adventure Time. Juste ce qu'il faut de folie, d'inventivité, d'angoisse existentielle et de n'importe quoi qui fait qu'on aime la série. L'exploration du monde fait en coussins qui se transforme en métaphore sur la vie (l'univers et le reste ?), c'était... wow. Bizarre.

Fiou. Cet épisode était vraiment intense. C'est flippant quand une comédie arrive à devenir plus que ça, à filer des angoisses, dans le fond, quand on se rend compte que les personnages, tout débiles et peu crédibles qu'ils soient, parce que c'est une comédie, ont des accents de vérité tout d'un coup.
Déjà, Dan incapable de dire le mot "love", c'était tellement in character, et tellement déprimant à la fois. Et il utilise la même formule pour Hortense et pour la fois où il a déclaré sa flamme à Chris, "I feel somewhat warmly towards you".

Wow. Ça a le potentiel de faire un truc énorme, et je sens qu'ils vont flinguer ça en une demi-saison. J'avais des flash backs d'Awake tout du long, même chaîne, même ambition, acteurs géniaux, photographie intelligente, scénar inventif... et ça a merdé en vol bien comme il faut.
Leur Will Graham est parfait, dans le sens où j'ai passé les 4 premières minutes en apnée, et à peu près le reste de l'épisode à flailer. Pour leur Dr Lecter, je suis un peu moins conquise, mais c'est surtout parce que je comprenais pas un mot sur deux quand il parlait. Je suppose que je me ferai à l'accent, mais c'est off-putting.
Du sang, mais c'était vraiment vraiment mieux foutu que le pilote de The Following. Un (presque) agent du FBI brisé bien plus intéressant, un méchant... mobile, avec un but magnifique, bien plus grandiose, plus machiavélique que le méchant de pacotille de The Folllowing. En gros, encore une série avec un méchant qui collabore avec le FBI, sauf que putain de head games de fou, c'est beau.
J'ai aussi pensé à Numbers, forcément, fatalement, mais ça ne gâchait rien. Le plot est bien délivré, les postulats sont crédibles, on s'attache super vite. Je suis vraiment conquise, j'espère qu'ils font pas foirer le truc ><

Tout le début, j'ai eu un sentiment de malaise. C'était du déjà vu, du pas très bien fait, du on sait pas trop où ça mène. Mais la fin... La fin m'a tuée, et je crois que c'est la première première fois que Eleven est le Docteur, au sens où Nine a pu l'être dans le 102, quand il passait les pales du rotor, ou Ten, quand il combattait le Mal au fond du puits. Et Clara. M'a achevée, et j'ai chialé toutes les larmes de mon corps. Merci Doctor Who pour avoir fait de moi une loque.

A part qu'il m'a fallu une semaine pour le voir, c'était chouette. Alors je partais avec l'envie de ne pas l'aimer parce que l'histoire de l'audio décalée, et du fait de devoir attendre pour le voir m'avait énervée, et aussi parce que tout le monde avait l'air de le trouver très moyen... et au final c'était fort sympathique. Simple, classique, rien de transcendental, mais de bons moments, du rire, des frayeurs, et surtout, Clara. Ce personnage *o* Je l'aime déjà cent mille fois plus qu'Amy, c'est fou. Alors que dans le fond, on ne sait rien d'elle. C'était, à mon sens, le point fort de l'épisode : l'inversion des rôles dans un épisode d'exposition. Normalement, on voit le Docteur à travers les yeux du futur compagnon, on voit la peur, le questionnement, l'admiration. L'envie de partir. Là, on découvre Clara à travers les yeux du Docteur. C'est lui qui veut l'emmener, qui veut la comprendre. Qui a de la peur, des questions et de l'admiration. C'était chouette !

En fait, j'ai aimé parce que c'était reposant. A aucun moment je n'ai eu envie de fermer les yeux en hurlant, comme dans The Impossible Astronaut. A aucun moment je n'ai eu envie de chialer en maudissant Moffatt sur 130 générations. A aucun moment j'ai eu le sentiment de ne rien comprendre. Il y a des mystères, il y a des fils rouges, mais c'est pas envahissant. C'était un bête épisode sur le Docteur qui retrouve une amie, Internet qui contrôle les gens, et des robots louches dans les rues. Avec un avion et une moto. Et des gâteaux. C'est pas flailant, mémorable, fou comme d'autres épisodes de l'ère Moffatt, mais ça avait son quota de jalons, c'était plaisant. Si Doctor Who pouvait redevenir une série plaisante et un peu folle, au lieu d'être un horrible truc dépressif et prise de tête, ça me ferait fort plaisir.

Un peu trop simplet/en dessous de la ceinture à mon goût. J'espère qu'ils retombent pas dans leurs histoires d'amour/de cul, c'était chiant.