Moué bah je regarderai pas la suite. C'était laborieux, énervant, vaguement drôle par moments. Dawson-man avait une tête trop grosse, et la blonde une voix énervante.

(Pour ceux qui se demanderaient pourquoi j'ai maté ce truc, visiblement très peu pour moi, c'est uniquement parce que je sortais d'un gros trip Breaking Bad, et que j'ai eu un petit choc au coeur quand j'ai vu l'actrice qui joue la "bitch" c'est Jane. Snif.)

1958, Miami Beach, Jeffrey Dean Morgan, gangsters et chouette musique. Je kiffe.

Alors, bizarrement, ce show m'a fait penser à Boardwalk Empire (pour les gangsters) et Madmen (pour l'époque), et ce sont deux shows que j'ai pas aimé/abandonné avant la fin. Et là... ça fonctionne pas mal, ça me parle, ça colle.

Donc, c'est pas l'amour fou, c'est plutôt lent, voire un peu chiant, mais les éléments mis en place - le père et ses fils, l'hôtel, les méchants, les femmes fatales, l'époque (Cuba, grèves...) - annoncent de grandes choses.

La photographie et l'attention portée aux détails (décors, musique, costumes) sont vraiment superbes, on se serait cru dans un vieux film des 50s, et pas dans un show tout neuf. Intriguant, dans le fond, et classique.

C'était bizarre. Et cool aussi. Tout un univers sombre et coloré à la fois, triste et drôle. Quand on meurt, on se retrouve dans un Tribunal céleste (le titre), où un avocat et un procureur (amis, cela va de soi :D) débattent pour savoir où on sera envoyé... secteur de repos ou secteur de réflexion, parce que bon, avec le progrès on parle plus d'enfer et de paradis :D Le tout en n'analysant uniquement la dernière action de la vie de la personne.
C'est rythmé et vraiment bien amené. On s'attache énormément, et la mythologie est chouettement revisitée. Les personnages sont géniaux, et maintenant je meurs d'envie de savoir la suite *o*

42 minutes. Le pilote de cette série a fait de moi une loque en 42 minutes. En fait non, même pas, 2 minutes ont suffi à m'embarquer dedans, à me faire chialer, trépigner, angoisser. Ce pilote est beau, les acteurs sont beaux, l'histoire est sublime. C'est hors du commun, c'est étonnant, c'est flippant.

C'est un truc d'un autre monde, et j'ai l'impression de revivre Terriers en pire. Parce que j'ai eu pour cette série le même niveau d'amour fou en aussi peu de temps, parce que Laura Allen est adorable, et parce que je suis maudite et que tout ce que j'aime est annulé.

Les changements de couleur, de teinte, de grain, de rythme, de tout, entre les deux "réalités" est exceptionnel. La qualité de la photographie est époustouflante, mais le plus magnifique c'est que ça sert le propos, l'intrigue, sur tous les plans, et d'une manière remarquable. Les dialogues sont parfaits, tous, dans le degré de justesse et de profondeur dont ils sont chargés. Les acteurs sont beaux.

Ça aurait pu potentiellement verser dans le pathos facile, et pourtant à aucun moment on se sent forcé - j'ai chialé, parce que c'est beau, c'est parfait.

Je suis émue.

Ah oui, je joue. C'est très bon, avec quelques choix discutables, quand même, mais l'ensemble a vraiment de la gueule, je vais continuer.

Le nombre de têtes connues à la minute est bien trop élevée. Le nombre d'accents non-américains aussi, c'est génial. La trame de fond - famille + brotherhood du crime, avec le fils qui doute, l'ombre du père et la mère diabolique et manipulatrice - c'est ultra-classique, mais ça marche à mort.

Les spécificités sont un peu expédiées, ça verse limite dans le ridicule - on est projeté violemment dans un univers codifié existant, et c'est rude pour suivre et accepter. Mais une fois qu'on rentre dedans, qu'on accepte le postulat, c'est chouette.
Le générique est un sensiblement à l'image de cette double impression : on a des tatouages et des corps de bikers exposés, mais les tatouages sont faux et se morphent en crédits du générique.

En tout cas c'est plaisant à voir :)

C'est peut-être très bien, mais la caméra à l'épaule et les zooms incessants, je peux pas. Ça file pas mal crâne, c'est cheap et inutile. J'ai tenu un quart d'heure, mais j'arrive pas à rentrer dedans, et vu que ça va faire ça tout du long, c'est pas la peine que je perde mon temps.

Oui, je fais une légère fixette sur la Floride, ça change du Nouveau-Mexique. Un petite série policière sympatoche, vaguement déjà-vu - un flic imbuvable, totalement flou et bizarre, qui résout des enquêtes tarabiscotées sans avoir l'air de réfléchir trop fort. C'est plaisir, et bien foutu dans l'ensemble. Je me suis bien fait avoir par le retournement final, et j'aime ça, parce que ça m'arrive assez rarement.
C'était capilairement intéressant, le flic est censé être de Chicago, mais l'acteur est australien, et dans les 10 premières minutes, il se retrouve pieds nus dans le marécage et manque de se faire bouffer par un gator *o* Potentiel whump assuré.
Après, yavait quelques longueurs, des personnages secondaires un peu nazes, mais c'est le propre d'un pilote x)

J'aime les petits flics flous. Ça me rappelle Adamsberg, même si celui-là est un peu plus méchant, beaucoup plus volubile. Hate de voir la suite.

Pas mal du tout, malgré quelques couacs, quelques longueurs. Il fallait bien ça pour tout introduire, les personnages, le lieu, l'ensemble. L'intrigue était sympa, pas compliquée, mais chouette et bien goupillée jusqu'au bout. C'était drôle, et sympa à voir x)

Breaking Bad - 1x01 - Pilot

C'était... génial ? Un peu lent à démarrer, avec une dizaine de minutes à me demander si j'arriverais à me sortir Hal de la tête. Et puis... ça roule. Ça prend de l'élan, et au final c'est énorme. Drôle, logique, beau même parfois. La musique est excellente.
C'est un exemple parfait du show mal présenté - moi, on m'avait dit prof de chimie, vie de merde, crise de la 50e, cancer, meth. C'est glauque, froid, étranger. Alors que le style de la série est chaud, drôle, profond. C'est pas un show sur un mec dérangé, c'est une comédie sur les possibilités qu'ouvre la perspective qu'on a plus rien à perdre. C'était vraiment excellent.

Breaking Bad - 1x02 - Cat's in the Bag

Malheureusement on m'avait raconté le coup de l'acide et la baignoire, mais même sans l'élément de surprise, c'était énorme. L'ensemble avait beaucoup plus de rythme que le premier. On allait de prouesses scénaristiques en prouesses scénaristiques pour ne pas rendre les personnages détestables, alors que leurs actions sont carrément moralement discutables. C'est glauque, et ça reste drôle. Excellent.

Breaking Bad - 1x03 - And the Bag's in the River

Des longueurs. C'était globalement décousu, même s'il y avait de très belles choses.

Breaking Bad - 1x04 - Cancer Man

Paranoïa, non dits, retours en arrière. C'était un bel épisode. Magnifique fin. Je me suis rendue compte que les épisodes étaient longs (48 minutes) et que je passais quasiment la totalité la bouche ouverte comme une abrutie -_-

New Girl - 1x01 - Pilot

Le truc, sitcom, avec une actrice que j'aime pas trop, basé sur les relations hommes/femmes, c'était vraiment pas ma tasse de thé et j'y allais à reculons, mais au final j'ai envie de voir la suite, et j'ai vraiment bien rigolé. Y a quelques passages à vide, mais les acteurs sont chouettes, et il y a plein de détails sympas. Et j'ai envie de revoir Dirty Dancing, maintenant :/

New Girl - 1x02 - Kryptonite

Globalement très meh. La fin rachète un peu le tout, j'ai quand même de l'espoir. Mais avoir changé un acteur entre le pilote et l'épisode 2, c'est laid, très laid.

New Girl - 1x03 - Wedding

Erk. C'était chiant, et mièvre. J'ai passé tout l'épisode à me demander à qui Nick me faisait penser, mais c'est à peu près tout. Hmm, les fausses dents étaient pas mal.