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Sérivore
ramblings
27 juin 2015

Aquarius - 1x08 - Sick City

J'aime qu'à chaque épisode où je me dis que quand même, c'est pas très glorieux comme série, le suivant me fait mentir, un truc concret. Cet épisode, c'était du Magic City psychotique, sous acide, frénétique et crade. Le meurtre du petit mafieux, je l'avais pas senti venir, justement parce que tout va très (trop ?) vite. Une alliance se forme, l'instant d'après elle explose. C'est terrifiant, toutes les histoires annexes sont géniales, dans le sens où elles participent à un grand tout bien chouette. L'avocat et la prostituée enterrée sous les cailloux, pareil, je m'y attendais pas, même si c'était grave prévisible. J'aime ne pas avoir d'avance sur ce qu'ils vont faire, me laisser porter par le flot. Il y avait des scènes vraiment superbes, notamment le discours sur la campagne de Nixon. Des fois, c'est très classe.

En fait, même si je râle que ce soit pas centré sur Manson, c'est une bonne chose, pour la série. Au début je me disais que quand même, ils abusaient un peu avec le "David Duchovny in" en énorme, et "Aquarius" en un peu plus petit. Mais d'avoir adopté l'angle flicaille, c'est intéressant. Et pas n'importe quel flic, un vieux, un qui n'appartient pas à "the age of Aquarius". Ça leur permet de caler un peu de procedural, car que serait un show de network sans des "enquêtes" bornées chaque semaine, mais ça va un peu plus loin que ça. On va dire que c'est un heureux byproduct. Ça permet de décentrer, et de faire apparaître Manson comme un espèce de bruit de fond, un truc qui passe après l'amour, la politique, les luttes raciales, un hippie, un oublié. D'aucuns ont crié à l'erreur de casting sur Gethin Anthony, mais je le trouve au contraire extrêmement puissant dans sa normalité (et lui ne se goure pas dans son accent). Alors bon, parfois les ramifications sont un peu téléphonées (le fait que deux personnages réels et historiques soient visiblement influencés, dans la mauvaise direction, par les agissements de Hodiak, personnage de fiction, me dérange un peu, surtout que c'est tout sauf subtil), mais ils ont tellement à raconter, tellement d'énergie à dépenser, que je leur pardonne. Pour la profusion. Mondieu, 110 chansons en 13 épisodes. Où ont-ils trouvé tout le fric pour une telle bande-son (peut-être que si les morceaux sont très courts, ils paient moins...) ; et j'admire leur capacité à respecter la chronologie, de toutes les chansons que j'ai checké, pas une n'a été écrite après 1967.

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3 juin 2015

Mr. Robot - 1x01 - eps1.0_hellofriend.mov

Tain j'aurais pas dû regarder, il va falloir attendre un mois pour avoir la suite, ça va pas le faire du tout (mais ça m'a motivée pour finir The Code, autre histoire de hacker perturbé, même si l'intrigue est tout autre). Je pensais vraiment que ça me saoulerait. Le pilote fait 1h04, ça me semblait excessif. Le personnage principal a une drôle de tête, et généralement les narrations en mode monologue intérieur, c'est vite saoulant.
Et pourtant, malgré toute ma mauvaise volonté, j'ai adoré. C'est bien fait, c'est rythmé, c'est prenant. On s'attache vite.
Clairement, l'intrigue est un espèce de "Projet Chaos 2.0". Le blabla de Slater/Mr Robot sur la grande roue, c'était exactement les mêmes arguments que Tyler Durden à la fin du film. Effacer les archives bancaires, supprimer toutes les dettes, repartir à zéro (cue explosions & the Pixies).
Si on ajoute à ça un personnage principal qui est clairement un narrateur à qui on ne peut pas faire confiance - il doute de sa santé mentale à plusieurs reprises au cours de l'épisode - on est clairement dans un Fight Club sans... combats.
Je ne peux pas me prononcer sur la partie technique, mais le hacking était joli, et vaguement crédible. Pas de surenchère, de sms qui s'affichent à l'écran ou autres conneries. C'est sobre, plausible.

Plus je pense, plus je vois plein d'autres références/allusions à Fight Club. Ou alors c'est juste que le propos étant similaire, mon esprit s'efforce de faire des rapprochements. (Mon esprit est entrain de faire des rapprochements avec les deux épisodes de Adventure Time que j'ai vu juste avant, donc on peut éliminer les références volontaires sans trop d'inquiétude, en fait.)
Et donc, en vrac : la hackeuse qui fume et qui l'envoie chier avait un faux air de Marla Singer blonde. La mère, dans sa vision de son enfance, va pour lui brûler le bras à la cigarette (edit : après rematage, c'est que dans ma tête, mais la scène est creepy). Pendant tout l'épisode, pas une seule fois on le voit dormir. Il alterne entre hacking nocturne et boulot de jour. Et il se drogue. Et son psy ne sert à rien. La scène d'ouverture, avec le gérant de la chaîne de cafés (cafés que l'on retrouve à plusieurs reprise dans l'épisode, okay, c'est un cliché américain de base, mais cela tenait une part importante dans FC). Le concept du collectif de hackers anonymes (space monkeys).
Mais bon, maybe it's all bullshit. Dans Adventure Time : les kits de terreau et d'engrais dans la maison du Magic Man, et les toasts de LSP ; oui, je vois des références à FC partout, joie. FC c'est la vie, c'est le bien, Tyler жив, etc.

31 mai 2015

Supernatural - 10x05 - Fan Fiction

J'ai tellement flailé que je me suis fait une crampe. Est-ce que cet épisode rachète quatre saisons de merde ? Peut-être. C'était excellent de bout en bout, alors que j'étais plutôt réfractaire à l'idée d'un énième "méta épisode". La réaction des Winchester quand ils débarquent en pleine répétition, la tronche qu'ils font, c'était douloureux, on était au-delà de la simple blague. Toute la progression de l'épisode est assez exceptionnelle : une succession d'appels du pied, de 4e mur explosé et de fix-it en direct. La fin, avec l'amulette en bois et la version chorale de Carry On My Wayward Son, j'ai versé ma larme, c'était beau. Tellement plus intéressant que tous les autres méta épisodes avant ça. C'était pas juste drôle ou confus, c'était une série de petits éléments auto-référentiels qui déconstruisaient le "second verse", l'épisode post-Kripke. Dans ces conditions, comment doit-on comprendre la toute fin, et le fait que Chuck (Dieu ?) approuve ? Magnifique.

Enfin rien que le "we got work to do", Dean "et sa coupe comme avant", le plan filmé depuis le coffre de la voiture. J'étais déjà émotionnée.

26 mai 2015

Vikings - 3x10 - The Dead (finale)

C'est pas correct de faire des trucs pareils. Mondieu.

J'y ai franchement cru, à la mort de Ragnar. C'était soudain et cruel, et j'ai beuglé un "oh shiiiiiit" mais ça n'y a rien changé. Alors je me suis fait une raison, en me demandant comment j'avais pu échapper au spoiler d'un truc pareil, et surtout comment ils allaient continuer la saga de Ragnar Lothbrok sans Ragnar dans la saison 4. Mais soit, okay. La scène des adieux était parfaite et juste. La scène du cortège funèbre, païen hors des murs et chrétien dès les portes passées, était magnifique. J'ai commencé à chialer quand il y a eu cette musique cheloue, tout en ayant un bref éclair de "si ça se trouve c'est qu'une ruse et il va sortir de son cercueil comme un diable d'une boîte". Je l'ai concrètement pensé, avant d'écarter l'idée, parce que c'était impossible et que je ne voulais pas me gâcher la scène avec de faux espoirs. Et là. ET LA ! Il sort de sa boîte, tel un diable païen, il bute le religieux et il ouvre les portes. Et je crois que j'ai arrêté de respirer pendant bien trente secondes. La suite est en roue libre à partir de là, parce qu'absolument rien dans l'épisode ne surpassera cette putain de supercherie. J'ai gloussé comme une perdue pendant le mariage de Rollo, je crois que les nerfs ont lâché, c'était hilarant.

Je me demande encore comment j'ai pu ne rien me spoiler.

25 mai 2015

Vikings - 3x08 - To the Gates!

Autant j'ai été foutrement déçue par le premier épisode sur Paris, autant celui-là était tout ce que j'espérais et plus encore. C'est une vraie dinguerie d'un bout à l'autre, ils sont fous, fouuus. C'était grandiose, visuellement, narrativement. J'en peux plus de ces personnages, ils sont clairement habités. En soi, c'était un redux de la guerre de Troie, une ville imprenable, des gens qui délirent tout seuls, et l'affrontement des dieux en filigrane. Pendant tout l'épisode je me suis demandé qui étaient l'ours et la princesse. Comme c'est filmé, j'aurais tendance à dire Rollo et la française. Ce serait cool. J'aime qu'il soit torsepoil depuis trois épisodes. J'ai vraiment cru qu'ils avaient buté Bjorn. J'ai vraiment cru que Floki allait s'en tirer à si bon compte. J'ai cru que Lagerta laisserait faire. Je m'en veux d'avoir douté, ils ont tout remis dans le bon sens, comme je l'espérais. Joie.

L'un dans l'autre, c'est intéressant, parce que j'ai lu des critiques de Vikings, comme quoi c'est sur une chaîne "historique" (qui diffuse que de la merde et des théories du complot, soyons honnêtes), mais c'est tout sauf historique. Et oui, c'est vrai, parfois les coiffures punks déconcentrent, mais si en voyant l'épisode, tout fautif et rock'n'roll qu'il soit, on se sent pris une envie irrépressible d'en savoir plus, de lire 400 pages wikipedia et autres articles en ligne, juste parce que ça a ravivé une curiosité pour des choses dont on n'a pas entendu parler depuis, au mieux, la fac (pour les Saxons), au pire, le collège (pour les Francs et tout le reste). Je kiffe le concept.

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23 mai 2015

Vikings - 3x07 - Paris

Hm. Très concrètement, c'était de la merde. L'intrigue avec les Saxons m'ennuie, les Francs (?) étaient pas vraiment intéressants et j'ai la flemme de vérifier/me spoiler sur wikipedia, mais ça me semble aussi historique que si c'était moi qui avais écrit l'épisode. C'était pas comme ça que j'imaginais l'arrivée en France, Paris, ou quoi que ce soit.
Mais il y avait plein de détails vraiment super. Ragnar en "deuil". Floki qui ne peut pas s'empêcher de révéler ce qu'il a fait. Bref.

"The island remained an important military and political center throughout the Middle Ages. Odo used the island as a defensive position to fend off Viking attacks at the Siege of Paris in 885-886."

Genre Oo Moi qui me disais, ce mec qui s'appelle "Odo", c'est tellement con, il a pas pu exister pour de vrai. Ah.

Mais du coup ya un grave problème de chronologie, vu que la saison 1 commence sur Lindisfarne, 793. Fail.

3 mai 2015

Falco - 3x10 - Babylone (finale)

Ohputainohputainohputain.

La première partie a failli me tuer, sérieusement, c'est pas humain de faire des trucs pareils. Ça filait la nausée tellement c'était horriblement cruel. La deuxième partie m'a fait penser à un mélange étonnant entre le finale de True Detective et Hot Fuzz, rien que ça. Et la toute fin est inutilement cruelle, mais c'est tellement bon.
J'ai honte d'avoir douté, et leur utilisation du whump placé en jalons depuis quatre épisodes était juste épique ; le sentiment malsain que ça peut péter à tout moment, que la folie n'est pas loin, que tout le monde est contre lui. Et puis j'ai un faible pour les asiles. Et la scène sur le toit pouvait encore une fois être vue comme une référence (involontaire ?) à Life on Mars. Oh putain cette scène. Je surkiffe qu'ils aient réussi à clore trois saisons de mystères ; c'est rare que ça finisse pas en bouillie infecte, et là ça se tient, c'est simple, propre, logique. Ils se gavent, un truc concret.

C'est marrant parce qu'il y a plein de parallèles visuels et narratifs avec le finale de True Detective... mais je me dis que ça doit être parce que je l'ai vu hier, et que ça m'a un peu marquée quoi que j'en dise. Dans les deux cas j'ai gueulé intérieurement "fais-lui un câlin bordeeeel" à un moment donné. Dans les deux cas ça courrait après des tueurs dans des ruines cheloues. Sauf que j'ai tellement flippé pour Falco, et tellement pas pour Rust et cie. Pourquoi est-ce que je n'ai jamais réussi à m'investir émotionnellement sur True Detective, je ne saurais dire.

Mais l'asile, putain, l'asiiiile. J'aurais écrit le truc moi que j'aurais pas fait plus tordu et cruel.

26 avril 2015

The Walking Dead - 5x14 - Spend

Ohgodohgodohgod.

L'épisode partait mollement, et je me suis même dit, bon, ça va, je peux souffler, la tragédie sera pas pour celui-là. Retour au blabla et aux scènes trop délayées. Sauf que d'un coup, ils se sont plus sentis, et ils sont partis dans un espèce d'hommage ultra super méchamment glauque à Romero, je sais pas si je vais m'en remettre (les camions devant l'entrepôt, et l'écartèlement filmé d'en haut). Et donc oui, là, s'ils font la chose qu'ils sont censés faire d'ici deux épisodes, c'est vraiment bizarre. C'était gore, mais plus que gore, juste insoutenable. J'ai dû cacher l'écran pour la mort de Noah parce que non. Horrible.
Tout, absolument tout, annonce la tragédie. Ya pas une once de positif dans ce merdier. C'est foutu foutu foutu, c'est mort et ils le savent pas encore.
Faut pas faire des trucs pareils. Sérieusement.

Par contre, voir Abraham buter du zombie au fléau, c'était juste jouissif. Ce passage-là, c'était tellement bien parfait sorti du comic book. Ce petit sourire de psychopathe heureux de buter du mort, aww, ça faisait plaisir à voir.

26 avril 2015

The Walking Dead - 5x13 - Forget

Mais... Il se passe RIEN dans l'épisode, et à la fin je fais une crise de flailage comme s'il y avait eu vingt morts. Je retire tout ce que j'ai dit, il est absolument hors de question d'abandonner la lecture du comic book. Je vais reprendre, je suis forcée de reprendre. C'est tellement plus puissant de voir des épisodes aussi finement adaptés, ça annihile tous les spoilers du monde.
Cet épisode, c'était le comic book à la virgule près (adaptations très intelligentes en fonction des personnages encore en vie). Le seul truc qui me dérange (depuis un moment déjà), c'est l'absence d'interaction entre Rick et Abraham. Dans le comic book, Rick lui confierait sa vie, à cause de ce qui s'est passé avec Carl. Sauf que cette scène, ils l'ont adaptée avec Daryl - en soi, très bien, mais du coup, Rick n'a aucune raison de faire confiance à Abraham. Il devrait le craindre, redouter son autorité potentielle (surtout qu'il n'était pas présent pendant sa petite crise de catatonie au milieu de la route). Je sais pas. Peut-être que l'alcoolisme latent est un motif suffisant pour ne pas le considérer comme une menace. Peut-être que le Rick de la série n'est pas aussi psychorigide que celui du comic book. Bref. Ça me chipote.
Et que dire de la plotline avec Daryl. J'ai passé un quart de l'épisode à soupirer comme une abrutie tellement c'était triste et beau à la fois. La métaphore avec le cheval, les spaghettis chez les gays, la moto en pièces détachées, la proposition d'Aaron. Awww *soupir*
Épisode remarquable à tous égards. Je suis en extase. Ils vont le faire, je le sens trop, ils sont obligés, ils vont le faire.

23 avril 2015

The Walking Dead - 5x11 - The Distance

Nuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuh. Enfin arrivés à Alexandria. Bordel. C'était stressant, cette petite excursion en voiture dans les bois, de nuit. J'ai flippé ma race parce que je pensais qu'ils seraient pénards jusqu'à la ville, mais pas du tout du tout.
Bre
f, c'est parti pour de longs épisodes de blablabla jusqu'à ce que tout explose, avec, espérons-le, des balles dans la tête. Reste plusieurs inconnues, là où la série diverge d'avec le comic book : la présence de Daryl, Carol pas morte, Noah, Sasha, etc. Le groupe est un poil différent, la dynamique à l'intérieur pourrait bien l'être aussi. En tout cas ils ont vraiment bien rendu le sentiment de fausseté de la proposition de Aaron, tout comme la suspicion du groupe. Même si je trouve que Michonne va un peu vite en besogne. Je ne me souviens plus de la position d'Andrea sur la question, mais il me semblait qu'ils cédaient moins facilement. Je sais pas trop. En tout cas c'est fort sympathique encore une fois.

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