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Sérivore
ramblings
17 juillet 2016

The X-Files - 8x21 - Existence (finale)

Krycek :'( :'( :'(

Dans une espèce de parodie grand-guignolesque de la naissance de Jésus, Scully accouche d'un bébé pas du tout alien dans une baraque abandonnée au milieu de la Géorgie (!), dans la ville de naissance de Doggett (!!), pendant que trouzemille réplicants aliens supersoldats chelous l'observent, pour finir par repartir sans toucher au gosse. Mais. What. The. Fuck. Le pire c'est que j'ai kiffé comme jamais, ça changeait des derniers finales qui étaient mous ; là je m'en suis rongé les ongles tellement le suspense était fou fou. (HS : la paire de super soldats CIA/FBI ressemblaient pas mal à Fiore et DeBlanc dans Preacher.)

Mais Krycek quoi :(

Bon en même temps Skinner l'a jamais apprécié, donc ça lui pendait au nez. Et puis il tente de chouiner et de marchander jusqu'à la dernière seconde, histoire de bien s'enfoncer encore plus. Mais c'était quand même dégueulasse. Krycek, c'est celui qui a survécu à tout, qui a tout enduré, qui a jeté tout le monde sous le bus pour s'en sortir. Et blam, une petite balle entre les deux yeux et l'affaire est classée. Je suis tristesse.

Normal fans: YEAH, they kissed, at last!
Me: Why did they have to kill my favourite villain?

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11 juin 2016

Preacher - 1x02 - See

Ouais. Donc en fait il fallait que tumblr me pousse dans la bonne direction et ça passait comme une lettre à la poste. L'humour noir m'a fait rire, contrairement au premier qui m'avait gonflé/énervée. Le whump était drôle et bien fait et super gore. Je shippe Cassidy/Jesse. Tulip me gave - surtout parce qu'elle parle de trucs non encore expliqués et que ça m'énerve, mais surtout parce que l'actrice surjoue, c'est pénible. Les deux zigotos qui chantent des chansons avant de tenter de découper les gens à la tronçonneuse sont très attachants (entre douze guillemets). J'étais bien contente qu'ils ne soient pas morts. Bref, il y a du potentiel si on voit ça sous l'angle tumblr, en fait. Et j'aime bien cette idée de pouvoir de persuasion par la parole, ça me rappelle vaguement quelque chose, mais je ne saurais pas dire quoi.

Une chanson de Cash par épisode, ça me va.

 

Du coup pourquoi j'ai viré ma cuti comme ça ?
Plusieurs raisons. Déjà, esprit de contradiction : le consensus était globalement positif sur le premier épisode, mais j'étais mal lunée et il ne m'a pas plu. Le consensus était négatif sur le 2e, ce qui,
logiquement, a éveillé ma curiosité.
Ensuite, tumblr. Tumblr, c'est un outil à double tranchant pour trouver des séries à regarder, parce que tout est teinté, déformé, mensonger. Une série peut avoir l'air drôle, et ne pas l'être du tout (dernier exemple en date, Black Sails). Pour Preacher, j'étais plus réservée, parce que tout ce qui en ressortait, c'étaient des photos promotionnelles - magnifiques, mais sans âme. Plates, mises en scène à l'extrême mais vides de sens.
Le premier épisode m'avait repoussée en partie à cause de l'absence de relations entre les personnages. Je ne parle pas de ship ou de potentiel de romance, mais bien de relations. Les personnages sont chacun dans leur coin et on a l'impression qu'aucune des intrigues ne se croise, ou si peu, ou de manière si confuse que ça en devient énervant.
Ce que j'aime, dans une série (surtout sur le câble, ou on peut se défaire du format procédural), c'est tous les à côtés, les non dits (ce que reprennent les fanfictions, le fandom). Douze gifsets sur un regard, une main qui effleure une épaule, quinze théories sur un surnom, un choix de mots, une parole peut-être pas si anodine...
Clairement, ce n'est pas facile d'obtenir ce genre d'alchimie dans un pilote d'épisode. Mais je ne voyais même pas le potentiel, et les photos promo sans vie n'aidaient pas.
Mais tumblr est plein de ressources, comparons :

Source: Externe

Joli, intense, vide de sens.

Source: Externe

Joli, amusant, vide de sens.

Source: Externe

Ding ding ding jackpot. Là, le radar à whump est dans le rouge, mais pas seulement.

J'ai toujours pensé que le whump était un excellent moyen de faire aimer un personnage - de le présenter comme faillible, humain, plus proche de nous (instinct maternel ou sadisme, ça reste à déterminer). Exemple au pif : Jim Olyphant dans Deadwood. Pour qu'on puisse l'accepter en tant que shérif, il a fallu avant ça qu'il passe un épisode entier à lutter pour sa vie dans la forêt. A partir de là, on peut en faire quelque chose.

Bref, dans cette image, trois choses : le personnage principal n'est plus si badass que ça (le pilote le présentait comme un kung fu fighter de folie, invincible, énervé par sa propre force), l’acolyte marrant n'est plus si ridicule ou inutile (on ne sait pas ce qui s'est passé, mais visiblement il s'en est pris plein la tronche aussi), et pour finir la position. D'ailleurs une fois l'épisode visionné, on voit que c'est un geste conscient et raisonné de s'appuyer sur le prêtre ; ça fait des choses à penser, ça fait des significations à chercher. Là on peut parler.

Et donc, je pense que je shippe Cassidy et Jesse Custer avec passion, alors qu'il y a deux semaines je ne voulais même plus entendre parler de cette série. On va dire que le fait qu'ils se soient un peu calmés sur l'accent à couper au couteau aide à mieux rentrer dans l'histoire, mais surtout, il y a des liens qui se forment. Techniquement, c'est absolument pas logique que le prêtre, tout zarbi et paumé qu'il soit, laisse un vagabond (vampire qui plus est) vivre dans le grenier de l'église. Tout comme il n'est pas logique qu'un être apparemment égocentrique et solitaire décide de s'attacher à un mauvais prêtre. Ça n'a pas de sens, et donc c'est passionnant.

Et en passant, je pense que j'y vois un parallèle dans la relation entre Hank Palace et Cortez dans le dernier tome de The Last Policeman ; l'association impossible du bien et du mal, et ce moment où on n'est plus très sûr de qui représente quoi. Archétypes.

9 février 2016

The X-Files - 1x18 - Miracle Man

L'épisode en lui-même est bien, mais la conclusion assez décevante. Pas d'explication, pas de fin heureuse... Je n'aime pas trop les histoires de religion, mais les prédicateurs sont toujours fascinants. C'est un peu le passage obligé de toute série ayant trait au paranormal, voire se passant dans le sud des Etats-Unis, et c'était relativement crédible. Dommage que je me souvenais de l'identité du meurtrier et de ses raisons. Le jeune m'a fait repenser à The Stand (Carnivale>Nick Stahl>le Fléau...), c'est chiant, j'ai pas tellement envie de le reprendre mais ça va me travailler maintenant...

De toute manière, en termes d'épisode, "Faith" > all. BÖC et l'explication derrière le miracle, c'était un coup de maître.

2 décembre 2015

Quantico - 1x09 - Guilty

Ola ça envoyait du pâté cet épisode, dans le présent comme dans le passé. J'ai adoré que les méchants bourreaux avec l'aval du gouvernement révèlent qu'ils ont capturé Ryan pile poil quand je me demandais s'il allait bien. Genre tralala, tu voulais du whump, on va t'en donner tellement que tu vas regretter. Pauvre, pauvre Ryan. Dire que je trouvais que la série n'y allait pas assez fort au début. Je retire tout.
L'exercice du jour à Quantico était un peu con (comme d'hab) : trouver une fausse victime dans la liste des victimes d'un tueur en série. Sauf que badaboom plot twist, une des enquêtes a été sabotée par leur prof, et forcément le brave Simon s'en rend compte et se met dans la merde. Flippant comme pas permis.
La fin, ainsi que l'épisode entier, semble donc l'accuser à la place de Parrish (à présent blanchie, mais reconnue coupable pour perturber le vrai méchant). Mais c'est trop simple et sûrement pas ça. Alala.

Rambling/theory : et si Liam était dans le coup ? Parce que clairement, le petit montage final, avec Liam qui débarque tel un chevalier blanc PILE au moment où Parrish gueule qu'elle va avouer tout ce qu'ils veulent pour qu'ils arrêtent... Scène suivie de ses aveux à proprement parler, sous couvert de perturber le vrai terroriste, le tout orchestré par Liam... comment dire... Coïncidence, mes fesses quoi. Reste à savoir les implications des uns et des autres. Mais Liam je le sens pas. Ne jamais faire confiance aux figures paternelles.

10 octobre 2015

The Leftovers - 2x01 - Axis Mundi

Je suis plutôt sur le cul. C'est parfois artificiel, souvent très très bizarre, mais c'est ultra prenant, et on voit pas du tout l'heure passer. Ils m'ont coupé l'herbe sous le pied, un truc concret ; la scène d'ouverture est ultra-cheloue puissance 12, on en est à se demander si on ne s'est pas trompé de série, mais la musique opère la transition, et on retrouve le présent. 3/4 de l'épisode avec de nouveaux personnages, il fallait oser, mais c'est drôlement plaisant. Le vernis de normalité et de bonhommie s'écaille un peu plus à chaque scène, et les détails s'articulent pour former un contexte drôlement lugubre, sous couvert de ville et de famille parfaite. Quand arrivent les personnages de la saison 1, on est limite déçu, parce qu'on n'a le sentiment qu'on n'a plus besoin d'eux, que toute leur histoire a été épuisée, et que les nouveaux sont bien flippants comme ça. J'ai adoré qu'ils soient sur la brèche entre réalité et fantastique pendant l'ensemble de l'épisode, et qu'on n'ait plus aucun moyen de contrôler ce qu'on nous raconte. La saison 1 jouait sur les points de vue, ici c'est plus éclaté. On suit les pas d'un repris de justice athée anti-miracles, mais tout ce qu'on nous présente nous fait douter. Une excellente reprise, donc ; je leur fais confiance à 200 %, même si c'était bizarre du début à la fin.

Questions qui me taraudent à ce stade : Kevin est-il schizophrène ou autrement perturbé, entend-il toujours des voix ? Pourquoi ce type vit sur un pilier à l'entrée de la ville, et cet autre dans une caravane à la sortie ? Et qui c'est ce gus en Australie ? Qui a fait la tarte, et était-elle empoisonnée ? Où est le grillon ? Qu'y a-t-il dans le paquet ? Et comment il s'est blessé ? Lui aussi, il a des absences ?

Quelques remarques en vrac : ils sont vraiment manipulateurs, les petits filous. Il y avait une belle continuité avec la saison 1, dans tout une série de motifs vraiment subtils ; le cadeau que l'on n'ouvre pas/conserve après une tragédie, l'image du bras blessé (on avait déjà eu un écho entre le père et le fils, ici c'est le flashback du début et le broyeur à ordures...). Et si on en parlait, de ce siphon ! L'image même du lac vidé à la fin, était sensiblement la même que celle de l'évier ; la douleur à l'idée de perdre un enfant, qui serait plus importante que de se faire arracher un membre... L'histoire du grillon dans la maison était sensiblement identique à celle du cerf qui détruit la cuisine des Garvey. L'intrusion de l'autre, de la nature, dans un lieu intime et privé. L'obsession avec quelque chose qui n'est pas à sa place (cf. le chien). Bref bref bref. Cette série me bousille le cerveau.

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3 septembre 2015

Hannibal - 3x13 - The Wrath of the Lamb (finale)

Shitfuck.

"Ils vont pas faire ça ? Ils vont pas faire ça ??? Fuuuuuuuuck. Ils ont fait ça."

J'avais bien le film en tête, et je trouvais ça un peu dommage qu'ils suivent la trame quasiment à la virgule près, même s'il était très sympathique de retrouver des échos, des bribes de répliques et autres scènes. Mais je me disais que pour un finale, c'était un peu mou du genou de se contenter d'adapter le bouquin/refaire ce qui avait déjà été fait deux fois au cinéma. Et... wow ils ont totalement dépassé mes espérances dans le renouvellement et le fuckage de cerveau. A partir du moment où Dolarhyde pas mort vient voir Will, et qu'ils manigancent contre Hannibal, je me suis dit chapeau, ils m'ont eue. Et ils ont continué de m'avoir jusqu'à la fin, qui était à la fois grandiose et ridicule, en un mot, parfaite. Ce combat final, tout ce sang, le mélange des hallus, de la réalité, le tout entrecoupé de dialogues et de regards digne d'une fanfiction de midinette, c'était un moment de pur bonheur... La fin m'a laissée sur le cul malgré le spoilage sur tumblr (!!!) et la 2e fin est vraiment très perplexifiante. Je suis confusion.

J'aime tous les échos d'un bout à l'autre de la série, les motifs, les répétitions, les jeux de miroir. Je pense que le début de la saison 3 avait du mal à fonctionner justement parce que le miroir était brisé, et qu'ils cherchaient tous les deux à fuir ou détruire l'autre. Ça pouvait pas fonctionner, pas après deux saisons de je t'aime moi non plus. Et je suis contente que la fin de la série boucle la boucle.
La référence à Barbe Bleue était jolie, et la frustration et la jalousie de Bedelia palpables - la référence existait depuis un moment déjà, mais c'était intéressant de l'entendre verbalisée.

*Murder husband gets shot in front of him*
Red Dragon *points a gun*: "Don't run, I'll catch you."
*Sips wine*

Seeeee.

Du coup la fin rend plein de fics cheloues totalement canon a posteriori, c'est adorable...

"And who knows? American Gods may be a big hit for Starz, and they may owe me a favor, and maybe they’ll green-light a Hannibal miniseries. Who knows what will happen?" - Bryan Fuller
That's a shitty thing to say...

“My compassion for you is inconvenient” ≈ "I love you."

21 août 2015

Teen Wolf - 5x09 - Lies of Omission

Ouuuh. Tout le monde répète que cette saison est moins bonne, alors j'ai tenté très fort de trouver l'épisode mauvais, mais non, c'était palpitant, bien joué, pseudo-artistique, avec plein de pistes, de mystères et de baston. Les mensonges multiples, on se serait crus dans un épisode de Supernatural, ça donnait vraiment mal au cœur. La fin est un pendant inversé de la scène du 306, les flammes en moins. C'est d'autant plus cruel que Theo a menti parfaitement au shérif (cette scène !), ce qui rend ses actions encore plus confuses. Ça ne m'étonnerait pas qu'il cherche à utiliser les pouvoirs de Parrish/du Nemeton pour ramener sa soeur d'entre les morts, ou une connerie du genre. Beaucoup de questions, beaucoup de très belles scènes. J'ai vraiment aimé, même en essayant de voir les défauts constamment.

Cela dit non, il avait pas l'air de savoir que c'était Parrish. Ou alors il joue bien son double jeu.
Autre théorie (de merde) : Parrish transforme le Nemeton en émetteur inversé, pour repousser les créatures de Beacon Hills (Kira et Malia sont parties
, le Scott-pack vole en éclats...). Mais questions : en est-il conscient, ou est-il manipulé ? Quel serait le endgame de tout ça ? Aider les DD ou sauver les "vrais" loup-garous en leur permettant de fuir ?

10 août 2015

Killjoys - 1x08 - Come The Rain

Oh, Syfy, don't fuck this up...

C'était un excellent épisode d'une petite série qui se révèle bien plus prenante et subtile que la bouse qu'est Dark Matter. A chaque fois c'est un plaisir sans fin, parce qu'ils jouent avec les codes, parce qu'ils ont créé un monde orchestré et crédible, dans lequel évoluent des personnages vraiment attachants. Un très bon épisode tout en subtilité pour faire suite à l'énorme épisode sept.

Quand Dark Matter a commencé, avec son vaisseau en carton et les scénaristes de Stargate Atlantis au générique, j'ai repensé à ce qui m'avait permis d'accrocher à SGA. Le moment où les personnages deviennent des gens pour lesquels on a de la peine, pour lesquels on a peur ; pour SGA, c'était le 103. Presque-tuer un personnage, il n'y a rien de mieux pour le rendre appréciable, le concept même du whump. Pour Killjoys, il y avait du whump dès les premières minutes, mais ça restait trop superficiel, traité sur le mode de la plaisanterie. Il y avait bien les menaces de Kryten, mais ça restait juste ça, des menaces. Et puis ils ont commencé à massacrer les personnages, de plus en plus sérieusement.

Cet épisode, c'était le test pour voir si on restait dans de la caricature (jouissive mais débile), ou si on s'enfonçait dans un truc trop sérieux et sombre. Et ils ont réussi à se frayer un chemin entre les deux et faire quelque chose de génial de bout en bout. J'aime que tous les petits éléments semés ça et là depuis le début trouvent une explication ; la présence de Powter sur Westerley, dans un trou, les manigances des religieux masochistes, et même la petite phrase lancée comme ça dans le 107 à propos des pieux et de la pluie. Au début, j'ai pensé que ça serait un épisode low cost, avec deux groupes distincts enfermés pendant tout l'épisode, à blablater, mais c'était bien plus grand que prévu, avec le partie dans les égouts, et plein d'évocations du passé des personnages. La fin était cruelle en plein ; quand un personnage charmant qui passe son temps à plaisanter se met à s'énerver, c'est glaçant. Les mots sont durs, mais il a raison. Là encore, bel écho avec la jeune ingénieure martyr du 104.

Cette série doit avoir une suite. S'ils renouvellent Dark Matter mais pas Killjoys, on marchera vraiment sur la tête. Longue vie au whump.

1 août 2015

Killjoys - 1x07 - Kiss, Kiss, Bye Bye

Hnnnng. C'était extra. Tout ce whump, tous ces guests canadiens sortis de nulle part (Amanda Tapping ! Marc O'Brien !). Au début de l'épisode, j'étais moyennement emballée. Les décors étaient kitch, tout allait trop vite. Mais bon, ils ont whumpé Johnny sans qu'on leur demande rien au bout de 5 min d'épisode, donc ça passait. Et plus l'épisode progressait, plus c'était chouette tout plein, et flippant, et sincère dans sa connerie. Faire des trucs ringards et clichés et un peu débiles, mais les faire à fond, voilà ce que j'aime. Briser les personnages, les rendre heureux pour les massacrer psychiquement deux minutes plus tard. Ils y vont vraiment pas avec le dos de la cuillère, et heureusement que le vaisseau est intelligent, sinon je donnais pas cher de sa peau, au Johnny. Bref, cet épisode ira rejoindre le panthéon du whump 2015, juste derrière le Battle Creek. Comme quoi ce sont les trucs les plus bateaux qui marchent le mieux ; le coup du personnage reprogrammé et transformé en machine à tuer, qui s'en prend à son propre équipage, c'est une trope terrible, parce que ça a été fait mille fois avant, mais si les personnages sont sympathiques, ça marche à tous les coups.

5 juillet 2015

Dark Matter - 1x04 - Episode Four

C'était long, mon dieu que c'était long.

J'ai passé tout l'épisode à essayer de mettre le doigt sur ce qui n'allait pas. Pourquoi une jolie série de SF écrite et réalisée par des gens que j'ai adulé pendant ma jeunesse est aussi laborieuse et chiante ?
Déjà, il y a les personnages. Pas les a
cteurs, car ils ont tout autant des têtes de cons que ceux de SGA ou SG1. Mais les personnages, bon sang, ils n'ont aucun intérêt. Techniquement, c'est normal car ils n'ont aucun souvenir, mais c'est super handicapant pour le développement d'une certaine empathie nécessaire pour en avoir quelque chose à faire. Du coup, ils sont trop nombreux, et il n'y a pas vraiment de rôles bien définis. J'aime les clichés, je l'ai toujours dit, et là à part le maniaque des armes, on n'a aucun personnage-cliché. Il n'y a pas de "Sheppard-type", le style ex-militaire rebelle, whumpeable car héroïque. Il n'y a pas de leader intéressant, pas de scientifique décalé. C'est un espèce de magma immonde et tout est partagé entre tous les personnages, du coup c'est naze.
Ensuite, il n'y a pas de fil directeur solide. Ça se veut feuilletonant, mais ça dilue l'intérêt rapidement. Les épisodes n'ont pas une nouveauté, un problème, une résolution. C'est brouillon et plein de blancs. L'idée est sûrement de construire un grand mystère transcendant et d'ajouter des éléments de résolution à chaque épisode, mais ça manque d'étapes bien définies pour s'y retrouver. J'aime les épisodes bornés, "planet of the week", avec de vraies péripéties.
Enfin, visuellement, c'est laid. Hypra laid. Tout a déjà été fait en mieux dans Doctor Who il y a dix ans (bon sang, déjà dix ans !!). Là encore, je comparais mentalement avec SGA (qui était très très laid et carton pâte, soyons honnête, le concept de la planète alien/forêts canadiennes, etc) ; il n'y a pas grand chose d'inventif dans ce qu'on nous montre, et ça fait globalement toc. Le problème, je pense, c'est qu'on n'a pas de point de référence, et que les technologies sont pas vraiment uniformes. Killjoys réussit bien mieux pour le coup, car tout bordélique et musicalement laid que ce soit, il y a une profusion, une inventivité et une cohérence qu'on retrouve pas ici.

Je continue uniquement parce que voir tous ces noms connus au générique me file une nostalgie pas possible, et que David Hewlett est censé faire un caméo mais je sais pas quand.

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