Techniquement, c'était très mauvais - aucun rythme, combats pas vraiment crédibles, plein de blabla. Mais... l'ensemble se tenait, si l'on peut dire. Le thème de l'épisode, ce qui fait un soldat, la force d'un ordre direct, l'aveuglement, la nécessité d'avoir une cause à laquelle se rallier... C'était bon. Le mystère avance un tout petit poil, avec les motivations de Randall et ses flash backs personnels. Un épisode pour faire avancer les choses, on va dire.

Tout du long, je pensais à Supernatural, et à The Walking Dead. J'ai eu du mal à rentrer complètement dans l'épisode, à cause des défauts. Tout du long je me disais, wow, cette scène serait plus cool avec des zombies, wow did they say Monroe's bedroom?, yah, massacre au sabre, cool, elle a pas laissé son arbalète... Tout du long, je pesais la nullité et le bleh pour voir si ça égalait SPN ou pas, si ça méritait du flail ou pas. Et... bah oui, ça mérite. C'est plein de failles, mais c'est suffisamment grandiloquent dans son propre marasme pour que j'adhère.

What the fuck is going on? Bwaaaaah.

Un peu moins émotionnellement bouleversant que le précédent, parce que l'accent était davantage mis sur la chouette intrigue sorcier et de son familier, mais traumatisant quand même, pour tous les sous entendus, pour les horribles flashbacks, pour le sentiment écrasant qu'ils de nouveau ensemble, comme avant, comme au début, comme toujours. Et la fin achève de piétiner ce sentiment à grand coup de secret de merde - un putain de grand classique. Cette saison devient réellement géniale.

THIS IS SO PERFECT IT'S MAGNIFICENT. MY FANGIRL'S HEART JUST EXPLODED.

Le début, j'ai flailé comme une malade. Dean et sa chambre, le fait qu'ils aient fait de l'observatoire leur base arrière, et juste la justesse magnifique de cette nouveauté qui s'inscrit parfaitement dans la mythologie générale du show. La photo, c'était triste à n'en plus finir, et toutes les autres allusions à la famille tout du long de l'épisode étaient comme des coups de poignard directement dans mon cœur de fangirl. "You're better than Dad. I believe in you." Oh god, la perfection, la justesse. Encore un épisode qui reviste mais pas vraiment, qui amène de nouveaux éléments sans que ça fasse con ou téléphoné, et surtout qui est canon du début à la fin, que ce soit dans les éléments humoristiques ou dans le très sombre. L'ombre de Crowley plane même quand il n'est pas là, et reprendre l'histoire du pacte, en version cluedo dans une famille à problèmes, c'était bien vu. Mais la fin. Putain la fin j'ai flailé comme pas permis. Parce que c'était tellement auto-référentiel et tellement parfait à la fois - lampshading de Dean : l'un de nous crève à chaque fin de saison, ça sera moi. Et Sam, merveilleux sublime Sam, un Sam comme on avait pas revu depuis la saison 3, depuis pre-Ruby II, un Sam pour qui la famille est tout, bordel, Sam dit FUCK THAT, la saison a été renouvelée, tu vas pas creuver, et moi non plus, et c'était beaaaaaaaaaaaaau. *o*

But, they should have mentionned the amulet at the beginning. In my mind-canon, Sam just left it on the desk, between the photo of their mom and the lamp. Just because.

Wahou. Bon, j'ai passé l'épisode à analyser mentalement comment se comportait le nouvel ordinateur, donc ça n'a pas trop aidé, mais c'était un excellent épisode, qui à mon sens relance la série d'une pichenette, dans une direction intéressante à défaut d'être originale.
J'ai surkiffé que Garth comprenne "Tool" au lieu de "Thule" au téléphone, parce que c'est comme ça que je l'entendais avant de percuter...
J'ai adoré l'observatoire abandonné, et Dean comme un petit fou, et Sam qui se prend pour un homme de lettres. Les scènes à la bibliothèque étaient drôles et pleines de rythme. Le jeune était drôle, toute l'histoire des Nazi nécromanciens et des rabbins guerriers, c'était à la fois amusant, classique, et intéressant. Pourquoi pas, j'ai envie de dire.
Et le Golem était chouette. Enfin une créature mythologique nouvelle dans Supernatural, ça doit bien faire deux saisons que c'était pas arrivé ! Donc bon, du très bon tout ça.

Cet épisode *o* C'est le genre d'épisode qui rachète une saison entière, voire deux. C'est le genre d'épisode qui me fait dire qu'ils ont pas totalement oublié l'origine du show. Le genre d'épisode qui me fait aimer cette série plus que tout.
Les 56 premières secondes, le previously, a réussi à me traumatiser complet. Parce que c'était parfait, toutes ces scènes du passé, tout ce que la série n'est plus. Et puis l'épisode s'est lancé, et soudain on retrouvait tout ce qui faisait jadis la série. Les démons, la magie, la famille. C'était simple et triste, tragique comme du Supernatural old school.
Pour une fois, la mythologie était entièrement revisitée, pleine de angst et de clins d'oeil à demi finis, mais pas massacrée. Pas d'incohérences, ils revenaient pas sur les faits établis, ils creusaient juste un tout petit peu plus. Ça m'a fait prendre conscience à quel point Papa Winchester était une figure importante, même mort depuis tant d'années. C'était plein de nostalgie et de fatalisme.

Encore une fois : la fin, bordel, la fin est juste énorme.
Cet épisode, avec ses jeux de rôle médiévaux, je pensais qu'il me ferait chier, or après coup, je pense que c'est le plus drôle de la saison, so far. Dean s'amusait vraiment énormément, et ça faisait plaisir à voir. Charlie (Felicia Day) est toujours aussi charmante. L'intrigue était pleine de surprise et d'originalité (ils m'ont entendu râler contre l'absence de monster of the week, sûrement), c'était chouette.

La fiiiiiiin la fiiiin. Elle rattrape tous les moments bleh et les faux raccords de l'épisode.
Toujours plein de mystères, Cas toujours plus louche que jamais. Pas beaucoup de réponses, malheureusement. Et pi ça serait bien qu'ils bannissent démons et anges dans leurs contrées respectives, au moins on pourrait avoir de nouveaux "monster of the week" un peu inventifs... Enfin bon.
Pour le coup cet épisode servait absolument à rien, à part à faire une charnière entre la première et la 2e partie de la saison. Ça m'a rappelé le post-hiatus de la saison 4, en moins bien.

Commençons par débroussailler un tout petit peu le contexte : une série sur la CW, totalement auto-référentielle (un show dans un show), avec une actrice de Supernatural et un acteur de Vampire Diaries, deux autres shows de la CW. Le tout joliment emballé pour convaincre à peu près tous les fans de la chaîne.
L'ensemble a un je-ne-sais-quoi qui fleure bon les années 80, et coïncidence ou pas, l'épisode de VD que j'ai testé cet aprèm se tapait un petit délire 80s pour une raison incertaine, enchaînant The Cure, Bon Jovi et des références à Princess Bride. Le transfuge de VD me convient tout à fait comme personnage principal. L'autre transfuge, c'est Alona Tal, alias feu Jo Harvelle, et la revoir m'a fait mal au cœur pendant quelques minutes, avant d'oublier et d'entrer dans cette nouvelle série.

Le coup de la série dans la série, l'allusion aux fans, ils l'avaient déjà fait (plusieurs fois) dans Supernatural. Là, c'était moins caricatural, et plus flou - les interventions publicitaires flippantes de Billy Grimm (joué par le génial Robert Knepper), le chef de la secte de la série télé, m'ont vraiment fait penser à X-Files, comme pas mal d'autres passages. C'est cliché, c'est cheesy, c'est déjà vu, c'est 80s à fond. Et ça me semble assez intelligemment fait pour qu'on puisse penser que c'est volontaire et réfléchi.

A voir si ça tient sur la durée, parce que pour le coup, c'est un pilote fort fort mystérieux, avec plein de pistes et de perches lancées au spectateur. En tant que fangirl, en tant que fan de SPN qui a perdu des après-midis à faire des captures d'écran de petites étoiles dans les backgrounds de certains épisodes pour poursuivre joyeusement des théories inabouties, je me sens visée, et je me sens choyée. Et c'est assez dérangeant.

Le plus amusant, c'est que la série dans la série (celle où jouent les personnages joués par Tal et Knepper - vous suivez ?), elle m'a drôlement fait penser à The Following. Je sais pas si c'est voulu, cette caricature, ou si c'est totalement accidentel, mais c'était vraiment drôle. Et limite plus flippant, incisif et juste. Parce qu'ils s'emmerdent pas d'explications et de justifications. C'est comme ça et puis c'est tout, suivez le mouvement ou abandonnez on en a rien à faire. Voilà le sentiment qui se dégageait de l'ensemble. Ça, et un vague relent de shows annulés un peu merdiques. Mais j'aime bien les shows annulés, et je suis en plein dans un passage nostalgie des 80s, donc personnellement, je dis banco.

(HS : Knepper porte un médaillon dont j'arrive pas à faire de gros plan satisfaisant mais qui m'a narguée tout du long en me faisant penser fort fort fort à l'amulette.
Les parallèles avec Supernatural sont juste trop nombreux, ça donne mal à la tête. Tout le mystère autour du showrunner que personne n'a jamais approché crie "Kripke", et c'est tellement plus satisfaisant que le vieux de The French Mistake.

Awww et j'avais pas vu mais le 4e mur a pris un coup dans la gueule à la fin, le producteur annoncé au début du générique de fin, c'est le showrunner mystérieux du show dans le show *o*)

Ooooh oooh. C'était bon. Un peu bancal, et par moment j'ai eu des éclairs de lucidités où je me disais "putain je regarde un show de la CW et je kiffe, putain ça craint", mais le reste du temps c'était juste du flail de fangirl hyperactive. Parce que whump, parce que angst, parce que le parallèle flashbacks/purgatoire/moment présent est nettement plus évident qu'avant, parce que j'aime Benny (vampirate !!) et qu'il y avait la juste quantité de gore, de panique et de réflexion. Yavait du saaaang, des menooooottes, de la musiiiiique, le tout en Louisiane, représenté de manière totalement kitch et sans le sou, et j'ai kiffé, et tant de rebondissements *flaile*

Mais je pense qu'enchaîner les 8 premiers et finir sur celui-là, comparé à reprendre après deux mois de pause et finir sur ça, ça doit pas rendre pareil. Là, ils auraient fait à peu près n'importe quoi, je pense que j'aurai kiffé, tellement ça me manquait, intérieurement, fangirlistiquement. Voilà pourquoi j'arrête toujours avant la mi-saison, pour SPN, toujours déçue par les pré-hiatus. Je vois les défauts, je vois qu'ils ont merdé leur maquillage, que certains plans sont mal foutus, qu'ils ont aucun moyen, etc etc, mais... je m'en fous. Ce show me ratatine le cerveau, parce que d'un côté je me rends compte que c'est très bleh, et d'un autre j'ai envie de flailer et de théoriser sur tout. C'est devenu tellement un truc important, mythique, qu'ils pourraient raconter des histoires de carottes mangeuses d'hommes et ça me ferait pas sourciller.

Les flashbacks étaient intéressants, pour établir un parallèle Sam/Dean, la gestion du deuil, que faire quand on est seul, que signifie la famille, que faire passer en premier. Dean protège Benny, il l'a intégré au cercle familial ; Sam veut protéger Amelia (ce nom, alala que j'aurais aimé que sa maison ait des pièces en trop, mais passons), il veut faire partie de sa famille (cf. le dîner raté avec le beau-père, et tout ce que ça implique). Là, j'ai vraiment kiffé le twist qui veut que Dean se soit "servi" d'elle pour éloigner Sam, parce que dans le fond ça veut dire qu'il l'a intégrée dans le cercle ; il estime que Sam doit comprendre qu'il protège Benny (et c'était plus ou moins le cas jusqu'à ce que Martin pète un petit plomb), et lui considère Amelia. J'ai vraiment envie de savoir où ils vont nous mener avec ça, du coup, alors qu'à la base j'en avais un peu rien à faire de cette copine. (+ tout le miroir inversé de la relation Dean/Lisa qui transparaît en filigrane, voire de la relation John/Mary, si on va par là, les mentions au père étaient vachement claires dans l'épisode précédent).

Je veux vraiment savoir qui est cette Naomi au paradis, et pourquoi elle me fait limite plus flipper que Zachariah. Le fait qu'elle n'existe pas, dans le fond, autrement qu'à travers Castiel (dans sa tête, même, pourrait-on dire), la rend encore plus intangible et dangereuse qu'un Zachariah manipulateur à la It's a Terrible Life (oh putain cette saison était trop éprouvante pour les nerfs, avec l'odieux Alaistair et tout et tout).

En fait ce qui manque terriblement depuis la fin de la saison 5, c'est l'absence de méchant digne de ce nom. Personne n'arrive à la cheville du YED ou d'Alastair, niveau flipperie sans bornes. La saison 5 et la mockapocalypse et les cavaliers (awww Death *o*), la saison 3 et le endgame flippant à mort. Depuis, c'est flou. Oui, j'oublie Lucifer, mais j'ai jamais vraiment adhéré à Lucifer. Pour moi c'est un charmeur, un rêveur, un rebelle, mais pas un méchant dans le sens "supernatural" du terme. C'est devenu trop flou, depuis les anges, la frontière bien/mal, méchant/allié. Même Leviathan!Castiel ou Crowley (qui sont excellents, dans le concept, etc) sont pas satisfaisants en méchants, à mes yeux. Du coup là, on a pas de vrai endgame (un truc flou à base de "on va peut-être pouvoir fermer les portes de l'enfer", VLAN Buffy comparaison de fou), pas de méchant concret (Crowley ? la meuf dans la tête de Cas ? ...), pas de consistance dans la ligne directrice. Ça manque. Mais ça me fait cogiter encore plus, tristement.

A chaque fois que j'arrête cette série pendant un petit moment, je me rends compte à quel point elle m'avait manqué quand je reprends. C'était pas parfait, pas mal de trucs moches (les flashbacks tout fuzzy tout bizarres...), mais l'ensemble était très plaisant. Drôle (l'aspect cartoon était bien mené, avec du gore drôle, c'est pas souvent ces derniers temps), Dean est tout joyeux-sérieux, Castiel est paumé complet, et Sam vit dans sa tête. Et tout du long j'avais envie de leur dire "NOW KISS", mais ça me ressemble pas, c'est un peu bizarre. Sam et Dean, séparés, ça fonctionne pas.