MASSIVELY AWESOME WITH AWESOMENESS ON TOP. WHY COULDN'T THE WHOLE SEASON BUT JUST LIKE THAT EPISODE OHMY IT WAS JUST TOO GOOD.

‎*FLAILE*

Tout, TOUT, était bien. La ringardise absolue, les clichés de malade, la référence à Deadwood, Dean qui vit son fantasme en direct, les costumes, les allusions à cause des costumes, le fait que tout le long je pensais à une pic-fic awesome, le Cas-whump, la fin naze, puis la fin awesome par derrière.

Bon, promis, c'est pas par esprit de contradiction, mais j'ai plutôt aimé cet épisode, tout vide et mal foutu qu'il soit. L'intrigue, c'est du classique réchauffé à mort, on se croirait dans du sous X-Files mal filmé (en plus avec Skinner/Papy Campbell, c'était perturbant). Les morts étaient nulles (surtout la red shirt qui meurt en premier alors qu'on en a rien à foutre d'elle...). Le coup de l'électricité pour faire sortir les vers qui possèdent les gens, c'est un poil moins classique, mais ça sent le peu de moyens.

MAIS !
Ce que j'ai aimé dans cet épisode, c'est qu'il apportait plus à la mythologie des hunters qu'à l'histoire bofbof du fil rouge de la saison, à savoir la créatrice des monstres. J'ai aimé la fin, parce qu'elle rappelle très très vaguement la phrase de Dean qui revenait sans cesse au début des épisodes, dans les saisons précédentes. Elle rappelle ce que j'aime dans le principe même des hunters.
C'est aussi à cause de ça que je supporte plus qu'ils parlent de "job" et plus de "hunt".

C'était génial. Doux amer, drôle, méchant, intelligent, triste. Je m'étais spoilée tout plein, mais de voir l'objet fini, c'est quand même chouette. Un bel épisode, différent du reste, mais bizarrement ça fonctionne. Parce que ça renvoie à pourquoi on aime non pas les acteurs ou le show, mais bel et bien les personnages. Ce sont les seuls éléments réels du début à la fin, le reste c'est du toc, c'est drôle, c'est à double sens, on a complètement fait voler en éclats le 4e mur, mais ça reste l'histoire des Winchester. Sera n'est même pas là. Non, là, pour le coup je suis contente, j'ai rien à critiquer.

C'était un des rares épisodes de la saison où les trucs pas bons (la mort de Misha, les blagues nulles sur qui s'occupe de la série, etc.) étaient occultées par l'ensemble. L'idée. L'amour que j'ai pour les Winchester. Je pense que pareil, dans les saisons précédentes, il y a toujours des trucs nazes, mais qu'on les passe sous silence parce que le reste est bien. Parce qu'on a envie d'y croire.

La fin avec les anges, c'est naze. Mais à la base, j'aime pas Baltazar, et j'aime pas l'acteur, et j'aime pas cette histoire de placard à armes qu'on nous sort subitement de nulle part (même si le gardien était super badass), et j'aime pas Raphael (mostly because j'ai oublié son rôle dans l'histoire et/ou si on l'a déjà vu).

J'aime que tout le monde se fasse tuer, parce que j'aurais été ultra méga triste si le "monde" dans lequel ils se sont retrouvés était le nôtre. Techniquement, ça pouvait être le cas, vu que tout fonctionne en miroir, et quand ils en sont venus à parler de l'absence de montres, de hunters, de l'enfer... C'était juste too much pour mon petit coeur, je pouvais pas accepter ça. Le fait qu'ils soient tous tués, à mes yeux, c'est pour bien signifier que c'est pas la "réalité", et que donc, par opposition, le monde d'où viennent les Winchester n'est pas faux.

Par contre j'ai adoré tous les à côtés, la tronche de Dean devant tous les props, les fausses Impala, le maquillage... Je pensais pas que j'aimerais, parce que je suis pas vraiment au courant de grande chose, j'ai pas mis les pieds dans le fandom RPS, je suis pas fan de l'idée, je stalke pas les acteurs. Et pourtant ça fonctionnait bien, pour une non-fan comme moi. Je suis une fan des personnages fictifs, que je veux réels.

Et Ruby passe pour une pouf/bitch, ce qui était juste parfait.

Episode quasiment irregardable à cause du son foiré. Une horreur.
Quelques trucs excellents (la voiture possédée dans ma tête c'est un clin d'oeil à X-Files, mais ça fait tellement longtemps que j'invente peut-être), mais tout un tas de niaiseries pas bonnes. Et le putain de sale flashback niais. Par pitié.

L'intrigue est tellement simplette que c'est le plot de Stir of Echoes, le medium en moins. Y avait quelques trucs drôles, mais le subplot avec Lisa était à gerber. Autant j'aimais bien son personnage, autant là je peux plus. Mais j'étais au bord des nerfs à cause du son, donc bon...

Ça par contre c'était drôlement mauvais... ou si mauvais que ça en devenait drôle, je sais pas.

J'aime pas le principe des flash-backs, et leurs effets de caméra étaient insupportables passés les cinq premières minutes. Le principe des souvenirs qui sont un prélude à l'effondrement du Sam-wall, c'est débile, et la fin est ridicule, pour le coup j'ai rigolé, alors que c'était censé être dramatique (enfin je suppose).

L'intrigue était trop complexe, et le monstre pas assez exploité (pour tout dire, à la fin pendant le monologue de l'ex-shérif, j'avais Born This Way dans la tête... fail quoi). J'ai pas aimé les allusions sexuelles continues, c'était juste... malsain ? Pas bien. Pas normal. Mais c'est le but, donc on va rien dire.

Le climat n'allait pas non plus - on passe d'un squat ouvert aux quatre vents, avec une absence cruelle de veste en cuir, à un jardin enneigé... whut ?

C'était hum... bizarrement très bien. Peut-être parce qu'on repart sur une formule plus classique, Sam en danger, Dean en protecteur, et un secret de merde au milieu. Parce que c'était drôle, et qu'il y avait de la bonne musique. Parce que ce dragon m'a fait penser à une grande pic-fic.

Pas fan de la fin, pas fan des effets spéciaux. Mais c'était moins pourri que ce à quoi je m'attendais.

Je sais pourquoi ça va pas, pourquoi je suis passée de "oh, c'est chouette qu'il y a des nanas scénaristes sur SPN" à "putain mais TUEZ cette conne de scénariste de merde!!"

C'est parce que cette saison, elle est tellement bricolée avec des bouts de ficelle trempés dans du caca, qu'on se sent en droit de TOUT critiquer. Ça n'avait jamais été le cas, avant.

Je veux dire, on a râlé parce que Bela était un personnage de merde. Mais elle était incidentale, et on la voyait peu. On a tous râlé contre Ruby II, la saloooooope, mais parce que c'était une méchante.
On a râlé râlé mais jamais on n'a eu envie de jeter des cailloux aux responsables, parce que c'était soit maitrisé et voulu, soit le tir était rectifié avant que ça fasse trop mal.

Là, c'est juste pourri. Et c'est pas en six pauvres épisodes affublés de noms INFECTS que ça changera quoi que ce soit.

Il faut se rendre à l'évidence, cette série est morte. Et même pas morte de sa belle mort, ou morte parce qu'arrêtée pour faute de budget (ce qui aurait permis de rendre responsable quelqu'un d'extérieur à la série). Non, elle est morte sur pied, confite dans la merde.

C'est plus du Supernatural, c'est de pauvres acteurs obligés de jouer parce qu'ils sont sous contrat et qu'apparemment ils ont trop besoin d'argent/pas les couilles de dire que c'est de la merde/même pas la jugeote pour s'en rendre compte.

Je me disais que ce finale de la saison 5, très honnêtement, on pouvait tout jeter et n'en garder que l'arrivée de Dean à bord de l'Impala au son de Rock of Ages de Def Leppard. J'en ai eu les larmes aux yeux, tellement c'était l'essence même de Supernatural qui nous sautait au visage, d'un coup.

Le reste... C'est pourri. Le finale entier se traîne, et la fin est des plus étranges : happy end low key, vaguement acceptable, et encore (Dean chez Lisa, qui vit son apple pie life en pleurant le sacrifice de son frère, après avoir évité la fin du monde) et paf, un élément rajouté à la va-vite par-dessus pour laisser la porte ouverte à la saison sans Kripke (le frère est pas mort tralala).

J'essaie sincèrement de comprendre si cette fin aurait été la même si Kripke était parti mais que la série se soit arrêtée au bout de 5 saisons. Est-ce que c'est cette fin qu'il avait envisagée pour sa série ? Vraiment ? J'ai du mal à le croire. A mon sens, la saison 5 est self-contained, elle marche à part.

De là à dire que le finale de la saison 4 aurait fait une bonne fin générale, il n'y a qu'un pas... Un gros pas, mais j'assume. Ce finale, qui se terminait sur rien, sur du blanc, la lumière de Lucifer, il était tout simplement somptueux. Parce que ça réglait (vaguement, à demi-mots) le conflit ouvert entre les deux frères, parce que Ruby II se faisait trucider, parce que c'était plein de potentiel, et que ça aurait pu partir dans toutes les directions. C'était réjouissant, tout en marquant le début de l'apocalypse à proprement parler...

La saison 5, elle part du postulat que Dieu/un démiurge existe, et s'ouvre sur un deus ex machina (Castiel, Dean et Sam sauvés par une force supérieure non révélée). C'est gros à avaler, quand même, mais pourquoi pas.

Du coup ça justifiait tous les épisodes vraiment barjos auxquels on a eu droit (Changing Channels, the Real Ghostbusters...). L'auteur (ie Kripke) s'inscrit dans la série par l'intermédiaire de Chuck. Et la fin, c'est un peu la conclusion, le clin d'oeil, le coup de chapeau : Chuck en savait bien plus que ce qu'il nous disait, et pouf il disparait sans qu'on sache avec certitude ce qui s'est passé pendant toute cette saison (gros sentiment de WTF quand même, mais j'ai aimé).

En allant vraiment plus loin, on pourrait même avancer que la série s'est méta-isée (ahah néologisme foireux) et que la saison 5 n'existe pas, ou seulement à travers les livres de Chuck. Ce qui ferait que le vrai finale, c'est celui de la saison 4, et qu'en fait, ils sont tous morts. Point.

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Du coup, la quête de Dieu tient toujours, techniquement : il suffit aux personnages de retrouver Dieu/Chuck/Kripke (avec l'amulette, bien entendu), de tuer l'affreuse sous-fifre qui a pris sa place, et hop, tout va bien, on peut remettre la musiiiiique.
u_u"