Mais comme je me suis laissée avoir, mais un truc concret :O
Pendant au moins 1/3 de l'épisode, je râlais dans mon for intérieur, que ça ressemblait au 5x04, et aussi à plusieurs autres, que ça faisait un effet de déjà-vu, que j'aimais pas cet exorcisme vitesse rapide, que j'aimais pas le fait qu'on trouve des prophètes à tous les coins de rues.
J'ai quand même apprécié les parallèles qui existent entre fiction et réalité, entre le SPN!univers et notre réalité. D'un point de vue psychologique, c'était bien amené ; qu'est-ce qui pousse les gens à faire des trucs aussi affreux sinon la foi, et le fanatisme de toute sorte ?
Je l'avais un peu vu venir, le coup de "the whore of Babylone" (faut dire que c'est un de mes passages préférés de l'Apocalypse (haha)).
Castiel "on a bender" c'était énorme ; pendant tout le long j'avais envie de faire des \o/ pour Castiel, l'ange déchu, drunk, pathetic, wounded and faithless. \o/
Michael Shanks, OMG. Petite pointe au coeur quand j'ai vu son nom au générique. Et puis... j'ai passé une moitié d'épisode à le chercher -_-" Je l'avais pas du tout reconnu (faut dire que le type qu'il joue je suis partie en me disant qu'il ressemblait à Rick Grimes donc ça m'a induit en erreur).
Mais la fin ! Mondieu ! Juste, trop horrible. C'est monté comme une vague, et je m'en suis pris plein la tronche, encore une fois, alors que je m'y attendais pas, et que je me disais, ça devient chiant, et répétitif, et arg j'ai hâte d'avoir la suite.
Je n'ai même pas les mots pour exprimer à quel point j'ai été émue par la fin. Et j'ai même pas envie de commencer à expliquer pourquoi. Juste :'(
Oh, note en passant : l'Apocalypse rend les cheveux doux et soyeux. Sam n'a jamais été aussi charmant, capilairement parlant, et je suis amoureuse des cheveux de Dean. Arg.
Marrant de voir qu'un des principaux sujets de râlage au sein du fandom US actuellement, c'est les aspects misogynes du show. Je veux dire, okay, ya eu une blague nulle ("On a good day you get to kill a whore") mais c'est pas comme si c'était nouveau, cet aspect là.
Dans SPN, les femmes sont des cruches, des salopes ou des démons. Parfois tout à la fois. Mais surtout elles survivent jamais longtemps. Et tout en étant féministe et à cheval sur mes principes, ça m'a jamais posé problème. Whatever...
C'est comme les paroles de Led Zeppelin, en fait. (Oui, dans mon monde, ya un gros signe "égal" qui clignote entre Led Zep et SPN). C'est les paroles les plus machistes, misogynes, sexuelles que j'aie entendu, dans ce contexte musical donné (à part peut-être certaines de Deep Purple). Et pourtant, en tant que femme, en tant que femme bien décidée à pas se laisser marcher sur les pieds, ça me parle, et ça me charme, et peut-être que c'est ça, l'attrait pour les machos. Je sais pas. Pour moi c'est la version actualisée de la sublimation de la femme par les poètes romantiques du 19e.
Parce que (oui, j'ai du mal là, j'avais perdu le fil de mes pensées), je trouve que dans SPN comme dans Led Zep, la femme à beau être à la maison, juste la compagne, un objet sexuel, une garce (au choix), elle est au *centre*. Elle est sublimée, elle est essentielle. C'est elle qui fait agir, c'est elle qui provoque, c'est elle qui appelle la réaction.
(Et là je pense à la copine de Jet dans l'épisode 10 de Cowboy Bebop, et le lien est vraiment pas évident).