C'était juste parfait. Tout était parfait, l'horreur, la manipulation, la perversité sans borne, les jeux de faux semblants et l'inventivité dans les exécutions. J'ai dû respirer trois fois dans tout l'épisode.
J'aimais pas trop la plotline annexe avec les Verger, mais maintenant qu'elle est devenue centrale, qu'elle a pris toute son ampleur, c'est vraiment de toute beauté. Je trouve ça exceptionnel qu'ils arrivent à se surpasser dans l'horreur à chaque épisode. Ça ne présage rien de bon pour la saison trois et pour ma santé mentale.

Et Bryan Fuller qui shippe dans son coin, c'était adorable.

iiiiiiiiiiiiii

Ça a pris son temps pour arriver, mais yeaah. C'était un twist. Je m'en veux presque de m'être fait avoir, je prends tout au pied de la lettre, c'est un enfer. Pauvre, pauvre Alana, malmenée par tous ces mensonges, laissée dans l'ombre quasiment tout l'épisode, réduite au rôle de prophétesse, qui crache de mauvais présages à la tête de Crawford. Pauvre, pauvre Will, obligé de jouer un rôle, de composer avec le stag-man perché sur son épaule comme un diable trop familier. Pauvre Hannibal ? J'ai peine à croire qu'il se soit laisser berner aussi facilement que je l'ai été. Mais son désir d'amitié est tellement fort, que pourquoi pas. A chaque fois je repense à Teen Wolf, "the Kanima seeks a friend". Hannibal est le Kanima, la créature malajustée qui cherche son ami, mais il se croit maître du Kanima, de Will Graham. C'est drôlement fascinant.

*hollow scream*

Je crois que c'est un des trucs les plus éprouvants que j'ai vu cette saison, et pourtant j'en ai vu...
Le début de l'épisode, le previously qui se fond sans le moindre accro dans l'épisode proprement dit, ce lien parfait avec l'épisode d'avant, ce flashback de LA scène qui manquait dans le précédent (l'attaque de la maison de Will), c'était déjà superbe. Mais la suite m'a prise de court, un truc violent. L'homme qui se prenait pour un ours, monté sur un fossile d'ours, en plein musée. Will et Lecter qui font leur propre portrait psychologique, Will qui discute avec sa victime dans sa vision, le "this is my design" qui est VERITABLEMENT SON PROPRE DESIGN. J'en pouvais déjà plus, et ça faisait même pas dix minutes d'épisode. Mais alors cette fin. Cette fin de malade. Elle était pas censée mourir, Freddie Lounds, elle/il est pas mort/e dans le bouquin, à ce stade de l'histoire. Du coup c'était frustrant, presque horripilant ; on a envie de crier au défaut d'écriture, et d'un autre côté, c'était tellement tellement parfait. Plus de bien et de mal, Janus réunifié, ils ne font plus qu'un, et mangent du journaliste en se gaussant. Non.
Et que dire de cette scène de sexe complètement dingue. Quand je vois que le réal sur cet épisode c'était Vincenzo Natali, ça ne m'étonne même pas. Malsain, étrange, fascinant. Ils ont vraiment fait les fonds de tiroir des fanfictions, je sais pas.
(En passant, les couleurs se sont encore inversées. Freddie Lounds était en rouge, elle porte du bleu à la fin de l'épisode. Alana Bloom portait du bleu, elle porte à nouveau du rouge. J'ai envie d'y voir du symbolisme, ça mériterait de l'attention, mais il y a tellement d'autres choses sur lesquelles paniquer...)

Je pensais sincèrement pas qu'ils arriveraient à faire plus terrifiant que la saison 1, l'encéphalite et les visions. Je ne pensais pas qu'ils arriveraient à faire plus terrible que l'épisode précédent, et le pseudo-vélociraptor. Et bien si. Réussi. Encore pire. Cauchemars.

Je veux le twiiiiiiiiiiiiist. Putain le twiiiist, magnez-vous, je vais faire une embolie.

Trop triste, trop court, trop con. C'est une super série d'été, le genre de guilty pleasure assumé, cliché sur cliché, musique niaise, retournements de situation inattendus, larmichette à la fin, et plein d'acteurs sexy dans tous les coins.

Oh mon Dieu. OH MON DIEU.

Petit un : j'ai vraiment cru qu'ils avaient dressé un putain de vélociraptor. Cette série m'a tellement retourné le cerveau que je ne questionne même plus le bienfondé de cette hypothèse.

Petit deux : c'est QUOI cette invasion d'acteurs canadiens ? L'avocat joué par Shawn Doyle, très bien. Maintenant on a Katharine Isabelle (Ava dans SPN et Danni dans Endgame) qui joue une patiente de Lecter, et Mark O'Brien (Des, gentil, innocent Des dans Republic of Doyle) qui joue le vélociraptor. Mais oh mon Dieu.
La fin de l'épisode, je crois bien que j'ai arrêté de respirer du début de la scène dans les bois à la fin fin et au "now we're even-steven". C'était une peur panique, concrète, parce que soudain on se rend compte qu'on ne sait pas du tout du tout ce qu'ils vont faire, et que tout est possible. Et aussi parce que deux secondes avant, je m'étais fait la réflexion que cette saison il y avait bien moins de whump qu'avant. Oh dear. Mauvais pour les nerfs, mauvaaaaais.
Donc, c'était merveilleux, dérangeant, sanglant dans tous les sens. L'intrigue n'était pas sans rappeler celle de L'Homme à l'envers, de Vargas (avec encore une fois un Canadien, décidément ils sont partout), et le tueur qui se fait passer pour un loup-garou. Mais c'était pas aussi concret/atroce. Et le mécanisme psychologique n'était pas aussi poussé. Le Canadien restait un humain, avec une problématique d'humain - Des (Tier, whatever) était tout sauf humain. Oh my.

C'est l'histoire d'un oiseau dans une femme dans un cheval... Vraiment chelou cet épisode. Peut-être plus que les autres, parce que la mise en scène n'est pas faite pour détruire mais pour sauver, faire renaître. C'est l’œuvre d'un esprit malade, mais pas d'un psychopathe, et du coup c'est extrêmement difficile à envisager. J'ai apprécié les multiples parallèles entre l'intrigue de l'épisode et l'histoire de Will, manipulé par Lecter. C'est répétitif, insistant, malsain, mais c'est très bien fait.

Ce truc de tarés. C'était épique, parce que je m'étais spoilé (visuellement du moins) plein plein de choses au sujet de Chilton, et j'ai réussi à quand même me laisser surprendre par chaque retournement de situation. C'était juste du grand art, ya pas d'autre mot. Simpliste, peut-être, mais grandiose également. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire accuser un collègue et manipuler une victime pour qu'elle le tue avant que la vérité soit faite. Je m'y attendais, et je me suis laissée surprendre. Du début à la fin, c'était du cliché à la pelle, et une minutie d'horloger dans le déroulement.

Oh. Wow.
C'était un épisode très drôle et très horrible à la fois. Ils ont enfin tous eu l'illumination que Hannibal rime avec cannibale, et les réactions de Chilton n'avaient pas de prix. Mais Hannibal a repris largement la main, et mène tout le monde à la baguette. La fin de Gideon est juste parfaite, glauque et drôle, visuellement magnifique. J'ai adoré.

Le genre d'épisode plein de choses horripilantes (la musique gouttes d'eau) et ridicules (Will sur le diable, la scène finale), qu'on a quand même envie de défendre, malgré les défauts. Où on a envie de percevoir les défauts comme des traits de génie, malgré tout.
J'ai été surprise que Gideon soit pas mort. C'était inattendu. On ne sait toujours pas bien où ils vont, c'est un poil répétitif, et le mec chargé d'inventer les mises en scènes macabres est bon à enfermer.

Lamaze breathing, all is fine, don't panic. FUCK.
Cet épisode était un condensé de la saison 1. Season 1 redux, plein de fanservice, ça s’appesantissait allègrement sur toutes les horreurs qui étaient arrivées à Will, et c'était proprement horrible. C'est sympa, parce qu'ils se sont pas servis de l'épisode du procès pour jouer des flashbacks, il a fallu attendre le suivant.
L'enquête se précise, et tout le monde est en danger - aussi quelle idée de mettre Lecter au courant, que ce soit Beverly ou Chilton, ils sont pas bien malins. Mais ça montre aussi à quel point l'idée même que Lecter puisse être un tueur manipulateur leur traverse même pas l'esprit une seconde.
Les meurtres horribles avec les trépanations et les abeilles étaient presque un détail accessoire, on se demande limite pourquoi ils ont rajouté ça. Pour décorer. Et bon sang qu'est-ce que c'était joli/terriblaffreux.

J'aime les séries qui ont tellement prouvé qu'elles étaient parfaites qu'elles obtiennent un passe-droit quasi absolu sur tout ce qui peut venir ensuite. La saison 1, que j'ai galéré à voir justement parce que je ne pensais pas pouvoir lui faire confiance, parce que je ne pensais pas être en phase avec l'écriture (il s'est avéré que ce n'était qu'un défaut de perception, un passage à vide malheureux au départ), a tellement fait ses preuves qu'ils peuvent faire n'importe quoi, à présent. Déconstruire, reconstruire, nous mentir tout du long, nous manipuler de toutes les manières les plus cruelles. J'adhère quoi qu'il arrive.