Pusher 2.0, avec une soeur jumelle bien décidée à se venger de Mulder. C'était pas mal, mais ça perdait en intensité sur la fin, alors qu'ils semblaient partis pour faire un truc bien glauque, bien personnel.
C'était nul, c'était bien ! Pourquoi ils ont pas commencé la série sur ça, de l'action, de la vengeance, des flashbacks plein de whump et d'humour et de whump ! Les deux trois rebondissements m'ont fait frémir, c'était chouette (même si bon, ils brassent autant de vent que dans The X-Files, niveau conspiration et agents secrets ("the truth" bwahahah). Tout ce qui manquait, c'était un peu d'UST. Un poil.
L'épisode pue, mais le whump est exquis. C'est cousu de fil blanc du début à la fin, limite on pourrait dormir pendant le blabla politico bien pensant, et ça ne changerait pas grand chose à l'épisode. Mais il y a quelques personnages cools qui se démènent au milieu de ce merdier, et John Case est un total badass que j'adore voir se faire péter la gueule.
Ils sont mimis, ils ont fait une fin en forme de fin des fois que ce ne soit pas renouvelé. Et donc, dans cet épisode totalement peu crédible, on apprend que les hommes politiques sont des êtres humains comme les autres, et que parfois, les attentats ne sont que des fuites de gaz. Hmm.
J'ai lancé l'épisode, failli l'arrêter au bout de quatre secondes, mais il y avait Jeff Hephner dans le previously, alors j'ai continué, et c'était pas mal du tout. Des VIP qui ne font pas semblant, des fausses convulsions et un vrai désastre à venir (les docteurs et les médocs, mauvaise combinaison, toujours). Des zombies blessés et des familles rabibochées.
Je suis partagée entre wtf et whatever, comme réaction. Déjà, on a rarement vu double épisode plus dépareillé. Un épisode entier sans qu'il ne se passe rien, et sans Mulder... Quand on retrouve le surnaturel et Mulder, on a envie de le baffer. Ils nous refont un petit "Erlenmeyer Flask", à base d'expériences et de tueurs à gages alien (?) capables de prendre l'apparence de n'importe qui. C'était palpitant, mais perdu dans des méandres de considérations cheloues et absolument immorales. Je ne sais que penser.
Wat.
Pendant tout l'épisode, j'avais l'impression qu'il était sur le point de se passer quelque chose, mais il ne se passait jamais rien, et on errait de révélation courue d'avance en révélation téléphonée (ahah jeu de moooots). Mais alors la fin m'a prise de court, un truc concret, en plus je n'avais pas anticipé que c'était un épisode à suite.
Tarés tarés tarés ils sont complètement fous. Une version revisitée de Frankenstein, en noir et blanc, avec un "monstre" fan de Cher qui engrosse des nanas dans des tentes à fumigation. L'épisode entier en noir et blanc, encore un truc qui a été piqué par Supernatural (dans l'excellentissime "Monster Movie"). Mais sérieusement, la fin, le 4e mur explosé et le petit slow final, je vais prétendre que c'est Mulder qui écrit des fanfictions sur sa vie, sinon je ne vais pas m'en remettre.
What a mess, what a terrible mess...
C'est vraiment ultra super mauvais, quand on y pense. Et le pire c'est qu'on en redemande. Certains acteurs jouent extrêmement mal (Parrish, la blonde, les nouveaux personnages encore flous), mais d'autres rachètent le truc par leur intensité (Caleb, rrrrrr), leur potentiel (Simon, jamais où on ne l'attend, dans cet entre deux où on ne sait plus trop si on doit le plaindre ou le haïr) ou leur stabilité (Ryan, forever... il avait des faux airs de Jesse Spencer, par moments, c'est la bouche qui fait ça, bref, je m'égare). De la neige, mais pas de sang. J'ai attendu le rebondissement de fada, mais il n'est jamais venu. Simon ne s'est pas suicidé, Natalie n'est pas réapparue d'entre les morts, on n'a toujours aucun suspect fiable plus de trois minutes - tout le monde est suspect. Le titre nous mène encore une fois en bateau, et se termine non pas sur la réponse qu'on attendait, mais sur un impératif un brin banal.
Whump! Cet épisode, c'était un peu l'origine de tout et n'importe quoi, c'est magnifique. Il y a un épisode de Psych avec l'équipe paumée dans les bois. Un épisode de SG1 avec la fontaine de jouvence dans la jungle et des méchants invincibles, à défaut d'être invisibles. Un épisode de SPN à base de créatures des bois qui stockent leurs victimes dans une grotte (et une très bonne fic avec une scène un peu similaire, et je crois même une chanson, ou alors je confonds). Une bonne vingtaine de fics SGA à base de forêt, de monstres dans les bois, de gens qui tombent dans des trous. SGA c'est la base de la fic en forêt, de toute manière (shout-out to The Revenant!). Si on ajoute à ça un joyeux délire sur les week-ends d'intégration (Severance style), c'était vraiment excellent.
