Le pendant de "3", en mode sexcapade un peu cheloue. C'était bien mieux réalisé, joué et écrit, donc ça passait. Un épisode vraiment bizarre, tout de même... Cette histoire de tatouage qui parle et d'hallucinations qui n'en sont peut-être pas était très singulière.
Ça commençait tout petit tout mignon, avec un secouriste ultra doué (joué par l'acteur qui fait Romano dans Urgences, j'ai ri), qui se fait décapiter, avant de s'enfuir de la morgue en laissant sa tête derrière lui. Plein de scènes vaguement flippantes plus loin, on réalise qu'il est bourré de cancers, mais que ça lui permet de survivre à tout (en gros, c'est Deadpool). La fin ne me plait pas du tout (Scully aurait un cancer, meh), parce qu'elle me rappelle vaguement, très très vaguement même, une période de la série qui ne m'avait pas trop plus. Sinon, dans la rubrique souvenirs diffus, j'ai eu un flash quand ils étaient devant le box de stockage, d'un autre épisode à base de génie dans un tapis, qui exauce des vœux, et qui supprime la bouche d'un personnage (flip à la Matrix puissance douze). Même pas certaine que ce soit du X-Files, en fait...
C'est marrant, parce que je me souvenais d'un épisode de X-Files avec un Chupacabra, mais pas cet épisode. Donc est-ce qu'ils en reparlent plus loin, ou est-ce que mon début de sénilité refait des siennes, ça reste à déterminer.
Un épisode chelou, mi-soap latino, mi-légende urbaine, mi-épidémie de champignons tueurs bien crades. La critique sociale était un peu artificielle, mais moins mauvaise que dans "Teliko". La comparaison contaminés/aliens/migrants était intéressante, tout comme l'histoire vue de plusieurs points de vue.
Un inédit, et quel inédit ! Ecrit par Vince Gilligan, avec Tom Noonan en némésis vendeur d'aspirateur tueur d'enfants, c'était... du grand art. Une enquête personnelle qui vire au cauchemar, brodée sur Alice au Pays des Merveilles, avec de la musique digne d'un conte de fée pour finir de rendre l'ensemble flippant et malsain à souhait. Mulder est paumé, paumé complet, c'était à vous briser le cœur. Un très bel épisode, très bien écrit, très bien joué, parfait.
Encore une fois, je n'avais vu qu'une moitié d'un épisode à suite, pas étonnant que je n'aie jamais rien pigé à cette série... Pas du tout du tout convaincue par cette fin, du coup, ce délire à base de guerre froide et cette réécriture a posteriori de l'histoire des vers noirs. C'est confus, très confus. Et c'est mal de couper des bras, très très mal.
Sérieusement ? Sérieusement ??? Mondieu quelle horreur. Le truc cauchemardesque de bout en bout, avec ces petits vers noirs qui rentrent dans les yeux, arg. Je me souvenais de bribes, mais pas du tout de Krycek. Aw, Krycek, tout ce whump, ce slash, ces trahisons et cet accent de merde quand il parle russe. Coeur coeur. Je pense que pour des raisons de fangirl (Skinner torsepoil, la continuité du whump associée à des passages beaucoup plus drôles...) et plus sérieuses (le kiffage total sur l'enquête à base de météorites transportées dans des mallettes diplomatiques, ahah), cet épisode est juste exceptionnellement parfait. Si on ajoute à ça le pied total que c'est de le revoir en sachant pertinemment qu'on l'a déjà vu, tout en ne se souvenant de RIEN, c'est beau.
Bon épisode plein de bons sentiments. Je couine à chaque fois qu'on voit Jeff Hephner, ça devient un peu pathétique mais j'assume. Développements intéressants par rapport à l'horrible épisode qui précédait, sans pour autant tomber dans le pathos complet. On sent qu'ils cherchent à construire leurs personnages, pas à les accabler complètement. Numéro de chaises musicales en terme d'équipe, ça devient un brin ridicule, mais bon, pourquoi pas. Au moins ils n'ont pas peur de tuer des personnages.
Très agréablement surprise, même si je n'ai toujours pas la moindre idée de ce qu'est réellement ce truc. Je pensais à un procedural type Terriers, mais ça a plus l'air d'une mini-série en fait. Tout ce qui me semblait con sur le papier est plutôt intelligemment amené. C'est lent, poisseux, un peu débilos à la Banshee, sans être aussi gore ou sexuel. Les personnages sont à la fois caricaturaux et bien écrits - dans le sens où les informations sont diluées dans des dialogues sympathiques, et qu'on ne nous donne pas tout en bloc dès le départ. La musique est excellente. Je veux la suite !
Il est bien atteint lui aussi, Glen Morgan... Episode bien construit, un peu trop peut-être, et centré sur l'homme à la cigarette, celui qu'on adore détester. J'avais une vague image positive de lui, sans comprendre d'où ça venait au vu des trois premières saisons, où il est clairement l'ennemi. Cet épisode prolonge à mots couverts l'idée lancée dans "Talitha Cumi"/"Herrenvolk", comme quoi il serait le père de Mulder... Tout le délire sur les assassinats, avec enregistrements d'archive et compagnie, c'était sympa, vraiment bien fait, flippant par moments, mais assez comique également, et je n'arrivais pas à me sortir de la tête d'autres versions parodiques (Red Dwarf en tête). Bref, bien mais bizarre.
Quelle horreur !! Quelle angoisse !! Quelle fin diaboliquement cruelle !! En plus je suis née un jour de sabbat, j'aurais pu être une victime !
Cet épisode, bien que je ne l'aie jamais vu, représente parfaitement l'idée que je me faisais de X-Files a posteriori : un truc ultra gore (le coup de laser qui transperce le visage de la nana, mais argl, et le visage retiré, Mason Verger-style, insoutenable...), ultra cliché (Scully : "science!" Mulder: "witchcraft!") et très marrant (Mulder qui se tape des petits délires sur la chirurgie plastique, c'était mignon et pathétique à la fois...)
