What?
C'était... à la fois amusant et tout naze.
J'étais très très très contente de revoir Ethan Embry, mais il s'avère qu'on découvre au cours de l'épisode que son personnage est 1. un connard, 2. mort. Zut.
A part ça, beaucoup de wtf tout du long, et j'ai bloqué sur les cheveux des figurants/zombies, tous aussi propres que dans une pub pour les shampoings. Ça m'a carrément sortie du truc, heureusement que les quelques scènes de baston sont bien, sinon c'était vraiment trop ridicule pour un opening de saison.
Après bon, cette saison est victime du même problème scénaristique que bien des saisons précédemment, à savoir qu'à chaque fois qu'ils font un pas en avant dans le scénario, ils font trois pas en arrière par la suite, et finissent par faire du surplace/remplissage à base de rien.
Trop de personnages, et paradoxalement, plus aucun personnage intéressant, ou alors pour de très brèves périodes (Carol). J'avoue avoir eu du mal à me souvenir du plot de la saison précédente, ainsi que de certains habitants d'Alexandria. J'avoue ne pas en avoir grand chose à faire à ce stade.
Espérons que ça s'améliore, parce que là on part pas gagnants...

Je pense que c'est probablement un des épisodes les plus frappadingues depuis un moment (cela dit, il y en a pas mal de vraiment innovants dans la saison 7, BMO dans le miroir, l'épisode en stop motion...). A chaque fois qu'on croit avoir atteint les limites de leur univers, ils les repoussent, toujours plus simplement et magnifiquement, cette fois avec un plongeon dans l'étang... devant la maison-arbre. Sauf que ce n'est que le début d'aventures vraiment étranges, une espèce de parodie d'Alice au Pays des merveilles sous acide, visuellement barrée, drôle juste comme il faut, avec même une petite morale à la fin, ça ne mange pas de pain. Fou.

Le précédent était drôlement sympa aussi, même si plus convenu. Il ne donnait pas la même impression de folie complète, d'incertitude totale.

Aaaaaah ! Enfin un épisode de la saison 5 que je me rappelle clairement avoir vu ! Je crois même me souvenir que le titre français était ultra spoilant, un truc comme "le shérif a les dents longues". En tout cas c'était fort drôle, ce concept si bien repris par la suite de l'affaire racontée à tour de rôle de deux perspectives différentes. C'était amusant à voir, et ça soulignait bien les jeux d'acteur, même si c'était nettement plus subtil que dans mon souvenir. Superbe rebondissement final quand tous les vampires se cassent, je ne l'avais pas anticipé... Seul bémol, les redites et les incohérences dans la série (Chupacabra et vampires déjà exploités), même s'ils tentent d'évacuer le problème en disant qu'il y a plein de genres de vampires différents. Mon œil.

Et le coup des vampires victimes d'OCD, obligés de ramasser les trucs tombés par terre, c'était adorable (et encore une fois pompé allègrement par Supernatural, dans l'épisode où Dean voit des fairies...)

Très très chelou, mais un peu plus crédible que le premier épisode à base d'intelligence artificielle, même si ça reste très très simpliste, tout ce hacking et ces mondes virtuels. Dommage que je me sois spoilé le petit délire au milieu de l'épisode, c'était bien gore et bien stressant (repris avec plus ou moins de brio dans à peu près toutes les séries de SF qui se respectent (ou pas)).

Episode tellement couillon qu'il aurait pu passer pour du Supernatural époque Kripke. Une gamine autiste, une poupée diabolique, une mère à bout de nerfs... Le truc d'une banalité affligeante, auquel on ne croit pas un seul instant. Le plus drôle, c'était le running gag avec Mulder qui s'emmerde et tente de participer à distance, et l'inversion des rôles. Jolis clichés sur le nord-est des Etats-Unis, en passant.

Aww, tree, no...

C'était un peu beaucoup de la merde, cet épisode. On aurait dit un vieil épisode de Supernatural, avec des ados des 90s (le genre cheveux crade, fringues trop grandes, les ados de quand moi j'étais ado, en gros, pas les bimbos trentenaires maquillées comme des camions volés qu'on trouve dans les séries maintenant) joués par deux futurs acteurs de seconde zone (Ash de Supernatural et Margot Verger dans Hannibal...). Mais putain qu'est-ce que l'histoire se trainait pour rien, alors qu'il y avait un potentiel de fou. Même la décapitation finale est totalement naze, aucun stress, tout va bien.

Ola, je crois qu'ils ont pris la même drogue que les scénaristes de Helix...

Ahahahaha no.
Putain c'était naze, mais genre pire que naze. En comparaison, les intrigues foutrac de Nikita, c'est de l'art...
Heureusement, ils n'ont pas buté John Case. D'ailleurs je leur pardonne un peu tout, parce que le whump était joli comme tout, et la fin de Volker était slashisante, si on met les bonnes lunettes. Mais alors vraiment, quelle série de merde.

Mouaif. C'est globalement lourdingue, et j'avais une impression de déjà vu tenace du début à la fin. Complots internationaux qui ne riment à rien, et le Président potentiellement dans le coup... tout fout le camp. J'espère que la fin sera heureuse, au moins...

Terriblement confus, et en même temps bien stressant, bien excitant. Le trou dans la timeline est en train de fondre comme neige au soleil, et bientôt ils sortiront de Quantico avec leur badge et tout, et on en sera revenus au point de départ. Toujours pas de whump en vue, mais ils ressassent toujours le vieux whump à coup de petites phrases assassines, et la disparition de Caleb dans le présent laisse présager des possibilités intéressantes, même si je pense que ça va retomber comme un soufflet.

C'est un peu grave de la merde quand même. A côté de ça, The Player c'était une œuvre d'art... Ça conspire dans tous les coins, des gens crèvent, d'autres révèlent des secrets, mais je dois avouer que 1. je ne me souviens pas trop de qui est qui, et 2. j'en ai un peu rien à foutre. Tout le délire sur l'île de mégalo pour voler un machin qui contrôle les satellites, ça a été fait texto dans Blindspot, avec les triangles amoureux et l'humour tout pareil. Au douzième degré, on va dire que ça passe, mais j'ai peur qu'ils se prennent un peu trop au sérieux. Après, bon, on a eu John Case dans un costume blanc des plus seyant, en train de plisser des yeux au soleil, yum. Et le combat où il bute une montagne avec ses cuisses, j'adore.