Ah fuck this shit. J'ai eu des flashbacks de True Detective tout du long. C'est malheureux quand même de foirer une série aussi parfaite dans les dernières longueurs. Alors oui, il y a des scènes qui resteront longtemps dans les mémoires tant elles étaient sublimes (Kevin qui chante "Homeward Bound", j'en ai chialé), mais tout le reste, c'est de la soupe, les ricanements nerveux n'arrêtaient pas de fuser. Peut-être que c'est voulu, peut-être qu'on est censés glousser. Je ne sais pas. Manque d'uniformité, manque de cohérence, manque de force, c'est vraiment dommage.

Not bad, not bad. Déjà, pas d'horrible cliffhanger de fin, c'est un progrès par rapport aux pompiers. Je persiste à penser que tout est trop propre et que les personnages n'ont pas, à l'heure actuelle, assez de profondeur pour que je reste intéressée plusieurs saisons. A voir comment ça tourne. J'attends toujours ma tragédie.

Misère, une troisième bombe, manquait plus que ça... Moi qui croyais qu'on connaitrait l'identité des coupables avant le hiatus, je suis un peu déçue, c'est toujours ultra super confusant. J'ai bien aimé le parallèle entre le compte à rebours avant la nouvelle année et celui avant l'explosion de la bombe.

Horrible cliffhanger pré-hiatus, ça va qu'il va pas durer trop longtemps... Ils se sont crus dans Urgences ou quoi ?
Bref, très bon épisode, dans le sens où tout était très marqué, très téléphoné, mais ça faisait bien plaisir à voir. Patterson qui se rachète et fait enfin partie de l'équipe, Maddox qui laisse tomber les poursuites, la fin des intimidations et du chantage... Bien sympathique.

Ah putain d'épisode à suite, j'avais pas anticipé ce détail, c'est horrible...
Le joyeux cliché des interventions en extérieur, sur un accident d'autoroute. Plein de situations médicales moyennement crédibles, mais toujours très très flippantes et pleines d'émotions. Les deux gamins de l'épisode jouaient vraiment très bien, ça change un peu. Mais zut quoi, ce cliffhanger est juste diabolique.

Info capitale numéro 1 : Sergiooooooooooooooooo (aka Mark Ghanimé, pour ceux qui n'auraient pas suivi Helix).
Info capitale numéro 2 : Simon n'est pas coupable, wouhouh, même si ça partait vraiment pas gagnant au cours de l'épisode. Petit cliff de fin fort sympathique, il faut bien qu'ils se trouvent un nouveau punching ball le temps que Ryan récupère (j'ai quand même cru un instant qu'ils allaient nous rejouer le vieux cliché du méchant qui va l'achever à l'hosto, quand Raina s'est pointée pour voir son terroriste de mec...). Beaucoup de rebondissements, c'était triste et stressant. Ça donne à la fois le sentiment qu'ils pataugent joyeusement sans avoir la moindre idée de là où ils vont, et en même temps d'une certaine maitrise de la surprise qui n'est pas sans rappeler HTGAWM.

Ah bah, voilà qu'Addy vire sa cuti... Drôle d'épisode, très très zarbi, même si je pense qu'ils auraient pu aller encore plus loin dans la critique sociale et la parodie de Dawn of the Dead. Anthony Michael Hall en pseudo-psy chieur organisateur de tours de parole à base de bâton de pluie, c'était... chelou. Ça faisait un bien fou de le voir se prendre son bâton dans la tronche, à la fin. Murphy whump, bon point.

La fin était vachement triste, je ne m'y attendais pas. Parallèle intéressant entre les zombies et les Amérindiens, même si tout n'était pas très évolué, ça se laissait bien voir. Bonnes blagues récurrentes, et un zombie dégommé au lance-roquette, que demander de plus.
J'avais mes réserves après qu'ils ont tué Mack, mais au final les autres personnages s'en sont trouvés renforcés. 10K s'en prend plein la gueule à tous les épisodes, je ne vais pas critiquer.

La différence avec Chicago Med, c'est que les seconds rôles et à peu près tout le monde joue correctement. C'est un peu cliché, un peu too much, mais pas aussi pathétique que dans l'autre série. On y croit, on sait que c'est que du faux, mais on accepte d'y croire parce qu'ils se donnent à fond et que c'est crédible. Quelques intrigues niaises, quelques intrigues flippantes, mais au final, ce qui importe le plus ce sont les progrès en termes de développement de personnage.

Lourdingue de chez lourdingue. Le playmobil tête à claques m'insupporte, la veuve enceinte est mono-expressive au possible, Mr Parfait est toujours aussi parfait (mais pas assez martyrisé), et son père est un horrible personnage (tellement caricatural, c'est pathétique). Il n'y a pas grand chose à sauver dans cette série, au final. Tout le monde est bien coiffé, et c'est mièvre à pleurer.