J'ai quand même téléchargé 5 versions différentes avant d'en avoir une avec un son correct, et franchement ça valait le coup d'attendre. Cette série me fait ressentir des trucs vraiment exceptionnels, on passe du rire au larmes dans la même scène, c'est constamment sur la brèche, quelque chose de flippant. La musique est juste parfaite, que ce soient les parties instrumentales ou juste les chansons choisies, à chaque fois c'est un coup de massue sur le cerveau.
Et donc, d'une manière affreusement pas subtile, mais terriblement efficace, nous assistons à l'envers de l'histoire de l'épisode précédent. Les deux mois post-fin de la saison 1 étaient juste bizarres, avec Nora qui est toute heureuse, Jill qui fait bien semblant, et Garvey qui part en couille vitesse grand V. Le déterrage du cadavre de Patty, l'arrestation et son entrevue avec la flic borgne était juste wtf d'un bout à l'autre, mais tellement à l'image de la série et de la saison 1 : tout part à vau l'eau, plus rien n'est normal, alors à quoi bon faire semblant. Son père se barre en Australie car les voix le lui ont demandé ; ses voix à lui, elles lui suggèrent de se jeter dans un lac, c'est nettement moins exotique. Le retournement final, avec la reprise de la scène du lac vidé, vue par Garvey, c'était juste mind-fucking. Genre stop, les mecs, non. Mais en même temps yes, continuez, je surkiffe.
Tout est excellent, et en même temps tout est critiquable. Beaucoup de passages en roue libre total, où on se dit "non mais dans la vraie vie..." Sauf que ce n'est plus la vraie vie, ce n'est même plus la représentation du deuil matérialisé, c'est une exploration de la folie (sectaire, communautaire, scientifique, psychologique, le coup de folie de Jill, bref, en veux-tu en voilà, il y a du fou pour tous les goûts...). Continuez, mes braves scénaristes tarés, c'est magnifique.

C'est grave portnawak, quand même. Mais c'est pas désagréable à mater. Parfois je dois faire des pauses pour rouler des yeux ou lever les bras au ciel, tellement blaah mais c'est pas permis d'avoir une plotline aussi débile, mais globalement c'est sympathique. Toute la partie entraînement/manipulation mentale à Quantico est un peu mièvre, mais ça se laisse voir, c'est intrigant. Les flashforwards commencent à devenir intéressants à mesure qu'on nous révèle davantage d'infos. Bref, je continue mais c'est tout sauf reluisant.

Excellent épisode, rempli de choses que je n'aime pas, mais tellement bien amené que ça passait tout à fait. Le petit retournement de fin d'épisode était subtil et intriguant. Cette saison 2 est décidément vraiment réussie.

Je suis plutôt sur le cul. C'est parfois artificiel, souvent très très bizarre, mais c'est ultra prenant, et on voit pas du tout l'heure passer. Ils m'ont coupé l'herbe sous le pied, un truc concret ; la scène d'ouverture est ultra-cheloue puissance 12, on en est à se demander si on ne s'est pas trompé de série, mais la musique opère la transition, et on retrouve le présent. 3/4 de l'épisode avec de nouveaux personnages, il fallait oser, mais c'est drôlement plaisant. Le vernis de normalité et de bonhommie s'écaille un peu plus à chaque scène, et les détails s'articulent pour former un contexte drôlement lugubre, sous couvert de ville et de famille parfaite. Quand arrivent les personnages de la saison 1, on est limite déçu, parce qu'on n'a le sentiment qu'on n'a plus besoin d'eux, que toute leur histoire a été épuisée, et que les nouveaux sont bien flippants comme ça. J'ai adoré qu'ils soient sur la brèche entre réalité et fantastique pendant l'ensemble de l'épisode, et qu'on n'ait plus aucun moyen de contrôler ce qu'on nous raconte. La saison 1 jouait sur les points de vue, ici c'est plus éclaté. On suit les pas d'un repris de justice athée anti-miracles, mais tout ce qu'on nous présente nous fait douter. Une excellente reprise, donc ; je leur fais confiance à 200 %, même si c'était bizarre du début à la fin.

Questions qui me taraudent à ce stade : Kevin est-il schizophrène ou autrement perturbé, entend-il toujours des voix ? Pourquoi ce type vit sur un pilier à l'entrée de la ville, et cet autre dans une caravane à la sortie ? Et qui c'est ce gus en Australie ? Qui a fait la tarte, et était-elle empoisonnée ? Où est le grillon ? Qu'y a-t-il dans le paquet ? Et comment il s'est blessé ? Lui aussi, il a des absences ?

Quelques remarques en vrac : ils sont vraiment manipulateurs, les petits filous. Il y avait une belle continuité avec la saison 1, dans tout une série de motifs vraiment subtils ; le cadeau que l'on n'ouvre pas/conserve après une tragédie, l'image du bras blessé (on avait déjà eu un écho entre le père et le fils, ici c'est le flashback du début et le broyeur à ordures...). Et si on en parlait, de ce siphon ! L'image même du lac vidé à la fin, était sensiblement la même que celle de l'évier ; la douleur à l'idée de perdre un enfant, qui serait plus importante que de se faire arracher un membre... L'histoire du grillon dans la maison était sensiblement identique à celle du cerf qui détruit la cuisine des Garvey. L'intrusion de l'autre, de la nature, dans un lieu intime et privé. L'obsession avec quelque chose qui n'est pas à sa place (cf. le chien). Bref bref bref. Cette série me bousille le cerveau.

Chouette tout plein, cette petite niaiserie. C'est nul, l'idée est merdique dès le départ, mais c'est bien emballé, ça se prend pas la tête, c'est rapide et fun. Alex était habillé exactement comme Renner à la fin de Avengers, et même s'il a pas un aussi beau cul, c'était chouette de le voir rouler sur un toit pour échapper aux balles d'un sniper (cf. cette fic idiote à base de Hawkeye et de Deadpool). C'était bien sympa aussi de voir Cassandra servir concrètement à quelque chose à part la jolie potiche qui sait se servir d'un ordi. Cette série est surprenante, dans sa connerie, j'aime ça.

Assez chouette, ce 2e épisode. En tout cas les personnages sont sympa, les acteurs s'éclatent, il y avait un bon rythme dans les blagues.

C'était grave naze. Aucun intérêt, que des connards qui discutent pognon et des nanas qui sont là juste pour faire chier. Beaucoup moins intéressant que le premier, je me suis pris tout un tas de défauts en pleine figure, qui m'avaient épargnée dans le pilote.

Pas aussi pénible et larmoyant et flippant que le premier, du coup c'était nettement plus supportable. Je sens que ça va être ma série "quand ya plus rien à voir" de la saison. En tout cas on s'attache, et les patients présentés avaient des maladies bien sympathiques (enfin s'ils font dans le spectaculaire dès le départ, que va-t-il leur rester ? J'attends l'épidémie, la panne de courant, les intempéries, une prise d'otage, un épisode sans code black et les morts parmi l'équipe. Bon potentiel dans le cliché, du coup...)

C'était naze. Si chaque épisode va être sur le même format, je vais mater uniquement le season finale, ça me fera moins de boulot... Jane prend l'air constipé chaque fois qu'elle se souvient de trucs, le FBI veut pas d'elle, mais en fait oui, mais en fait non, reste dans la voiture, gourdasse. C'est longuet, larmoyant, pas vraiment intéressant.

C'est lourd, mais que c'est lourd. Ça va que je suis habituée aux séries patriotiques pas du tout subtiles, parce que c'est quand même à la limite du supportable... Ils ont un peu rectifié le tir, et les personnages morts et disparus dans le pilote ne le sont en fait pas, c'est déjà ça. Leur concept de cluedo géant sur fond de propagande pro-FBI est vraiment laborieux. Mais le pire c'est que ça donne envie de savoir la suite. Après, faut vraiment arrêter avec les incrustations sur fonds verts mal découpées et les plans aériens avec images de synthèse dignes des Sims, c'est hideux.