Buffy the Vampire Slayer - 1x01 - Welcome to the Hellmouth

Passé le "huhuhuhu" initial, c'est drôlement kitch et bien foutu à la fois. Bien foutu dans le sens où c'est des petits ados qui courent dans les cimetières pour échapper à de méchants vampires, mais d'un autre côté c'est stressant, avec une mythologie déjà présente (me souvenais plus du tout du Master et de la récolte).
Par contre, dire qu'à une époque (début du collège), je considérais cette série comme le summum de la coolitude et que Buffy était mon idole... C'est ultra super vieillot dans le langage, dans les fringues, dans la musique. C'est drôle. La conséquence intéressante c'est que les dialogues sont ultra faciles à suivre, tout le monde récite, il y a des petites blagues et des jeux de mots au vocabulaire fort étrange. Très chouettes souvenirs.

Buffy the Vampire Slayer - 1x02 - The Harvest

Je suis en train de me demander si je l'ai vraiment vue, cette saison 1. Il me semble pas, ou alors de manière très parcellaire. En tout cas les combats sont ringards et mal fichus au possible, plus jamais je dirai de mal de SPN ou Teen Wolf...

Nul nul nul. Absence totale de whump malgré un immense potentiel, et personne ne parlait allemand ou polonais (???). Chiant (j'ai dormi un peu à la moitié), et cul-cul à souhait. C'est du sous-sous-sous Criminal Minds...

Je suis partagée entre "c'était un peu nul" et "c'était grave de la merde". C'est pas passionnant, tout ça. Alors que bon, on avait la coconne de Gotham en femme fatale qui tue des gens à coup de polonium pour leur voler des tableaux, c'était plein de potentiel, quand même... Mais non, ça se trainait et ça n'avait aucun rythme.

Cette fin m'a frustrée, désolée et énervée. Il y avait du potentiel, l'amnésie et la recherche de Tyrell sur fond d'apocalypse financier était sympathique, mais... ça tourne en rond et arrive un moment où on ne comprend plus grand chose. La scène post générique reste cruellement hermétique à mes yeux, qui est cet Asiatique, de quoi parlent-ils, pourquoi je devrais en avoir quelque chose à faire ?
C'est une version molle de Fight Club, en soit. Une version sans fougue, une version sans Tyler Durden.

Shitfuck.

"Ils vont pas faire ça ? Ils vont pas faire ça ??? Fuuuuuuuuck. Ils ont fait ça."

J'avais bien le film en tête, et je trouvais ça un peu dommage qu'ils suivent la trame quasiment à la virgule près, même s'il était très sympathique de retrouver des échos, des bribes de répliques et autres scènes. Mais je me disais que pour un finale, c'était un peu mou du genou de se contenter d'adapter le bouquin/refaire ce qui avait déjà été fait deux fois au cinéma. Et... wow ils ont totalement dépassé mes espérances dans le renouvellement et le fuckage de cerveau. A partir du moment où Dolarhyde pas mort vient voir Will, et qu'ils manigancent contre Hannibal, je me suis dit chapeau, ils m'ont eue. Et ils ont continué de m'avoir jusqu'à la fin, qui était à la fois grandiose et ridicule, en un mot, parfaite. Ce combat final, tout ce sang, le mélange des hallus, de la réalité, le tout entrecoupé de dialogues et de regards digne d'une fanfiction de midinette, c'était un moment de pur bonheur... La fin m'a laissée sur le cul malgré le spoilage sur tumblr (!!!) et la 2e fin est vraiment très perplexifiante. Je suis confusion.

J'aime tous les échos d'un bout à l'autre de la série, les motifs, les répétitions, les jeux de miroir. Je pense que le début de la saison 3 avait du mal à fonctionner justement parce que le miroir était brisé, et qu'ils cherchaient tous les deux à fuir ou détruire l'autre. Ça pouvait pas fonctionner, pas après deux saisons de je t'aime moi non plus. Et je suis contente que la fin de la série boucle la boucle.
La référence à Barbe Bleue était jolie, et la frustration et la jalousie de Bedelia palpables - la référence existait depuis un moment déjà, mais c'était intéressant de l'entendre verbalisée.

*Murder husband gets shot in front of him*
Red Dragon *points a gun*: "Don't run, I'll catch you."
*Sips wine*

Seeeee.

Du coup la fin rend plein de fics cheloues totalement canon a posteriori, c'est adorable...

"And who knows? American Gods may be a big hit for Starz, and they may owe me a favor, and maybe they’ll green-light a Hannibal miniseries. Who knows what will happen?" - Bryan Fuller
That's a shitty thing to say...

“My compassion for you is inconvenient” ≈ "I love you."

Oh Chilton. La jolie entourloupe sur la victime par rapport au film, et le fait que ça ait déjà été utilisé plus tôt dans la série, était assez bien vue, et vraiment dégueulasse quand on y pense. Un bel épisode, mais beaucoup de longueurs, c'est dommage.

Il m'a laissé un sentiment bizarre celui-là, c'était à la fois long et trop court... Perpétuellement frustrant, avec la saison 1 en filigrane, à se répéter constamment, "mais comment ils ont pu en arriver là ?" Je ne saurais pas dire si l'histoire me satisfait, mais en tout cas elle reste fascinante.

Olala olala ! C'est un peu de la surenchère juste pour le plaisir, mais ça fonctionne quand même pas mal. On erre d'image saisissante en scène cheloue, et la tragédie qui se dessine est vraiment flippante. Bedelia est de plus en plus terrifiante à chaque apparition, et on se demande depuis quand elle est timbrée, exactement. La rencontre finale au détour d'un ascenseur était bien stressante, le cliffhanger d'autant plus rageant.

Excellent ! Beaucoup mieux que le premier : meilleur format, meilleur rythme, pas de longueurs, c'est propre, c'est efficace, j'apprécie.
En gros, ils se refont la première série de webisodes, version longue. C'est pas mauvais du tout, j'aime l'idée que les zombies sont encore frais, encore de vraies personnes, et que les survivants commencent à peine à devoir faire des entorses à la morale. Le fait qu'ils prennent le temps de laver le sang était assez intéressant, le genre de détail anodin et pourtant très significatif d'un tournant. J'ai beaucoup aimé le contraste dans la vision du monde de ceux qui savent et ceux qui vivent encore dans l'ignorance ; le voisin qui fait ses valises et ceux qui prévoient une fête, les flics qui prennent des mesures radicales et la manière dont le public les perçoit. La courbe de progression est vraiment rapide, c'est sympa.

Moins "parfait", mais toujours très bon, très construit, vraiment plaisant. C'est beaucoup plus classique, du coup, mais aussi moins fatiguant à regarder, moins délirant.

Also "murder husbands"... aww Freddy, tu m'avais manqué !
J'aime bien cette saison 3 parce que c'est tellement un amalgame foutrak de scènes dans tous les sens que je peux voir des gifsets spoilants sur tumblr et pourtant ne pas être spoilée (est-ce un rêve, une hallu, une vraie scène, Fuller seul le sait...)