Mais c'est que ça prend drôlement de la vitesse ! J'aime qu'ils aient joyeusement laissé tomber l'idée du procedural pour se rapprocher d'un format câble, avec toutes les intrigues laissées en suspens qui commencent à se raccrocher les unes aux autres pour former un grand tout bien glauque et bien tragique. Charlie à travers les paroles de ses filles, à travers l’œil de la caméra, c'est bien flippant quand même. Hodiak à travers les yeux de son partenaire, en train de se détruire lentement, c'était pas mal non plus. Je sens venir à la fin à la Magic City saison 1, c'est bon.

Mais c'est horrible ! L'épisode entier est dégueulasse de bout en bout. Un tout petit plus que d'habitude. Depuis le début c'est clairement glauque et sur le fil, mais il y a toujours des petites chansons, une insouciance, de l'humour. Il fait beau et on s'y plait. Mais là, ça a pris un tournant vraiment très noir, et la haine et l'abandon remplace l'amour et les illusions. Pour le coup l'intrigue était un peu faible (la mort du frère de Bunchy), mais les échos thématiques autour de chaque personnage (la famille) étaient sympathiques.

Que c'est nul mais que c'est nul. Et toujours aussi fascinant de nullité. Tout est mauvais, de la résolution de l'intrigue aux scènes d'action, en passant par le jeu d'acteur et les dialogues. Mais d'un autre côté, c'est amusant à regarder, le suspense était bien cool, et ça donnerait presque envie qu'il y ait une suite, par pur masochisme intellectuel.

C'est fou à quel point ils arrivent à avoir l'air neurasthéniques en toute circonstance. Un avion explose en plein ciel avec deux de leurs potes dedans ? Blah. Une méchante tient le héros en joue ? "Please don't kill me" *yeux de veau* Bref, c'est divertissant, mais ça reste très très mauvais. C'est tellement mauvais que ça devient intriguant, j'ai envie de dire.

Holy shiiiiit. Que c'est bon cette merde, que c'est BON que ce soit renouvelée. Plus ça avance, et plus j'en veux davantage. Leurs développements sont pas toujours très fins, mais les échos, les ramifications historiques et sociales sont à chaque fois passionnants. Après les blacks, les homos et les femmes, voilà le combat des latinos. J'ai bien aimé que l'épisode retombe sur ses pattes à la fin, en mode full circle, avec le papa juif. Encore une fois, ils m'ont fait flipper avec trois bouts de ficelles, et j'apprécie énormément. Et qu'est-ce que j'ai ri à cette scène d'introduction (qui aurait pu virer au drame rapido).

Haaaan c'était cool. J'aime malgré tous les défauts. C'est un peu une comédie qui se veut sérieuse, ce truc, au final. J'adore avoir des relents de Southland, par moments. J'adore voir les troubles à venir se dessiner doucement. J'adore que ce soit à la fois un procedural bête et méchant, et une belle intrigue globale. J'aime l'histoire cheloue entre Manson et l'avocat. La fin était flippante à souhait. Tout était chouette.

J'ai fini la saison 1 et maté le 201 parce qu'il y avait Colin Farrell. J'ai aimé ni l'un ni l'autre. J'ai téléchargé le 202 uniquement parce que Miguel Sapochnik a réalisé le 206, mais j'étais à deux doigts de le virer sans même le voir. Et puis je me suis spoilé la mort d'un personnage. Donc j'ai maté (plus exactement tenté de ne pas m'endormir pendant 2/3 de l'épisode), tout en me disant que c'était soporifique à mort, tout en étant mieux rythmé que le premier. Le perso de Vaughn est un poil plus intéressant, mais tout juste. Tous les autres j'ai envie de leur foutre des baffes, un truc constant. Bref, ça se traine laborieusement, avec des personnages féminins clichés complet et des conversations qui tombent totalement à plat. L'intrigue est absolument pas intéressante, et comme les personnages non plus, ça pose un peu problème. Mais bon, soit, okay. Et paf, ils butent Ray. Enfin. J'ai envie de croire qu'il est pas mort, parce que sinon ça va être vraiment difficile de tenir jusqu'à l'épisode de Sapochnik...

Que c'est lourd, que c'est long, que c'est sérieux... Et cette fin... Ridicule. Moi qui espérais qu'on verrait enfin le perso joué par David Hewlett, mais non, on se retrouve avec un double maléfique sans barbichette, super...
Cet épisode, c'était un bon gros filler. En temps normal, j'aurais apprécié, mais sur une saison de 13 épisodes, j'ai un peu de réticences. D'autant plus qu'il n'y avait pas vraiment de whump intéressant ou d'avancées significatives dans le développement des personnages. J'ai envie de croire qu'ils ont tenté leur petit "38 Minutes", mais que ça a foiré. Dommage.

Très fun, très crade, très whumpy. C'est vraiment sympathique tout plein. Voilà ce que j'attendais de la part des producteurs de Stargate Atlantis, à la place de la grosse niaiserie mollassonne qu'est Dark Matter. Un truc qui en a sous le pied, même si c'est parfois un peu neuneu, les passages d'action sont flippants à souhait, les personnages ont du répondant, et la société présentée est un peu plus précise à chaque épisode. Bon feeling.

Bon, à part qu'on a un peu le sentiment qu'ils ont tenté de caser le plus d'éléments possible, le plus rapidement possible, c'était drôlement fun. Cheap, clairement, mais inventif et cohérent. Comparé à Dark Matter, c'est plus rythmé, plus drôle, plus crédible. On a des vaisseaux et des méchantes compagnies, mais ça semble plus cohérent, il y a une hiérarchie, un ordre, des groupes. J'adhère totalement aux acteurs, j'adore les personnages, il y a du joli-whump dès la première minute... que demander de plus ?
C'est marrant, tout le début je pensais à Cowboy Bebop, pour le concept des chasseurs de prime et l'univers un peu survolté, et toute l'attaque du moine chelou dans le manoir, j'ai pensé à Nikita. Faudrait que je reprenne.

(Tout le "j'ai tenté de voler son vaisseau, elle m'a offert un job", j'avais lu une fic qui racontait exactement la même histoire avec Jet et Spike...)