MON. DIEU.

Autant le précédent il m'avait foutu les nerfs parce qu'il était pas "parfait", autant celui-là... c'est une pépite, un truc d'un autre monde, proprement époustouflant à tous points de vue. "A thing of beauty", un joyau. C'est saisissant d'un bout à l'autre, et cette fin est... monstrueuse. Ils jouent encore une fois sur les parallèles avec l'Angleterre ; les deux mariages se font écho, et la cérémonie de l'aigle de sang rappelle la crucifixion à la limite du soutenable quelques épisodes plus tôt. Là où ils font très fort, c'est que c'est pas joli juste pour le fun, c'est pas sanglant ou sexuel juste pour le plaisir de faire jaser. C'est constitutif de la série elle-même. Indissociable.

Wow, épique celui-là, ça aurait carrément pu/dû être le premier épisode, tellement il est plus mieux que les précédents. Peut-être parce que Scott et Chapel ajoutaient un peu de personnages intéressants.

Le gros cliché de base du virus mystérieux qui rend les membres de l'équipage tous fous. Mais c'était assez excellent, dans le sens où c'est drôle et flippant à la fois. D'un côté on a un Irlandais fou qui se prend pour capitaine et qui chante des balades dans le haut-parleur du vaisseau, Sulu à moitié à poil dans les couloirs armé d'un fleuret, et de l'autre les interrogations métaphysiques de Spock et de Kirk. Grand délire, et ça clashe même pas avec ma conception des personnages de celle qui a tout vu à rebours.

Et la fin avec les implications pour la suite, le petit voyage dans le temps (de trois jours, ça va encore) qui ouvre des possibilités intéressantes, c'était chouette.

Oh my Godness. C'est du niveau de la fin de la saison 2, avec the Lich en mode full warrior, et Princess Bubblegum zombifiée. C'était un beau foutrac de trucs physiquement impossibles mais drôlement beaux et inventifs. Plein de clichés revisités (le père de Finn, quel bel enfoiré xD) et de nightmare fuel de taré (la fin... oh my). Je sais même pas quoi en penser, c'était juste trop zarbi en fait. Classique Adventure Time en somme.

Il y a très longtemps, j'avais tenté de mater la série originale. Je crois même pas que j'avais regardé les films reboots. J'avais une conception très floue du truc, et au final ça m'avait gonflé. Les épisodes étaient longs, c'était un format laid, et j'ai eu du mal à accrocher. C'est quand même ultra super kitsh et mal joué, si on regarde le truc objectivement.

Si on prend le truc à rebours, après avoir bien bien fangirlisé sur les films (univers alternatif, mais personnages de la série originale), ça passe pas si mal. Je me suis prise d'une espèce de nostalgie bizarre sur une série dont j'ai dû voir une dizaine d'épisodes quand j'étais gamine, et deux ou trois il y a quelques années. C'est mauvais, mais les personnages ont du potentiel.

Et donc, un épisode à base de shapeshifter alien et un autre avec un gamin aux pouvoirs télékinétiques flippants. C'est de la SF de base, ce serait du cliché déjà vu si ça n'avait pas 50 ans. Pas pu m'empêcher de faire constamment la comparaison avec Doctor Who (pour l'époque où ça a été fait, même si BBC et NBC de l'époque n'avaient clairement pas le même public ni le même budget) et Red Dwarf (pour le côté kitsh à mort, et l'ensemble des plotlines).

Hm. Pour une fois que je me spoile la mort d'un perso et que ça n'a aucune incidence sur mon appréciation de l'épisode... ça change. C'était un bel épisode, avec ces intrigues en forme de poupées russes, anthrax, terrorisme et divergences familiales. Dans le fond, c'était encore un bel exemple du mariage du privé et du professionnel ; Sherlock tout chamboulé... humain, en vérité, et les conséquences que ça peut avoir sur ses réactions et ses déductions.

Ha. Je pensais pas que le titre serait une interprétation aussi littérale de l'épisode. C'était fun, cette histoire de dentiers et de meurtriers potentiels aux alibis tous plus farfelus les uns que les autres.

Je me demande si après les références au Fléau, ils se sont lancés le petit défi personnel de caler des citations de Supernatural dans chaque épisode... Après le "family business", on a droit à "we've got work to do". Mais arrêtez ça, je m'étrangle à chaque fois...

Fiou, que d'émotions. Dommage que je me sois spoilé la mort de l'autre quichasse, mais bon, c'était couru d'avance... J'ai adoré les Texas Rangers, leur vision d'Austin. C'était classieux, pas du tout cheap ou plein de fonds verts trop visibles. Le genre de truc fort sympa qui n'apporte rien à l'histoire, mais qui est kiffant. J'ai adoré que Monroe soit tout foufou joyeux, et que Miles soit de nouveau le torturé des deux. C'était pénible à force de le voir se morfondre. Je le préfère dingue. J'ai kiffé les petites allusions constantes à l'exécution de Monroe. Toujours bon de rappeler le whump passé dans un épisode qui en contient peu. Là encore, ça sert à rien, mais c'est bonnard.

Oh my. C'était épique. Épique comme une série sur SyFy, mais épique quand même. M'a rappelé Defiance, en moins exotique, en plus crade et sanglant. Oh wow tout ce sang ! Depuis le temps qu'ils parlent de batailles, d'armées, de république... il était grand temps qu'ils se mettent un peu au boulot. Alors oui, il y avait des passages d'exposition un peu cruches ; pourquoi chaque personnage se bat, etc. Mais, souvent, ça sonnait juste. Le parallèle Miles/Charlie est toujours excessivement flippant. Tout du long, je pensais à Supernatural et The End. C'est l'apocalypse, effectivement.

J'ai l'impression de passer mon temps à laisser tomber la saison 2, puis à la reprendre en gloussant comme une abrutie et en me disant que c'est quand même drôlement chouette, à défaut d'être cohérent ou intelligent.
La saison 1, elle avait un plot, du slash, et des Kripke feels (la famille, blablibla) parsemés de jolis flashbacks. La saison 2... c'est un gros cafoutch de tout et n'importe quoi, mais il y a du whump. Plein de whump. Les gentils de la saison 1 sont devenus les opposants, toutes les cartes ont été mélangées, puis déchirées et jetées au feu. Avec toutes leurs pauses à la con, c'est dur à suivre, c'est dur d'avoir une vue d'ensemble d'un truc déjà parcellaire à la base.
Mais c'est tout de même drôlement sympa, quand ils veulent bien se donner la peine. Les flashbacks sur Guantanamo étaient intéressants ; les motivations du Président sont plus ou moins expliquées (enfin !). Encore des aspirations historico-délirantes, ils devraient bien s'entendre avec Monroe, si seulement ils cherchaient pas à le buter.

Le seul truc qui m'a fait reprendre, c'est le whump. C'est un peu pathétique quand on y pense. Mais ils tirent sur toutes les bonnes ficelles, je suis forcée d'y répondre. Un fanservice qui fait mouche, c'est toujours mieux que rien.

Ahahah qu'est-ce que je disais... après les Japonais, des méchants Tchétchènes. Classique. Plein de hackers qui codent en vert sur fond noir, des missiles sibériens en perdition, et le pire c'est que c'était presque crédible. Presque. En tout cas très amusant.