Oh punaise, c'était puissant. Le genre dont j'avais pas souvenir depuis la saison 2. Le genre qui fait flipper, trépigner d'anticipation. Le genre qui présage vraiment que du bon pour la suite, du fou, du sanglant, du transcendant.
J'ai eu vachement de mal à resituer l'acteur qui joue le Constable (United States of Tara), c'était perturbant. Le petit côté survivalist/master of kung-fu chez un looser patenté, c'était drôle, tout en restant assez subtil. Mais on sent qu'ils posent leurs jalons pour la suite. Et je suis de tout coeur avec eux.
L'opposition entre Boyd qui prêche avec des explosifs et des citations d'Asimov, et le nouveau prêcheur qui brandit des serpents, c'était... prometteur.
Et les secrets du père, et cette histoire de mur, et ce putain de parachutiste explosé par terre dans la scène d'ouverture. Wow.

J'avais oublié à quel point cette série était excellente. A quel point c'était drôle et cruel et fou, à chaque instant. A quel point House était méchant, Thirteen jolie et l'accent de Chase charmant.
L'épisode en lui-même était chouette, même si bizarrement je me souvenais de ce qu'avait le patient... Par contre, j'avais oublié toutes les conneries qu'il faisait pour les faire tourner en bourrique, c'était fun.
Un jour, je me ferai un House-marathon.

Mieux que je pensais, mais quand même assez décevant. Rien de transcendantal, à aucun niveau.
Un flic qui a des problèmes existentiels (PTSD, on sait pas trop), intègre une nouvelle équipe qui s'occupe des enquêtes impliquant des psychosés. C'est moyennement crédible, on sentait qu'ils galéraient trop pour faire passer le pitch dans le premier quart d'heure. Les personnages ont tendance à expliciter ce qu'ils font pendant qu'ils le font, j'ai horreur de ça.
Après, les acteurs sont assez charismatiques, la réal est pas mauvaise, visuellement c'est joli. Juste joli, ça manque d'action, de nouveauté, de prise de risque. Je testerai la suite, mais s'ils se démènent pas un peu plus, ça va vite devenir chiant.
(Joli caméo de la part de l'acteur qui jouait le maire ripou de St John's dans RoD :D)

"Wait, what the hell just happened?"
C'est en gros comme ça qu'on peut résumer l'épisode. Les renards pénards étaient excellents, et les bébés de Jake un peu flippants. Brr.

Il m'a fallu un petit temps d'adaptation au début, le temps que le cerveau débraie du mode film et se mettre en mode série canadienne, mais une fois qu'ils étaient lancés, c'était drôlement marrant. C'est un vrai plaisir de retrouver cette série, tous ces personnages, qui ont un peu avancé dans leur vie, et ça c'est super, même si tout reste cousu de fil blanc, normal. Les acteurs irlandais étaient géniaux, je surkiffe les accents. Une très bonne reprise \o/

Pas le meilleur épisode, mais il y avait tellement de trucs iii-sant qu'on lui pardonne tous les clichés (le coup de l'espion russe, c'est tellement une idée bizarre, du coup ça m'a vraiment fait penser à The Americans, la série à venir sur ce thème, et me dire que ça allait être tout pourri), toutes les baisses de régime dans le rythme, toutes les redondances.
Parce que le pantalon rose, c'était fangirlistiquement dérangeant (pas autant que les pantalons de Balagan, mais on s'approche de l'idée). Parce que j'avais pas réalisé à quel point Jake Weber était charmant, et cet espèce d'accent caché, sur la fin, ohmy.
Parce que la grande maison vide pleine de tasses sales. Quelque part, j'aime cette maison encore plus que celle du Sherlock de la BBC. C'est pas Baker Street, il n'y a pas de séparation, et pas de Mrs Hudson, parce qu'on est dans une version décrépie et vacillante. J'ai aimé qu'à la fin, Watson choisisse la fuite, et pas le compromis, comme le Watson de Moffatt - pas de clinique, pas de copine, pas de nouvelle vie - elle n'a pas surmonté ses démons, son PTSD à elle. Et Sherlock idem. Et ça se décrépite lentement dans la grande maison vide. Aww.

C'était bon, et tellement pile poil ce qu'il fallait. Rien d'énervant, rien de bizarre, rien à côté de la plaque. Personnages développés, interventions originales, fin satisfaisante et frustrante à la fois. Un bon épisode, une bonne série, un guilty pleasure total pleasure.

Perfectible mais audacieux. Logique mais tordu. Bizarre et pourtant tellement satisfaisant. Une fin presque à la hauteur du pilote, avec son lot de scènes visuellement parfaites, de ponts entre rêve et réalité, de logique qui ne dit pas son nom. Une fin satisfaisante, dingue et vraiment chouette, alors que je n'en attendais vraiment pas tant.

Oh dear. J'ai jamais été autant perturbée par les couleurs dans un show. En plus ya aucun sens à ce qu'ils font - toute cette bichromie psychotique ne mène à rien du tout, à part me rendre folle. Je passe mon temps à apercevoir du coin de l’œil du rouge dans la partie verte, du vert dans la partie rouge, et il faudrait deux heures pour analyser chaque scène.
Une avalanche de révélations, plein de sang, et la certitude que ça va très très mal finir. C'est cruel.

Tout fou, un peu flippant, et prise de tête (qu'est-ce qui est vrai, faux, manipulé ou réel ; je pense que les scénaristes eux-mêmes en ont pas la moindre idée, mais c'est pas vraiment grave), à l'image de la saison, que j'ai mis cent sept ans à finir...