Suite à un problème technique, j'ai dû le mater en HD, et franchement ça fait très bizarre de regarder un HD un programme couillon, dont on a maté près de 15 saisons sur youtube.
Cet épisode était hautement dérangeant, surtout que j'arrêtais pas de voir des choses qui n'existent pas (que dans ma tête de fangirl). M'a donné presque envie d'écrire du RPF.

 Très très très bon. Le genre où tout colle, où c'est plaisant, intrigant, flailant tout du long. Ça se confirme, c'est sans doute ma série préférée de la rentrée. Alors que je comptais la boycotter. Je pense que moins on attend de la part de quelque chose, plus c'est susceptible de nous surprendre, de sonner juste. J'aime tout, j'aime la musique, j'adore les acteurs, j'aime les non-dits, Watson tout net et rangé, Sherlock tout bordélique et flailant. J'aime que ce soit totalement différent de tous les autres Sherlock Holmes, que ça prenne son temps, que ça se pose. Au final, l'ensemble est quand même moins désespéré/désespérant que le Sherlock de Moffat - c'est nettement moins glauque, dans le fond, même si la forme l'est affreusement (mais je kiffe, la solitude, la grande maison vide, les secrets).

Oh gosh, il y avait des trucs vraiment exceptionnels. Des petites phrases à double sens lancées de ci de là qui ont fait couiner la fangirl en moi. Le passage de drague avec Lisa Edelstein était parfait. Le cadavre dans le mur, et l'air de chien a fait une connerie de Sherlock après avoir pété ledit mur étaient encore mieux.

Mais j'aime j'aiiime puissance cent trente mille. Un épisode par semaine, c'est pas assez. J'ai envie de me revoir tout Third Watch maintenant. C'est tellement semblable, et tellement différent. On s'attache, c'est tellement facile, snif.

Philadelphia - 8x08 - Charlie Rules the World

Les passages sur Charlie qui pète des piles, c'était drôle, le reste c'était chiant, et crade. A l'image de la série depuis deux saisons, mais bon, c'est un peu pénible.

The BBT - 6x10 - The Fish Guts Displacement

Un gros wtf constant, mais c'était quand même moins craignos que le dernier en date. Mais j'ai du mal en ce moment, c'est devenu trop erk.

A part que la Canadienne blonde donnait trop envie de la claquer (étonnant que personne soit monté au créneau contre elle, à part un peu sur la fin...), c'était un superbe épisode. Ils ont dû changer les cachets de Noel, parce que depuis l'épisode où il était pas là, il est beaucoup plus joyeux XD Stephen Mangan en présentateur, c'était bien marrant, même s'il aurait pu plus se lâcher. Sympa.

:o tout petits, tout mimis, et pourtant, ça vire au truc affreux, comme toujours XD Vraiment sympa, même si dans le genre j'avais préféré l'épisode avec le jeu de plateau totalement dingo.

Probablement un des meilleurs épisodes depuis très très très longtemps. Ayoade est parfait, à mi-chemin entre lui-même et son personnage de geek bizarre dans the IT Crowd, un vrai bonheur. Et entendre Noel rire pour de vrai, c'était meugnon. Bons invités, bon jeu, chouettes chansons... s'ils devaient garder un présentateur pour des saisons suivantes, moi je garderais Ayoade <3

Shawn Doyle en masochiste vraiment creepy, never gets old. Cet épisode était vraiment bizarre, malsain et pourtant ça sonne juste. A l'image de la fin - la silhouette qui grimpe dans le faux plafond, pendant que Hank pense devenir sénile. Je me souviens le choc que c'était, la première fois, la puissance du truc. Là c'est juste bon de tout retrouver à sa place. Cette série est vraiment puissante.

Je sens qu'après ça, je suis bonne pour remater Endgame. Shawn Doyle sans l'accent russe et les cheveux louches, c'est bizarre en fait.

J'ai pas tenu jusqu'au bout, et je regarderai pas la suite. J'ai peut-être l'esprit formaté après des années de séries américaines, mais ça passe pas, ça veut pas passer. Alors ouais, ya des trucs intrigants, ya de l'émotion dégoulinante toutes les minutes, mais c'est lourd, c'est lent et laborieux. J'adhère pas aux personnages, à leurs réactions. Tout fait toc, les dialogues sonnent faux, les réactions sont souvent justes, mais c'est noyé dans le rien. La musique est chiante, les couleurs sont chiantes. Alors ouais, ils jouent à fond la carte ville reculée de haute montagne - scénaristiquement ça se tient, le phénomène est isolé, la ville peut être coupée du monde par la suite. Mais c'est barbant à mort. C'est pas pour moi, j'en dégoûte pas les autres et je retourne mater autre chose, hop.