Quel finale, mais quel finale... C'était explosif, angoissant, ça partait dans tous les sens, les pistes pour la saison 4 sont superbes.
J'avoue avoir psychoté un peu toute seule quand le frère de l'ex-nazi s'est révélé être joué par le type aux yeux morts qui vient de crever dans The Walking Dead ; coïncidence marrante, bref. Cette plotline est très intéressante, à défaut d'être originale (Justified, tout ça), c'est dommage que ça n'ait été qu'effleuré cette saison. La fin était monstrueusement gore.
Bref, bel épisode, bien flippant, avec son lot d'explosions et de décapitations.

J'adore la capacité qu'ils ont de partir d'un truc un peu bof, tout plein de petites vignettes mises bout à bout sur des personnages divers et variés, et de rendre progressivement le truc ultra flippant à mesure que ça avance, si bien qu'à la fin, t'en peux plus, t'as qu'une envie c'est regarder le suivant. J'aime toutes les allusions à l'identité effacée de Hood - c'est ça qu'ils cherchent, tous, le nom, ce nom qui n'existe plus.

Oh que c'était beau. Voilà, ça c'est du combat, du putain de combat de fou, qui a l'air horriblement réel et violent, et surtout visuellement superbe. Toute la partie avec Chayton à la Nouvelle-Orléans est juste magnifique. Je me demande s'ils ont pas utilisé les équipes de la nouvelle série par le même réal et la même chaine, Quarry (censé de passer dans le Tennessee). En tout cas ça avait drôlement de la gueule, ça m'a collé une sale nostalgie de Treme, faut vraiment que je me bouge pour finir cette série...
Bref, tout était gore et cruel et monstrueux. La fin de Chayton est quand même grave dégueulasse, et vraiment bien faite. L'attaque des Amish à la fin était bien inattendue et paniquante également. Bref, ils m'ont prise de court, je m'attendais pas à un truc aussi classe.

Entre les zombies/méchants qui surgissent sans prévenir, et les combats méga flippants, je passe mon temps à sursauter comme une andouille, c'est usant.
Adieu la narration concentrée, retour à un truc normal, avec plusieurs scènes/personnages et une alternance tranquille. Le contenu était bien, donc ça compense un peu.

Sa femme deale de la meth ou quoi ? C'est quoi tout ce cash ola. Bon, je pense qu'on peut sérieusement envisager une saison 2, vu comme c'est parti. Et je ne suis pas totalement sûre que ce soit une bonne idée. Mais une mini-série ABC qui me plait et qui est renouvelée, ça tiendrait du miracle, donc pourquoi pas.
Cet épisode était gentillet, et plein de secrets. Ben a quand même une belle tête d'ahuri 80 % du temps, mais on lui pardonne. J'ai bien aimé la méthode Dave pour se souvenir de ce qu'on a fait une nuit de beuverie ; les réponses apportées sont pas mal du tout.

Je suis en train de chouiner, c'est totalement pathétique. J'étais pas prête pour un épisode pareil. Comme prévu, c'est encore un épisode en autarcie narrative, avec des écarts dans la timeline pour éclairer un personnage en particulier. Carol. Dire que son personnage dans le comic book était tellement chiant et con. Ce qu'ils en ont fait rachète presque ce qu'ils ont fait d'Andrea dans la saison 3.
Qu'est-ce que c'était putain de bon, ce retour à Atlanta. Avec des scènes copié-collé du pilote, et un désespoir tangible, à voir tous ces bâtiments détruits et abandonnés. La scène sur le pont m'a filé des coups au cœur, j'ai pensé à la fois à cet épisode de Adventure Time sur l'apocalypse et Zombieland, c'était trop. Ça faisait quelques épisodes que j'étais un peu triste que ça ne fasse plus aussi peur qu'avant. Je regrettais que les zombies fassent partie du décor. Une nuisance quand ils s'attroupent, mais dans le fond une espèce bien con et facile à contourner. Et là, ils ont réussi à me refaire flipper pour les personnages. En fait, à partir du moment où j'ai réalisé que je m'étais peut-être pas spoilé ce que je pensais m'être spoilé, j'ai commencé à flipper ma race un truc concret. Quand tu te rends compte que t'as compris un truc de travers, et que finalement tu ne sais pas du tout ce qui va se passer, et que ceux que tu pensais condamnés, ne le sont peut-être pas, ceux que tu pensais saufs ne vont peut-être pas le rester... ça m'a mise mal.

Je crois que je commence à comprendre la frustration de ceux qui matent de façon hebdomadaire, et pourquoi on ne pourra jamais tomber d'accord. Depuis la saison 4, ils ont adopté un système de narration parallèle totalement cloisonnée que je trouve absolument sublime. Chaque épisode parle d'un groupe. Chaque épisode se concentre sur un lieu, un moment, une question. Pas de va et vient, pas d'alternance. Et surtout, chaque épisode s'arrête abruptement, et le suivant part dans une autre direction ; et si ça fait comme pour la saison 4, il y aura un moment où tous les détails, tous les échos, prendront sens, les uns par rapport aux autres, et ce sera beau.
En tout cas, c'était très sympa, cet épisode sur Abraham, plein de symboles (la main rouge), et d'espoirs brisés (le secret d'Eugene enfin éventré, ça faisait un moment que je l'attendais). Alors oui, techniquement, c'est frustrant, sans doute, si on a attend une semaine pour ça. Parce qu'on ne sait toujours pas qui Daryl a ramené à l'église, on ne sait toujours pas où en sont Beth et Carol, on ne sait toujours pas tout un tas de choses. Parce que concrètement, il ne s'est rien passé, dans cet épisode. A l'image de ces épisodes plein de blabla de la saison 2, on avance grandement, mais de manière figurée uniquement.
J'étais un peu déçue de cette histoire de quête du saint graal, cette rédemption possible, cet "off switch" romancé. C'était du Z Nation, et plus du The Walking Dead. Le concept même de cette série, c'est que ça tourne en rond, et que ça s'enfonce lentement mais sûrement dans la barbarie sans bornes. Et là, on nous répétait depuis quatre épisodes que youpi tralala il y avait de l'espoir. Non, foutrement non, pas d'espoir, aucun espoir. L'épisode, un peu comme le précédent, était une illustration de ce mécanisme du mensonge qui permet de survivre plus longtemps, qui permet d'excuser tout le reste (à l'image du double épisode ultra chelou sur le Governor pré-Woodbury, quand on y pense). C'était bien, cette blessure impossible à cicatriser, et ce mensonge à la fois cruel et indispensable. Bien.

Oh misère de misère. C'était salaud de ne pas résoudre le cliffhanger de l'épisode précédent, mais en plus d'en rajouter un nouveau à la fin. J'ai beaucoup aimé la manière dont l'épisode s'insérait dans la continuité - ce qu'on sait de l'immédiat post-épidémie - et comment il faisait écho à pas mal de thèmes de la saison - dont la notion que ce n'est qu'un cauchemar, que quelque chose va se produire, quelqu'un venir les sauver. C'est tout le malaise qui existait dans le comic book, entre le groupe mobile et guerrier, et les communautés idéalistes et attentistes qu'ils croisaient. Après Woodbury, où ils étaient bien pire que le groupe, ça faisait un contraste intéressant.

Grrrr cliffhanger à la noix.
C'était moins folichon, cet épisode. Peut-être parce qu'il n'y avait rien de vraiment surprenant ou nouveau, à part peut-être la révélation du péché du prêtre, et la mort des cannibales (bien dégueue). Tout le reste découlait gentiment des épisodes précédents, du coup ça tournait un peu en rond. J'attendais le moment où Eugene révèlerait son bullshit, mais c'est toujours pas pour cette fois... Et ils se séparent encore, boulets.

Le nouveau générique est très joli. Et j'aime bien tous les nouveaux acteurs. Par contre je flippe un peu parce que ça va pas tarder à rejoindre là où j'ai arrêté de lire. Même si d'après une image vue sans le vouloir du finale, ils sont encore à Alexandria Safe Zone à la fin de la saison. Hmm.

J'essaie de trouver du positif, parce que franchement pour l'instant j'ai du mal.

They did it! Oh.
C'était... wow. Je crois que j'ai dû rester en apnée deux tiers de l'épisode. C'était beaucoup plus lent que le précédent, mais paradoxalement ça racontait énormément plus de choses. Derrière chaque parole, chaque silence, il y a tout le poids amoncelé des événements passés, et ça file des petits coups de poignard au coeur, en continu. Tous ces secrets, on se croirait de retour dans la saison 3 de Supernatural... Mais dans le fond, on s'en fout, tout ce qui compte c'est la survie.
J'ai surkiffé un truc concret la fin, parce que je ne pensais sincèrement plus qu'ils adapteraient cette scène. Vu que Dale était crevé il y a bien longtemps, Hershel aussi... J'avais pas vu venir le truc, du coup. Le petit twist à venir pour l'épisode précédent est d'autant plus jouissif, du coup.
J'ai aimé qu'ils nous collent un prêtre, mais que ça prêche pas du tout. Il y a des symboles, mais on ne nous assène pas leur sens lourdement. On en fait un peu ce qu'on veut. La religion comme la morale ou la société est morte avec le reste.