Gniihihi. C'était un drôle d'épisode. Presque un épisode drôle. A part que j'ai dû le retélécharger quand il a planté juste après le générique, et que la presque-mort d'Isaac a été super angoissante, c'était fun. Le début totalement HS, mais pas tant (badass Deaton FTW, j'espère qu'il va pas mourir, même si j'ai cru lire des spoilers qui allaient dans ce sens, snif, tout le monde va crever dans cette série, on s'en sort pas). Plein de mystères mystérieux. D'explosions et de sang. Encore une fois j'étais en train de glousser alors que c'était censé être affreux. Je me nourris de la douleur des autres, moi aussi.

Cette série m'épuise, c'est tellement n'importe quoi et tellement parfait à la fois. J'arrive pas à paniquer à cause des spoilers, en fait. Et c'est tant mieux je pense.

Mais ya un problème de chronologie non ? Ou c'est moi qui ai compris de travers. Le Nogitsune, il est dans Stiles dès l'histoire du Nemeton, ou après l'électrocution de Barrow ? Barrow, il était possédé aussi ? Ou juste taré ? D'un côté ils ont l'air de dire que Barrow et possessed!Stiles ont les mêmes lubies (les bombes et les paquets cadeaux), ce qui voudrait dire qu'il est passé de l'un à l'autre après le 315, mais d'un autre côté, c'est pas logique, vu que Stiles était déjà toc toc avant, et qu'il avait la clef et qu'il a laissé le message pour orienter Barrow vers Kira. Du coup Barrow est juste un taré très influençable ? Ou le Nogitsune peut posséder plusieurs personnes à la fois ? Est-ce qu'il voulait vraiment tuer Kira ? Parce que les deux fois où elle chope l'électricité, ça donne l'impression qu'elle devient plus puissante. Elle l'absorbe, elle est pas blessée. Du coup quel était le but véritable ? Raaah. Mystères mystérieux.

Oh.
Je sais que c'était censé être traumatisant, triste et terrible, mais j'ai passé l'épisode entier avec le sourire aux lèvres tellement c'était jouissif. Je suis tarée. Ils sont tarés. Pour le coup je n'en demandais pas tant, et c'était un peu over the top/all over the place. Point trop n'en faut, on se calme, c'est le merdier là. Mais j'adore.

Un peu traumatisant quand même. Mais je crois que j'ai plus flippé pour Lydia qu'autre chose.

Encore une fois, ça sert à rien, mais la musique de fin m'a rendue extatique et joyeuse (Radiohead). Ils ont de bons choix musicaux, je leur accorde.
Un épisode sur les chapeaux de roues ; Marcus était vraiment plein de ressources, c'était jouissif à regarder, tout s'imbriquait comme il faut, sans aucun temps mort. Usage intéressant des réseaux sociaux, sans que ce soit cliché ou envahissant.
L'intrigue en toile de fond est toujours sympa. Je m'attendais à ce que la chef détruise la disquette, cela dit, à partir du moment où il lui dit de la rejoindre dans un resto, j'ai visualisé le plan de la disquette dans la friteuse. Et effectivement...

Holy fuck.

Les meilleures séries, c'est celles qui arrivent à surprendre bien qu'on se soit spoilé tout un tas d'éléments. C'est dingue, je savais tout, et j'ai rien vu venir. Ou plutôt je savais quoi mais pas comment, et la mise en place est proprement géniale.
Tout le folklore japonais, j'avais des réticences (je repensais aux tentatives avortées dans Supernatural, ça n'avait jamais vraiment bien collé avec le reste), mais c'est en fait très bien foutu et très cohérent avec le reste. Ils continuent sur les shapeshifters, en rajoutant des démons et des lucioles. J'aime.
J'avoue, j'ai beuglé un peu intérieurement quand le père de Scott s'est pris un sabre dans le poumon. Je me demande quel est ce secret évoqué à demi-mots... J'ai beuglé à la fin, parce que la révélation spoilée était drôlement terrible. Demain, ça va être pire je sens !

J'ai bien aimé la progression de notre perception des Oni. A la base, on est terrifié de chez terrifié (cette fin d'épisode avec Isaac qui beugle derrière la porte, quelle angoisse). Ensuite on les craint, c'est une menace non létale inexpliquée, c'est flippant mais gérable. Avec le flashback du père d'Allison, on se rend compte qu'ils sont en fait plus que sanglants, et c'est de nouveau ultra flippant. Mais d'un autre côté, savoir qu'ils n'attaquent que les gens possédés , ça va. Et à la fin, on se retrouve à avoir de l'empathie pour les lucioles et les plaindre, et flipper à cause de Stiles. Quelle idée. Même si, à la lumière de mes divers spoilers, je pressens une entourloupe de dernière minute ; la phrase du Silverfinger à propos d'Allison sonnait drôlement comme une prophétie.

Ce trauma. C'était épouvantable et parfait à la fois. Je veux dire, la moitié de l'épisode est ridicule, plein de teenage romance et de clichés, de rave party et de musique nulle. Mais d'un autre côté, tu te prends un coup sec derrière la nuque quand tu te rends compte avec horreur que ça fait avancer l'intrigue, cette histoire de lumière noire et de dessins phosphorescents. Les éléments fantastiques sont totalement random (les creepy ninjas de l'ombre, le renard de Kira), et vraiment superbes à la fois. J'aime que quoi qu'ils fassent, je sois à 200 % derrière ; rien que le développement des personnages et les relations entre eux, en règle générale, ça m’indiffère ou ça m'indispose, mais j'en ai un peu rien à battre. Là, c'est jouissif et parfait.

Olalala. C'était parfait. Parfait de bout en bout. Drôle et terrifiant et censé et con et tout ce qu'on veut. Magnifique. J'ai adoré le décalage énorme entre l'atmosphère joyeuse des blagues d'Halloween et le tueur fou échappé dans l'école. C'était complètement Buffy-esque. Tous les personnages sont exploités, à la fois pour faire rire et de manière très sérieuse. J'aime la plotline annexe avec Peter et Derek, qui avance tout doucement dans son coin. J'aime avoir la certitude béate que tout va se rejoindre en temps voulu.

Je suis contente qu'ils aient mis de côté les hallucinations pour le moment. C'était épuisant et terrifiant. Point trop n'en faut.
Du coup ils se lâchent à mort sur... tout le reste. Scott est vraiment chouette dans cette saison, je l'apprécie énormément et j'essaie de me rappeler pourquoi on trouvait que c'était un personnage si inutile. C'est la version bad trip des slayers. Des pouvoirs, un mentor, une jolie métaphore de la puberté... sauf que quand Buffy était badass et indépendante, Scott est juste... terrifié. C'est intéressant.
Quelque part ça me rappelle les débuts de Supernatural, où tout n'était que angst, trauma et découverte émerveillée des tenants et aboutissants d'un monde secret. J'aime qu'ils aient de la ressource et que chaque élément soit réutilisé comme si de rien était quelques épisodes/saisons plus tard.

Gneeeuuhhh.

C'est une blague cette série, c'est juste incroyable que ça tienne debout malgré tout. Tout était génial. Ou alors c'est juste moi qui suis trop dedans, je sais pas. Je questionne même plus le bienfondé de leurs choix artistiques. Fuck la logique, fuck everything, c'est trop bon et c'est tout.
Scott saison 3, il est bien. La mythologie est chouette. C'est dark à mourir. Ils ont une légère fixation sur les pièges à loups. En fait, c'est à la fois tout ce que j'attendais à cause de tumblr (c'est bon d'arriver au point de la série qui t'a donné envie de mater en premier lieu), et absolument pas ce qu'on m'avait annoncé. Ou alors je suis trop bon public.

NOPE

Le moment de flottement quand tu lances un truc à minuit moins dix, dans un instant d'égarement, en te disant que ça serait fun & shit, et où tu te retrouves avec le trauma du mois sur les bras. Le pré-générique m'a foutu une de ces trouilles, un truc concret. Et la suite n'allait pas en s'arrangeant. C'était beau de voir tous les éléments se mettre en place, tous les spoilers et les petits trucs qui avaient filtré s'aligner, s'imbriquer. C'était terrifiant et cruel et j'ai eu envie de chialer sans raison pendant la moitié de l'épisode. Heureusement qu'il reste un peu d'humour, à la fin, et avec Isaac, sinon ça aurait vraiment été le truc le plus dérangeant et déprimant qui soit.

Du coup, on peut dire qu'ils ont effectivement réussi à me faire flipper avec des portes et des fenêtres. Ce qui est drôlement chouette. Mais je n'en demandais pas tant.

J'ai bien aimé la courbe de l'épisode n'empêche. Ça commence tranquille, genre angoissant mais ça passe, et puis le rêve dans le rêve, dans le rêve, dans le putain de rêve oh mon Dieu non trop terrible arg... paf générique. OK. Tu balises un peu parce qu'à la place de l'arbre inversé ils ont collé un espèce de démon/masque japonais, et que ça inspire pas confiance tout ce rouge partout. Mais bon, ça va. Et puis VLAN rebelote sur Allison, grosse angoisse angoissante. Là tu piges qu'ils sont tous les trois en train d'halluciner leurs plus grandes peur, et ça te brise un peu le cœur en passant, merci série. Nouveaux personnages tout mignons, nouveaux mystères annexes, et quelques blagues récurrentes pour faire passer la pilule, mais c'est globalement du trauma de bout en bout. Reste que j'ai gloussé comme une abrutie sur la fin, parce que je venais de me demander ce que foutaient Derek et Peter pendant ce temps. Ils se font juste torturer torsepoil, tout va bien.

Quelle fin. Au début c'était un peu méandreux, plein de rien, plein d'intrigues, d'alliances et de trahisons. Carrément redondant avec la partie chiante de la saison, et la trahison de Earl Borg ; on a bien vu qu'on ne pouvait pas prendre Kattegat comme ça, et que Ragnar, son fils et toute sa famille était globalement increvables. Mais cette fois, tout l'épisode reposait sur Floki, et l'incertitude centrale quant à sa loyauté. Jusqu'à la fin, on doute, on angoisse. Le personnage est tellement aléatoire et difficile à cerner, ça aurait pu partir dans tous les sens (enfin, pas vraiment, avec toutes les allusions au futur glorieux et à la destiné de chacun, on est un peu biaisé). Reste qu'on était sur les dents jusqu'au bout, et c'était chouette à regarder. Vraiment hâte que la saison 3 arrive.

Très très bon. Une bataille démente digne d'un film, des retournements de situation en veux-tu en voilà, des blessures presque mortelles (Rollo, pauvre), et le prêtre qui passe d'un côté puis de l'autre, ça ne présage rien de bon.