Whaaat. A un moment au cours de l'épisode, j'ai eu un reality check, et je me suis rendue compte qu'on ne questionnait même plus l'idée que les personnages soient des bananes et des gâteaux qui parlent, dans un royaume fait en sucre, dans un monde post-apocalyptique où les héros sont un chien élastique qui parle et un gosse avec une fleur à la place du bras. A aucun moment. C'est assez flippant.

Ôo... wow. Je m'attendais pas à ça. J'avais perdu tout espoir que cette série ressemble à quelque chose. Alors oui, les deux trois derniers étaient sympas, plein de drama et de belles scènes pour fangirl. Mais j'avais laissé tomber l'idée qu'il y ait une cohérence d'ensemble. Les auteurs sont tarés, point. Mais... punaise qu'il était bien cet épisode. Et le fait qu'ils aient ENFIN reparlé de la cabane brûlée du premier épisode... ça je l'attendais (plus), et c'était bien. Les nanites sont de plus en plus creepy, tout le monde shippe Miles et Bass, et il y avait du whump acharné complètement délirant. La fin va être épique je sens.

NOPE, nope nope nope. Entrecoupé d'une litanie de oh fuck. C'était trop horrible cet épisode, et vraiment pas crédible par moments. C'était la version explosion de l'épisode du train déraillé. En plus gore, inutilement compliqué (les flics à la fin, pas compris, ça doit être à cause du cross-over avec la série sur laquelle j'ai plein de retard), et vraiment acharné sur les personnages. Du coup c'est pas fini, et j'ai pas compris ce qu'il faut mater pour avoir la suite. Frustrant.

Petit polar britannique sans prétention qui se laisse bien regarder. John Simm en flicaille accusé du meurtre de sa famille - dont il est innocent - fuit dans la banlieue mancunienne, avec la moitié des flics de la ville au cul. Il y a du whump, des larmes, et une chanson des Cranberries à la fin :') J'ai apprécié qu'ils zappent la scène flashforwardée au début - je supporte pas quand les séries américaines se sentent obligées de nous remettre, parfois image pour image, la scène du début, pour rétablir la chronologie et éviter que le spectateur soit perturbé. On a suivi, inutile d'en faire des caisses, bien.

Bien, mais sans plus. C'était très plaisant de retrouver tous ces personnages, qui ont un peu changé, mais pas trop non plus. L'intrigue est toujours aussi lente, et les scènes étaient plus juxtaposées que vraiment liées. Il y avait rien de très excitant, de terrible ou de joyeux, d'électrisant. On est juste béatement content de retrouver un lieu connu.

Hm. Chelou cette fin. Ça sent le mélange de plusieurs plotlines, c'est trop bordélique, je vois pas du tout où ça nous mène. J'aime pas les cliffhangers. Les flashbacks avec Hershel à la prison étaient mignons, mais ils foutaient en l'air le rythme de l'épisode. Après bon, je peux pas totalement dénigrer l'ensemble, vu qu'ils ont adapté le passage inadaptable avec les bandits et Rick qui pète une pile pour sauver Carl. Je pense que c'était limite plus dérangeant dans la série que dans le comic book. Pour le coup ils marquent des points niveau adaptation de trucs inadaptables, avec cette saison 4. Mais les méchants du terminus qui font Dieu sait quoi avec leurs portes marquées de A et leur code zarbi... j'adhère pas.

Hmmmmm cette fin je le sens pas je le sens pas du tout. Absolument pas l'idée que je me faisais d'Alexandria SZ, donc c'est peut-être un passage différent, je sais pas trop ce qu'ils nous goupillent mais je le sens paaas.
Toutes les intrigues et tous les groupes se rejoignent gentiment. J'ai bien aimé les allusions constantes à d'autres épisodes, d'autres passages. La fumée dans le précédent, l'histoire dans la maison avec Rick. Ça va mal finir, c'est clair. On sait toujours pas où est Beth, et ça m'angoisse un peu.

Oh c'te déprime. C'était vraiment dur à regarder. Je savais qu'il ferait le passage des gamins qui s'entretuent, mais je pensais pas qu'ils pousseraient l'horreur à ce point. Avec tout ce qu'ils ont édulcoré, modifié, passé sous silence, j'ai baissé ma garde. L'épisode était gentillet, plein de bons sentiments, dans un décor idyllique au possible. Tout va bien, et paf, la folle assassine sa sœur, Carol la tue, avoue son secret, et j'ai chialé tout du long. Je pensais presque que Carol ou Tyreese se suiciderait avant la fin de l'épisode (ils sont quand même tous les deux en sursis par rapport au comic book, donc tuables à tout moment à mes yeux).

Mandieu. Panique à tous les étages. Il était vraiment louche cet épisode. J'avais oublié à quel point c'était jouissif le format road movie, comparé au format lieu confiné. J'aime quand ils se déplacent, c'est nettement plus terrifiant, et d'un autre côté on sait que les horreurs arrivent quand ils sont en groupe, pas quand ils sont dans les bois.
Je ne sais pas trop où ils cherchent à emmener l'histoire par rapport au bouquin, beaucoup trop d'OC et de modifications, mais ça ne présage rien de bon.

Il y a de grands passages du 413 qui m'ont fait penser à ce film un peu zarbi avec des vampires/zombies, qui finissait en road movie au Canada, Stakeland. A un moment ils sont dans une baraque abandonnée, avec des religieux fous, et ça ressemblait un peu aux scènes de Beth & Daryl dans le funérarium. Cette scène épique n'empêche, dans les sous-sols. Il est trop épique pour la série, ce personnage. Il leur survivra à tous.

Eh bah bien. Mon nouvel épisode préféré. Il a juste fallu deux saisons pour qu'il arrive.
Cet épisode était parfait d'un bout à l'autre. Minimaliste dans l'action, mais immense dans le background et les implications. Jouissif et démoralisant à la fois.
Généralement, dans le cas d'un personnage fan favorite un peu sous développé, le fanon est toujours plus intéressant que le canon. Mais... c'est même pas le cas. La série repose exclusivement sur ses personnages, et tous ont de l'importance, tous ont des aspirations, des peurs, une vie. Et c'est assez excellent quand ils s'en souviennent, et qu'ils jouent dessus. Pendant un épisode entier.

Tumblr n'arrivait même pas à rendre un dixième de la perfection du truc. Enfin j'ai vite tout blacklisté par peur des spoilers. Autant sur AMC, ils filent des prix à Breaking Bad, mais je pense qu'ils devraient regarder au-delà des zombies. Parce que Reedus, il est bon quand il veut. Pi c'est pas (que) la fangirl qui parle. Il est lointain le temps où c'était ma béquille pour regarder la série. C'est la meilleure sorte de série, de toute manière, celle où on commence pour des raisons de merde, et dix épisodes plus loin, on a totalement oublié.

C'est bien sympa n'empêche que le canon ne contredise pas le fanon de manière rétroactive. Y a pas un truc qui cloche.