C'était... wow. J'ai lancé l'épisode juste après le précédent, ce qui fait que j'ai chialé pendant bien un quart d'heure. Jusqu'à ce qu'ils arrivent dans le Bardo, et qu'Isaac comprenne pour l'argent et les Oni. Là j'ai repris un peu espoir, j'avais ce sourire idiot que seule cette série arrive à me tirer ; leur version chelou de Bad Moon Rising sur fond de massacre à l'hôpital m'a filé des flashbacks de Supernatural. La fin était bien. La post-fin un peu moins (j'aimais pas trop Kate, mais je dois avouer que son loup-garou est magnifique), parce que très bordélique et parce que j'aime pas les cliffhangers en règle générale.
Comme dans les excellentes séries, j'ai flippé ma race alors que bon, techniquement ils pouvaient pas tuer Stiles. Mais j'ai flippé. La fin avec les craquelures, ça me rappelle un truc mais j'arrive pas à mettre le doigt dessus. Comme le Bardo rappelait le décor de Kill Bill. J'ai aussi beaucoup repensé à Saiyuki, tout le passage avec le bonze qui se prend pour Dieu, dans le château où tout n'est qu'illusion. Lui aussi, c'était un trickster, qui se réjouissait de la douleur des gens, mais qui avait un côté enfantin dans sa folie. Bref, digressions, c'était beau et flippant et logique et wow.
N'empêche, j'ai attendu toute la saison que l'adjoint Parrish se révèle être... un méchant, une créature surnaturelle inédite, ou qu'il meure atrocement, héroïquement... Mais non, rien. Je suis surprise. Du coup je suis en train d'établir des théories de trucs possibles pour la saison 4 ahah.
Il manquait des choses, cette saison, quand même. Les matches de lacrosse totalement inutiles et ridiculement sexy. Ce truc avec la langue. Le rose sur les joues. Mmm.