A part que les chansons anachroniques dérangent mon sens de la perfection, c'était un excellent épisode. Bizarrement, la chute brutale de Ben Diamond n'est pas aussi jouissive qu'elle le devrait. Peut-être parce que je m'étais faite à l'idée que ça finirait abruptement et dans la tragédie la plus complète. Apparemment ils essaient de faire une "happy end"... Bon courage !

Wow. Juste wow. Pourquoi avoir attendu 6 épisodes pour faire un truc aussi dynamique et risqué ? Pourquoi pas avant ? Ça aurait fait un tellement bon point de départ pour une saison 3 pleine de rock'n'roll et de meurtres. Tout un tas de tragédies entremêlées, à des degrés différents. Le choc des génération avec la convention de DJ était vraiment super ; l'arnaque à la loterie également. C'est sanglant, c'est fou. Un vrai gâchis cette série.

Cette série a un effet totalement anesthésiant. C'est pas mauvais, c'est juste lent et inutilement compliqué. Et d'un autre côté, c'est bien écrit, et tout est beau. Même les gangsters sont beaux, mêmes les exécutions sont gracieuses. Tout le monde est tordu à souhait, mais il ne faut surtout pas que ça se sache ou que ça se voie...
Du coup c'est maintenant qu'on commence à prendre des paris pour savoir qui va mourir avant la fin ? Je sens le truc bien bien glauque arriver. Ou alors tout le monde part faire la révolution à Cuba...

Gnihihihiih. C'est superbe. A part que j'aurais pu leur dire qui était le coupable au bout de 5 minutes. Mais heureusement, vu que j'arrêtais pas d'être déconcentrée par leur intrigue annexe absolument perturbante, sur Menard et compagnie. C'est bon, ce truc, c'est juste grisant. Je sais pas si c'est vraiment bien, ou si c'est seulement le pied de regarder un truc potable en français après tant de séries américaines, mais je kiffe, d'une force.
J'adore que toutes les intrigues soient liées, symboliquement, à Falco qui court après sa vie perdue. Les relations père-fils, les mensonges, les enfants. A chaque fois il y a un élément qui fait mouche, et c'est même pas chiant ou lourd. J'adore qu'ils n'oublient pas que Falco est censé avoir moins de la trentaine dans sa tête, et qu'il est resté bloqué en 90 ; qu'à chaque fois ils ajoutent quelques détails pour bien faire sentir qu'il est déphasé. Et là encore, c'est pas artificiel ou débile, alors que ça aurait pu l'être. Après, ils ont un budget un peu léger, il y a des faux raccords, des musiques réutilisées d'un épisode sur l'autre, des décors un peu retapés pour passer pour un lieu différent. Mais on s'en fout.

Gnn. J'y peux rien, je trouve ça super. Même les trucs ridicules, mêmes les trucs gnan-gnan. Quand le personnage le plus drôle de tout l'épisode, c'est le supposé truand, tu sais que ça va être fun. Tout le reste est sombre et glauque, et Life on Mars-esque. C'est, en somme, un LoM à l'envers, avec le passé dans la tête de Falco, perdu dans un présent qu'il ne connaît pas. Ils y sont encore allés de leurs petites allusions, ou alors c'est pas fait exprès, mais c'était très chouette ; le sifflotement, les hallus à cause des médocs, le méchant qui laisse entendre qu'il est peut-être encore dans le coma, en train de triper tout seul... C'est du déjà vu, mais c'est plaisant. On sent qu'ils s'appliquent, que c'est pas de la soupe.

Ça fait une dizaine d'épisodes (ou même plusieurs saisons, mais bon, passons), que je me dis "celui-là, c'est le dernier, j'arrête de regarder, c'est devenu trop pourri". J'ai fini par prendre la résolution d'arrêter après cette saison. Mais bon, j'ai quand même gardé l'esprit ouvert, en me disant que s'ils faisaient un finale vraiment bien, je reviendrai peut-être sur ma décision. Et bien, on peut dire qu'ils m'ont facilité la tâche, et le choix a été simple : cette série est morte, je veux plus jamais en entendre parler.
Tout, absolument tout dans l'épisode/la saison m'a fait grincer des dents. Les rires alors qu'il n'y a rien du tout de drôle. Les personnages devenus horribles, méchants, misogynes et cons. Les caricatures de personnages féminins juste pathétiques. La cruauté à chaque instant, dans l'écriture.
C'est juste insupportable. Infect. J'en ai juste plus rien à faire.

Superbe. Cette scène finale, avec la danse de Vera incorporée dans la descente de police... magnifique. Ça sentait la tragédie tout du long : les trahisons sont mise au jour, tous les personnages sont dans la merde. Le rythme s'est bien accéléré d'un coup, ça me redonne espoir qu'ils arrivent à faire quelque chose de cohérent pour finir la saison.

C'est frustrant, parce que l'histoire est bien, mais je sais pertinemment qu'ils n'auront pas le temps de la développer comme ils le souhaitaient. Ils vont trop lentement, la série est annulée, il n'y a plus que cinq épisodes, ça ne passera pas.
Et c'est dommage, parce que c'est charnellement magnifique, bien que très kitsh. On a envie de savoir comment Ike va se dépêtrer de la mafia, et quels membres de sa famille il entraînera à sa suite.

It's going to explode. It's going to explode. It's going to explode. Please don't explode. BOOM. Oh God.
C'était... un superbe épisode et un superbe finale. On passait du rire aux larmes d'une scène à l'autre, c'était plein d'émotions, de clichés et de mariages. Severide se trainait une tête de sour wolf du début à la fin, pauvre chou. L'attente va être longue avant la saison 3. Je vais tenter de me consoler avec Chicago PD, mais c'est vraiment pas pareil, pas aussi mielleux et crétin.

"Que c'est long."
"Merde, c'est déjà fini ?"
Totalement paradoxale, cette série, et je passe de la critique acerbe à l'amour niais en un épisode à chaque fois. Par beaucoup d'aspects, ça ressemble à Ray Donovan, dans la construction. La famille pleine de conflits, l'empire du crime, les méchants cruels et les imbroglios avec la police. Sauf que visuellement, Magic City ne passe pas toujours. On sent bien ce que Glazer veut faire, mais souvent on est entre vision moderne et vision des 60s recréée. Pas assez tranché, trop tranché ; ça vire au kitsh cliché, par moments.
Ça se passe il y a plus de cinquante ans, et on dirait un autre monde. Et pourtant, si on gratte sous les couches et les couches de superficialité, l'histoire est totalement universelle et contemporaine.
Du coup, ça n'avance pas beaucoup, mais c'est beau, et on s'en fout.