L'avantage d'être émotionnellement investie dans une série, c'est qu'on lui passe tout. Ses incohérences, ses dialogues niais, ses effets spéciaux ratés, ses incongruités. Parce qu'on s'attache non pas aux détails et à l'histoire effective, mais aux non dits et aux à côtés, les creux, les interstices. Encore une fois, c'est du beau Kripke, et de la belle série ratée. Encore une fois, j'ai vu du slash tout partout où il n'y a rien à voir, j'ai chialé comme une idiote, et j'ai flailé à la fin. Parce que je suis émotionnellement investie, ou alors parce que c'est chouette, dans le fond, si on se prend pas trop la tête.

Hmmm. Yavait des passages très confus, et d'autres vraiment magiques. J'aime la continuité avec le précédent, et l'importance accordée au son, à la musique. C'était drôle, ce jeu où il ne faut pas parler, avec les petits cartons préparés à l'avance. Touchant, mais pas assez fou. Par contre, les trucs qui vivent dans le mur, j'ai adoré :')

Waaaaaw. Quand j'avais vu la bande-annonce, avec les Cybermen, j'avais un peu fait la grimace, ce sont vraiment pas mes méchants préférés. Mais quel magnifique épisode, au final ! Du rire, du traumatisme mental, des jolis retournements de situation prévisible et moins prévisibles. Les effets spéciaux, les décors étaient à la fois géants et minimalistes, j'ai vraiment apprécié qu'ils soient plus inventifs que grandiloquents. Un vrai bel épisode, avec le Docteur au centre, comme il se doit. Et cette partie d'échecs...

Ça commençait comme un horrible truc cliché et sexiste, les filles à Vegas, les garçons qui jouent à D&D... Mais ça s'est transformé en un machin hilarant, et plus profond qu'il n'y paraît, sur les relations humaines. C'était drôle et désespérant à la fois, je me suis reconnue dans plein de personnages.

Hmmmm. Je suis pas totalement convaincue. Le premier tiers était vraiment excellent, l'époque, les dialogues, Madame Vastra & Jenny, l'absence du Docteur, le sauvetage. La suite oscillait entre le ridicule et le bâclé, bien que les personnages pris individuellement soient assez exceptionnels. Ça manquait de cohérence, de crédibilité d'ensemble. Le prochain a l'air sublime par contre.

Je me demande s'ils essaient de faire un truc avec les clins d’œil aux Classics dans chaque épisode, ou si c'est juste ça... des clins d’œil.

C'était assez naze, il faut bien le reconnaître. Même si la dream-sequence et la fin étaient chouettes, ainsi que le concept d'invisibilité chez les réparateurs. Mais, d'un autre côté, Amy Davidson quoi.

Il y a toujours ce vague sentiment de déjà vu, de série B, de mauvais téléfilm qui flotte, et pourtant, c'est drôlement prenant, cette niaiserie.
Des enlèvements, une drogue à base d'adrénaline, le passé du maire, plein de bons sentiments et d'intrigues politiques. C'était sympa, pas forcément novateur, mais les pièces se mettent en place, tout doucement.
J'ai juste pas aimé la fin, avec la petite prophétie dessinée sur les murs de la grotte. Sûrement parce qu'on sait pas du tout où ils veulent en venir avec ça, et que j'aime pas être maintenue dans le brouillard trop longtemps.

Bob Dylan à la fin, par contre, c'est cruel, parce que ça m'a évoqué la fin de la saison 1 de TWD, du fangirlisme personnel, de la nostalgie, tout plein de trucs totalement sans rapport avec le show. C'est un coup bas, j'aime.

Wow, je suis confusion... Va peut-être falloir que je le revoie, celui-là, c'était... étrange. Adventure Time étrange, mais peut-être même davantage. J'ai dû louper la moitié des références, mais tout ce délire sur la recherche du feelgood son parfait, le studio dans la montagne (wow juste wow), la fin (Oo), le cheval, la musique... C'était délirant de sérieux, de cohérence interne, que t'es pas sûr de totalement saisir, mais que tu ressens quand même.

Au début, je me disais que c'était un peu la version sucrée de Criminal Minds, où tout est propre, et où les gens ont un droit à la rédemption, quand dans CM l'horreur est sans fond et l'espoir une illusion. Mais plus l'épisode progressait, plus c'était triste et sans issue. L'histoire d'enlèvement d'enfants était vraiment terrible et parlante, et la scène de fin m'a achevée. C'est superbe, parce que ça reste humain et psychologique, ça part pas dans des délires noirs pleins de décadence comme dans les derniers CM. C'est propre, c'est canadien, c'est triste.

J'ai même pas tenu jusqu'à la fin du 2e épisode. C'est laid, triste, pathétique et mauvais. On va faire comme si cette série n'avait jamais existé, et puis c'est tout.