Encore un épisode qui va finir dans mon "vault" personnel, avec Broken, cet épisode de Chicago Fire, et Torchwood saison 3. Le genre de truc où passé un certain stade dans l'épisode, tu sais même plus pourquoi tu chiales. Tu sais même plus si c'est l'épisode précédent, la nostalgie de la saison 1 où tout était simple et moralement tranché, ce putain de plot twist à la moitié qui te file les boules un truc concret, les flashs du futur en pensant au comic book, l'horreur, le moment où tu bouffes des larmes en gueulant "survive, motherfucker" à un personnage que tu SAIS va crever à cause des spoilers, mais tu espères quand même putain bordel. Où tu pleures parce que tu pleures. I'm so done with this show. For a month or two.

J'y ai repensé après coup, et WOW tellement de trucs en fait. Déjà, est-ce que je peux rétracter ma critique sur le Governor : je préfère quand il n'est pas psychotique en fait...
Ensuite... j'avais pas percuté sur le coup, mais c'est Ben, le gosse que Carl tue dans la forêt. Celui qu'il tue dans le comic book, alors qu'il est encore humain, mais qu'il pose problème et que personne ne veut s'en charger. Encore une fois, c'est édulcoré, dans le sens où ce n'est plus un gamin, mais un ado. D'un autre côté, c'est encore pire, parce que ce n'est plus un secret entre Rick (qui est toc toc) et Carl (qui vire côté obscur de la Force), c'est un événement semi-public avec témoins. C'est bien pire. Ne nous aventurons même pas dans les parallèles éventuels entre Carl et le Governor (c'est le bandeau sur l’œil qui m'y a fait penser, et un certain écho dans leurs propos).
A côté de ça, on a le sacrifice über cool et terriblement triste de Merle, totalement passé sous le tapis ou presque. C'est peut-être l'effet spoiler. Peut-être le fait qu'à part Daryl et par ricochet Carol, ça ne touche pour ainsi dire personne. A un moment dans l'épisode précédent, je me suis demandé s'il n'allait pas nous ressortir le bon vieux cliché du "j'ai été mordu du coup je décide de faire le bien avant de mourir en héros" (cf. Land of the Dead, cf. Miguel Salazar, etc.). Mais non, et c'est ça qui rend son acte encore plus héroïque et encore plus triste à la fois. Parce que c'est véritablement un suicide. Volontaire. Pas précipité par les événements. Parce que c'est la révélation d'un homme qui se rend compte qu'il n'aura sa place nulle part.

Je sais pas comment je survivrai à la saison 4 pour laquelle je me suis quasiment rien spoilé (à part... enfin bref), quand j'ai dû mal à supporter la saison 3 alors que je savais quasiment tout à l'avance.

C'est mauvais. Voire très mauvais par moments. Carrément ridicule parfois. C'est un mélange de clichés de films d'espionnage sur fond de Guerre froide et de ficelles énormes des dramas familiaux d'ABC. Du coup on se retrouve avec une blonde mère de famille agent de la CIA sur les traces d'une taupe au sein même de l'agence. Le délire est coupé net, vu que le spectateur sait dès les premières minutes de qui s'agit. Je suis même pas sûre qu'ils aient le potentiel pour entrer dans le pourquoi des agents qui font défection et le fonctionnement de l'espionnage dans les années 80. C'est joli, mais très superficiel. Beaux décors, belle photographie. Des Russes qui feraient presque illusion, même si on tombe encore et toujours dans le "tout le monde parle américain même si le ratio Russes/Américains présents est de 22:1". Je regarderai probablement la suite. J'abandonnerai probablement au bout de deux-trois épisodes par manque de motivation. Sauf s'ils se dégottent un scénario et dotent leurs personnages d'une personnalité d'ici le prochain épisode.

Oh God.
C'était superbe. C'était ce que j'attendais depuis le début de la saison. Enfin des atrocités de la part du Governor. Enfin ce sentiment d'horreur quand on pense à Woodbury. Il y avait beaucoup de bonnes choses, dans le fond comme dans la forme. Discutable, certes, mais chouette. Pauvre, pauvre Andrea.

La fin. La fin ? Quoi ? On se serait cru en plein "Moriarty is everywhere" de la saison 1 de Sherlock BBC. Mouarf. On verra comment ça va tourner, mais ça m'inspire rien qui vaille, cette petite trahison fraternelle de derrière les fagots.
Encore un épisode tout chouette, avec un mystère central qui se révèle bien plus grand que prévu. C'était évident que c'était la femme la coupable ; toujours suivre l'argent, etc. Mais le développement de l'enquête était satisfaisant.

En l'honneur de la saison 3 de Sherlock BBC, j'ai décidé de continuer Elementary :')
C'était un chouette épisode, le triangle de tensions avec le frère Mycroft est vraiment bien, et pour une fois l'intrigue avait de la gueule. J'aime ce Sherlock-là. Il est méchant, cassant, malhabile, mais uniquement parce qu'il est frustré, parce qu'il galère pour rester en adéquation avec le monde réel. C'est un sale égocentrique, oui, mais il fait quand même des efforts. C'est bon d'avoir des côtés positifs pour le racheter.

Beau foutage de gueule, c'était très réussi : un épisode plein de rien, de silences, de pourparlers qui échouent et de mensonges de part et d'autre, et tout du long, j'attendais que ça vire au drame, que ça parte en couille, que les morts me fassent des chocs au cœur. Mais non, c'est pour plus tard.
Dans le fond, c'était un épisode dans la même veine que le précédent ; très jolis décors, quelques réflexions intelligentes, un concours de quéquette entre Rick et le Governor, et beaucoup de rien. Quelque part, c'était le même sentiment qui se dégageait de l'arc Prison/Woodbury dans le comic book. A part qu'il manque Tyreese, j'attends de voir s'ils vont s'en resservir avant la fin de la saison.

C'était magnifique d'avoir Juliet et Woody dans le coup. J'étais sûre qu'à la fin la pauvre Jules leur dirait de plus la tenir au courant, et qu'ils allaient oublier le légiste dans les bureaux XD
Beau petit délire sur les meurtres de patrons et la destruction de preuves. Par contre il y avait trop de courses poursuites, ça m'a épuisée rien qu'à les regarder -_-

La fin était biiiien. Les choses reviennent à la normale ou presque, c'est un soulagement.
Shawn en candidat à la mairie, les délires sur les maquettes, du Shules à tomber... C'était super, drôle, intelligent, kitch. Parfait quoi.

Chouette épisode, totalement protéiforme, on passait joyeusement du coq à l'âne, et les fausses pistes sonnaient presque téléphoné, mais en toile de fond il y avait une analyse des relations humaines assez juste et touchante, donc c'était appréciable.