Ahahahaha nope. La fin était risible à souhait, mais le trailer des épisodes précédents a fini de m'achever, j'en ai pleuré de rire.
Des personnages à baffer qui se ressemblent tous, un huis clos terriblement mal exploité, des dialogues longs et laborieux, et un grand n'importe quoi scientifique. Le problème, c'est que c'est trop sérieux pour être une bonne série horrifique, et c'est trop nawak pour prétendre avoir du sens. Quand le Japonais a enlevé ses lentilles, j'ai su que c'était la fin des haricots. On nage en plein délire, c'est foutu. Ça peut peut-être encore passer comme série horrifico-comique, on verra.

Il y avait teeeeeellement de choses qui n'allaient pas. Le traceur sous-cutané injecté à la chaîne avec le même lanceur, okay. Les plans extérieurs de la base totalement ridicule, avec la tempête de neige mais les routes bien dégagées et symétriques autour. Des fois quand on sort ça déclenche des alarmes, et des fois tout le monde part faire un pic-nique dehors. Des fois il y a des singes gelés, aussi. Pourquoi pas.
Passons sur le gros n'importe quoi au niveau des combinaisons, un coup j'en mets, un coup j'en mets pas, un coup je l'enlève devant des mecs infectés pour une raison totalement incertaine... Avec les gants qui tiennent avec du scotch, la grosse classe.
Utilisation merdique des conduits d'aération, c'est pas du tout flippant alors que ça aurait pu. Le seul mec whumpeable so far est apparemment un pourri qui bosse pour le Japonais aux yeux qui brillent dans le noir, donc meh.

OH YEAH, je joue, c'était glorieux. Ils partaient vraiment pas sur des bases saines, avec deux leads qui jouaient des pourris sous couverture dans Chicago Fire. C'est difficile de lancer une série sans capital sympathie, mais oh boy qu'est-ce qu'ils s'en sont bien tirés.
J'ai surkiffé du début à la fin, c'était violent, drôle, rythmé, plein de personnages qu'on a envie de connaître, et de voir souffrir hin hin hin. Du sang, des têtes coupées, des enlèvements, un putain de headshot auquel je m'attendais vraiment pas ! Je veux la suite, et vite !

Comme dans Chicago Fire, on a sentiment qu'on est entre de bonnes mains. La formule est éprouvée - éculée - c'est un procédural/drama plein de sang et de larmes, tout en restant humain. Rien n'est propre et net comme sur CBS. Rien n'est tout blanc ou tout noir, tout le monde est un peu pourri dans l'âme. J'adore ce genre de machins, vraiment beaucoup.

Gnnnnnn. Je surkiffe cette série sur tous les plans. C'est beau, c'est rythmé, c'est plein de whump et d'horribles choses qui arrivent à de super personnages.
J'étais un peu dégoûtée par l'ellipse blam d'emblée au début de l'épisode. Mais... ce qu'ils ont évité en termes de whump direct et bien crade, ils l'ont suggéré par des détails, des cicatrices et du post-trauma bien affreux. Je dis bravo, c'était plus subtil que prévu.
J'aurais aimé que le mic-mac avec Clarke dure un peu plus longtemps, là aussi on a le sentiment qu'on nous a volé un passage plein de angst et de feels, mais... je suis vraiment soulagée pour lui, dans le fond, donc youpi, il n'a pas tué l'autre connard, tant mieux pour lui (et je prie intérieurement pour qu'il n'y ait pas de plot twist bien horrible par derrière).
Tout était chouette, même si c'est du déjà vu déjà fait. C'est bien fait, et ça suffit.

Part epic, part awkward. Epically awkward.
Le premier épisode, avec le rap, l'Italien horrible et tous les faux raccords était très dur à supporter, même si quelques chouettes lignes surnageaient. Le deuxième était proprement génial, avec juste ce qu'il faut de comique de situation, de gimmicks et de "aww". La fin est bien, et en même temps ça file les boules pour Richard, qui avait enfin laissé tomber la connasse...

J'ai passé tout l'épisode à me dire que putain, c'était nul. Un gigantesque plot hole avec tout un tas de choses qui n'allaient pas autour. Que c'était une reprise faiblarde, sans intérêt, qu'on se faisait chier et que ça n'avait aucun sens. Et puis... Charlie a tellement changé. Les Patriotes injectent des trucs dans des oranges. Miles ne veut pas rester tout seul avec Monroe parce qu'il a peur qu'ils se remettent à tuer des gens bras dessus bras dessous, et Monroe cherche son fils uniquement pour remplacer Miles et tuer des gens... etc. Et la fin. J'ai poussé un petit "oh !" et paf c'était fini. Salauds.

Pour le moment ça pue un peu du cul, ce truc. Le mec tout seul dans la forêt en mode rambo des temps modernes : déjà vu dans le dernier Bourne. La scène de crime recréée en 3D avec infos en direct : déjà vu dans le dernier Iron Man. La meuf du gentil qui se révèle être une méchante terroriste pour une raison indéterminée : déjà vu dans Almost Human.
Ajoutons à cela que Josh Holloway dans un pull noir immonde et trop grand, c'est pas sexy du tout. Et que le design de leurs bâtiments "futuristes" est grave ridicule.

Nazis and Manhattan Project reference : 8'24"... Dear lord, people, get a grip! New ideas, for fuck's sake!

Bref, j'abandonne. Je ne saurai jamais pourquoi les méchants Chinois ont kidnappé le gentil professeur au chat. Dommage.

C'est vraiment moche. En plus le gars est un "héros américain", yaddi yadda 5 tours en Irak, blabla... mais il est chiant, insubordonné et blabla CLICHE. Mais le truc, c'est qu'il est moche moche, et que la meuf qu'ils essaient de lui coller aux basques à une tête à baffer, donc bleh, laissons tomber.

Bon, j'avoue, j'ai partiellement regardé pour Marc Blucas. Mais l'ensemble était pas dégueu du tout, au final. Très agréable à l’œil, à l'oreille. Il y a un certain second degré dans l'écriture, qui fait que c'est drôle/cliché sans être totalement ridicule. En plus c'est une mini-série, donc ça a pas dû coûter cher, potentiellement un bon petit truc pour l'hiver, avec des Texan(e)s hot hot, des méchants et des explosions. Ça m'a rappelé Fastlane, visuellement, c'est dire le niveau...

La petite compétition entre Shawn et son père était marrante comme tout, et Gus version botox totalement dérangeant. Un chouette épisode, un peu convenu, qui m'a rappelé une fic qui se passait dans un salon de massage.

Yavait du potentiel, avec Shawn en mode gamin de cinq ans, mais toute l'histoire sur Gus, sa copine, l'horrible meuf de la radio... ça m'a mise très mal à l'aise. Berk.

Ouais bon, j'ai dit que je faisais une pause. Mais ça compte pas comme des épisodes, c'est tout court et en dehors de l'intrigue principale... erf. Enfin bref, j'ai maté les trois webséries à la suite, et c'était assez chouette.

Torn Apart (2011) : une vingtaine de minutes coupées en petites tranches, mettant en scène une poignée de survivants dans le quartier résidentiel où vivait Rick, au tout début de l'épidémie. On a tous les clichés du genre jetés pelle-mêle, c'est assez marrant. Les Américains de base armés jusqu'aux dents qui n'ont de cesse de crier aux terroristes, les bulletins d'information/désinformation, les hélicos et les points de ralliement qui ne sont pas de bonnes idées ; les réactions pourries de base : pas de double tap, empathie pour les morts membres de la famille, le mec mordu qui se suicide. La construction en flashback était sympa, cela dit, et les effets spéciaux plutôt cool. Un peu dommage que le zombie n'ait au final aucun rapport avec la bicyclette...

Cold Storage (2012) : que quatre épisodes cette fois, et c'était rudement meilleur. Pas uniquement parce que Josh Stewart est hnnn et que tout ce whump et cet air de chien battu perpétuel sont à mon goût un truc concret, mais aussi parce que ça sortait un peu des sentiers battus, que la photographie était vraiment chouette, et que la fin est ouverte. Je pense même que j'écrirai une fic à l'occasion. Au moins dans ma tête. Là encore, belle utilisation des coupures entre chaque épisode, j'ai eu de belles frayeurs.

The Oath (2013) : le plus problématique, d'une part parce que l'hosto ne correspond pas vraiment à celui qu'on voit dans le premier épisode, à part pour le suprêmement débile "don't dead open inside" (pour le coup, le mec qui a écrit ça avait manqué de se vider de son sang l'instant d'avant, donc on lui pardonne). Il y a un problème de cohérence de l'univers, soit on est en forêt, soit on est en ville, on peut pas avoir les deux. Quant à la meuf débile totalement flippante qui suicide les vivants et garde les morts dans la caféteria... euh ? Wtf. C'était glauque et carrément malsain, tout comme la fin.