C'était vachement flippant, ce début d'épisode. Je suis passée du rire au gémissement d'angoisse plusieurs fois d'affilée. Après, ça s'ajuste plus ou moins, et on repart sur du connu, Jackson qui part en couille, Scott amoureux, les Argent très méchants, etc etc. Plein de mystères, et techniquement toutes les cartes sont sur le terrain, il n'y a plus qu'à les mélanger et voir ce que ça va donner. J'aime bien tous les petits nouveaux personnages, hâte de voir ce qui va leur arriver.

J'étais partagée. J'ai de plus en plus de mal à m'y mettre. Les mystères débiles d'Helix m'excitent davantage, et Banshee est une série qui va pas vraiment avec le reste. Il faut un état d'esprit bien particulier pour regarder, pour rentrer dedans, pour apprécier.
Toujours est-il que j'ai fini par lancer l'épisode, et que c'était décevant. Des flashbacks un peu inutiles, des effets de caméra un peu lourds, et toujours ce lampshading répétitif "mais pourquoi il se tire pas, mais pourquoi les ennuis le poursuivent. La plotline avec le fils était pas mauvaise, il y avait des moments de grâce certains, et ce méchant britannique joué par le génial Andrew Howard était superbe. Tout comme sa fin *le gasp*
Mais... j'arrivais pas à rentrer dedans. Ça manquait de finesse.
Et les trois dernières scènes m'ont fait chavirer le cœur, tellement c'était coup de poing sur coup de poing, un massacre émotionnel sans fond.
Passer l'épisode à tenter de sauver ce gamin, et le voir crever comme ça, c'était frustrant. La main-mise de Kai sur sa nièce file la gerbe tellement il y a du non-dit et de l'inceste potentiel non-exploré. La scène du nettoyage de la chambre par le binoclard dont on ne sait rien, mais oh dear lord que ce personnage DOIT être exploité plus que ça était hypnotisante. Dans le genre "cinq minutes bouche bée parce que wow", ça se posait là. Et la montre. Dear. Mais alors le coup des diamants. Quelle cruauté.

Gnnn.

Anger, pain, fear, aggression (watercolors).

Dear. C'était juste parfait. Bizarrement très sérieux, très adulte, très bien fait. Tout l'inverse de ce qu'on m'a vendu. Sérieusement, si ça c'est un mauvais show, regardez donc Moonlight. Oh mon dieu c'était deux millions de fois pire, que ce soit au niveau des plotlines, des effets spéciaux ou des combats ratés.
Là, on a un truc classe, flippant, original, qui fait du beau avec peu de moyens. Les non-dits sont légion, les personnages ont un vrai background et plein plein de potentiel. C'est extra.
J'aime qu'ils prennent des risques. Qu'ils tuent l'alpha et la sœur dans la saison 1. Que ça traine pas en longueur.
En fait, le seul truc un peu casse-gueule que je vois, c'est qu'ils ont tendance à introduire les nouveaux éléments par osmose, à partir des choses déjà sur le terrain. Ça donne un sentiment très bizarre de "on introduit un personnage qui sera plus tard utile, mais on sait pas encore trop comment pourquoi". Mais ça évite le souci du deus ex machina (aka le méchant dans CSI, qui n'est JAMAIS présent parmi les suspects de l'épisode, et qui débarque à la dernière minute d'on ne sait où. Horripilant.). Fusil de Tchekov, tout ça tout ça. C'est pas mauvais, juste bizarre.

J'aime aussi très beaucoup le fait qu'ils ne soient pas du tout cantonnés à un genre. C'est pas uniquement un truc pour les ados, vu la quantité de sous-thèmes bien glauques et de violence constante. C'est pas uniquement une version hunters/loup-garous de Roméo et Juliette (ou la Belle et la Bête, au choix), vu la facilité et la justesse avec laquelle ils développent les relations. C'est pas uniquement une série d'horreur bourrine, vu la quantité d'humour d'un épisode sur l'autre.

Du coup on sait jamais à quoi s'attendre *o*

Ce que j'aime dans ce show, c'est qu'on m'a clairement vendu le personnage de Stiles comme étant LE whumpee de la série. L'humain, le maillon faible, celui qu'on kidnappe, dont on se sert pour faire pression. On, étant globalement les fangirls disparues, internet, tumblr, mtv, les recs fanfics, tout en gros.
Et, au vu de la saison 1, je dois dire que cette trope (damsel in distress) est clairement évitée. Finement, même. Alors oui, il y a du whump et du manhandling (wolf-handling? - c'est d'ailleurs en partie pour ça que j'ai continué à mater au tout début), mais! Le personnage de Stiles est tout sauf un personnage de damsel in distress. Rien que dans le 112, c'était clair et net. Il est pas kidnappé (more like embarqué plus ou moins de force après avoir marchandé pour pouvoir appeler Jackson et qu'il vienne sauver Lydia) par Peter pour faire pression sur [insert character name] - il est embarqué parce qu'il est utile, qu'il a de la ressource, et qu'il peut trouver Derek. Non seulement ça, mais c'est même dit explicitement : c'est sur lui que Peter fait pression, et Stiles l'aide pour protéger Scott. Ajoutons à ça les effets de caméra - contre-plongé pendant quasiment toute la scène du parking - et on a un personnage vraiment complexe, à la place d'un vulgaire whumpee (j'ai rien contre, j'ai déjà maté des séries entières rien que parce qu'un personnage se faisait latter la gueule de manière répétée). Mais là c'est encore mieux.

Il était vraiment parfait, cet épisode. Très Buffy-esque, à plein de moments j'ai repensé finale de la saison 2. Même si le plot est plus simple, il y a des subtilités intéressantes, dans l'idée de pack, de loyauté, d'héritage familial. Alors bien entendu, ils ont rien inventé, et ça casse pas du bois, mais c'est plaisant.
L'humour était de nouveau présent, et ça contrebalançait plutôt bien les moments flippants à souhait. Beaucoup de révélations (le véto continue de m'étonner, à creuser), et de choses très vraies. Les personnages sont pas des clichés ambulants, ils ont de la profondeur, des nuances, à chaque fois c'est surprenant.

Oh my. Encore une fois un vrai-faux cliffhanger, ça devient frustrant. Episode mou, plein de redites, mais c'était étrangement plaisant. La musique, les plans, c'est joli, tout est joli. Il y a une certaine unité de ton fort appréciable. Et puis... ça tourne au vinaigre, de pire en pire en pire. Genre wow. Surprenant dans la prise de risque. Moins con que prévu. Dans le sens où l'histoire est horriblement classique/cliché, mais le développement des personnages rachète le tout. Je m'attendais plutôt à l'inverse, en fait.

C'est fun, parce que toute l'histoire des yeux argentés, et leur petit mystère toujours pas résolu, c'était un des trucs que j'ai le plus détesté au début, et maintenant j'ai très envie d'en savoir plus. Une fois qu'on a accepté les prémisses, c'est vraiment chouette.
Le pire, c'est que l'intrigue avance, mais comme à chaque fois ils en rajoutent une grosse louche par-dessus, on patine, et on sait toujours rien. La blondasse qui débarque en disant qu'elle va tuer tout le monde à la fin pour pas laisser de témoins, et qui se lime les dents le matin (!!) c'était épique.
Toute la plotline sur Ballaseros, c'était du bon gros whump sans aucune retenue, le truc parfait. Fanservice à mort, j'ai envie de dire, continuez comme ça, mais juste le tuez pas :')

Et oh boy qu'est-ce qu'ils s'éclatent avec leurs décors, c'était joli comme tout. Le huis clos, les recoins, les secrets. C'est à la fois horriblement kitch (le mur végétal qui dissimule un escalier en colimaçon secret, mais gros lol), et drôlement chouette (avec un petit côté Resident Evil low-tech). On est en plein film de zombies raté, sous couvert de faire un truc pseudo-scientifique. Continuez, j'aime.

Hmmmm. Pour le coup, les réponses aux questions étaient moins intéressantes que les mystères. Ou alors c'est l'effet spoiler. Je sais pas. Donc, deux betas, un double-face comateux pas comateux, une pyromane et une liste (pas compris l'histoire de la liste...).
A chaque fois ils font de vrai-faux cliffhangers à la fin des épisodes, c'est frustrant. Genre ça lance une piste, ça fait monter le suspense à mort, on se dit chouette, on lance le suivant et vlan, ça part dans une toute autre direction. Frustrant.

Hm. Non j'ai compris. Je suis fatiguée, et yavait trop de prénoms, je me suis embrouillée entre Kate et Laura. En plus à chaque fois qu'ils disent Laura Hale, j'entends Laura Hill, et ça me perturbe gravement (c'est le nom de la mère d'Adam, qui a disparu dans Spooksville).

Du coup ça m'a filé mal à la tête à force d'espérer des trucs qui n'arrivaient pas, tout en sachant qu'il n'y a pas de fics. Ouin.

Oh sweet baby Jesus.

C'était une espèce d'écho totalement dérangé des premiers épisodes ; toute la thématique autour de la maîtrise de la transformation, des effets de la pleine lune, d'Allison, etc. Il y avait les mêmes scènes, limite dans le même ordre, c'était flippant de similitudes, flippant de voir le chemin parcouru. J'ai conservé une WTF-face tout du long, genre ლ(ಠ_ಠლ) c'était épique.

Hmmm. Pas top. Ça aurait pu être "mieux". Je suis repartie sur la comparaison avec The Faculty, c'était bourré de clichés et de scènes cul-cul. Les voir courir dans les couloirs, avec la musique censée être dramatique, c'était bof. Mais il y avait du potentiel, c'est ça qui est un peu dommage. Du coup on est un peu en plan ; pas grand-chose n'a avancé, on ne sait toujours pas exactement qui est l'alpha, ce qui arrive à Jackson, comment ils vont se sortir de se merdier. Je vais donc mater la suite de ce pas...

Comment je suis censée dormir après ça ? COMMENT ?
Anyway. C'était un excellent épisode, surtout parce qu'il n'avait pas la même construction que les deux précédents, ce qui commençait à devenir un peu chiant. Plein d'humour, plein de whump, plein de conversations totalement surréalistes en plein salle de classe. Toute l'exploration du "comment maîtriser la transformation" était sympa, ridicule et censée à la fois. Je suis toujours pas convaincue que le véto soit l'alpha, j'attends une embrouille, surtout vu que ça finissait en cliff et qu'on revoyait le prof de bio totalement creepy plus tôt dans l'épisode. Oh, et l'infirmière rousse : evil, totalement evil, j'en suis trop sûre.

J'aime, parce qu'il y a vraiment toutes les sortes de whump possible. Et du sang. Moi, quand on m'a dit c'est un show con-con, mal fait, sur une petite chaîne, etc etc (à croire qu'on ne voulait pas que je regarde), je m'attendais à de la non-violence perpétuelle. D'ailleurs le rating dépasse jamais PG-v, et pourtant, c'est superbe. Dommage que pour le moment je n'ai pas trouvé de fics à mon goût (j'ose pas vraiment chercher à fond, pour cause de spoilers, mais de toute évidence, le whump n'est pas le truc du fandom. Pourtant, ya vraiment du potentiel, rien qu'avec les non-dits de cet épisode, par exemple.)

J'avais oublié comme c'était le pied de commencer une série non-annulée de plusieurs saisons.