Cette série est tellement épique, j'en ai oublié de respirer. Je comprends les comparaisons avec Buffy. Je voulais pas accepter les parallèles, mais c'est réel, il y a quelque chose, au niveau moléculaire, au niveau du ressenti. C'est la même atmosphère, le même sentiment de deux mondes impénétrables, celui des adultes et celui des enfants, avec la magie et les monstres comme métaphore. On est en plein conte, dans le fond ; tout n'est que symboles et avertissements, en lien avec le monde réel. Et c'est juste superbe.
J'aime énormément le fait qu'il y a ait plusieurs niveaux de lecture (comme Buffy), avec du comic relief, du comique de répétition (Scott qui fricotte et Stiles qui tente désespérément de le joindre, pendant que Derek se fait bastonner torsepoil), des clichés bien crades (mais qui est donc cet alpha, ahaha... et soudain, TOUS les adultes ont l'air suspect... je penche pour le véto, mais le prof de bio est un bon suspect également), des traumas bien profonds, et des petites révélations qui font mal au cœur (sur les parents, la famille, le pourquoi - là encore, on est en plein dans du Buffy-style ; c'est secondaire tout en étant organique, indissociable des personnages, c'est indispensable et cruel à la fois, tragédie, tout ça...).

Oh wow. J'ai failli l'arrêter quand j'ai vu que c'était un épisode spécial St Valentin, vu mon humeur actuelle, ça risquait de pas passer, mais au final, c'était peut-être un des meilleurs de la saison. Que de baisers parfaits, que de révélations, que de chansons en costume (oh dear la fin était sublime). J'ai surkiffé du début à la fin, les dialogues sont extra, les personnages sont adorables. Je veux PAS que ça soit annulé, bordel, je veux un miracle, priez avec moi le dieu des séries tv, youpi tralala.

Bwahahaha they said "family business".
Hm. C'était particulièrement épique, tout en étant très con, c'est vachement paradoxal en fait. Tout gentillet, tout débile, et vlan, du whump à ne plus savoir qu'en faire, et des histoires de famille tarabiscotées. Ça me fait quand même drôlement penser à Moonlight, version loup-garous, un peu mieux filmé. L'ensemble est cliché, mais on peut pas s'empêcher d'avoir envie de savoir la suite.

Buh, quelle fin en mousse, c'était triste, je veux pas du triste, je veux du débile/cliché avec des accents texans marrants. Ralala.

D'un côté, lolilol, et d'un autre... c'était chouette. Chouette dans le sens Moonlight, pas dans le sens série sérieuse. Mais quand même, je trouve qu'ils sont inventifs avec leurs faibles moyens (ça me rappelle Buffy, ralala nostalgie), et que la réalisation à proprement parler n'est pas dégueu du tout.
Après, bon, la partie centrale avec l'amourette et le bowling, c'était un peu chiant. Drôle, mais chiant. Ça m'a rappelé simultanément Daria et Roswell, c'était assez suspect. Je trouve dommage que les personnages féminins soient quasiment pas développés, pour le moment (mais ils ont du potentiel, visiblement, quand on sait que la blonde n'est pas réellement conne, etc.).
Reste que je n'arrive vraiment pas à prendre Derek au sérieux. Cet acteur... il a pas une tête réelle, c'est incroyable. On dirait un personnage dessiné. Ses sourcils me déconcentrent gravement. Pourtant, quand il était transformé, il avait un beau corps (un beau fessier), mais fiou, cette tronche...

Techniquement, ya tellement pas d'intrigue que c'en était un peu ridicule. Mais... bah le fait est qu'ils en jouent, qu'il y a de l'humour tout du long, du coup ça passe plutôt pas mal.
J'ai bien aimé les petites tentatives pour bâtir une mythologie, avec leur plante louche et l'autre kéké au regard d'acier et à la famille morte.

C'était bizarre de voir évoluer des personnages que j'avais déjà vu en gifs et lus en fics. L'image était vraiment déformée. C'était agréable à mater, tous ces jeunes constamment torsepoil.
Dans le fond, cet épisode introducteur, c'était un mix de Donnie Darko, en un peu moins apathique, et de The Faculty, en remplaçant les aliens parasites par des loup-garous. Ya probablement des liens avec Twilight, mais n'ayant pas lu/vu ce machin, je ne saurais vraiment dire.
Par contre la fin, et le père de sa meuf qui est en même temps le chasseur à ses trousses... euh... ouais... J'étais pliée en deux, c'est d'un con. Mais j'aime JR Bourne, et je kiffe l'idée de voir des hunters par l'autre bout de la lorgnette, alors je leur pardonne cette facilité scénariste encore pire que le reste...

Pas très folichon tout ça. Ça reste hypra convenu, les intrigues sont limite chiantes, et les personnages pas vraiment intéressants. Manque de sang. Manque de prise de risque. De neige, aussi.

Du coup j'ai opté pour une série plus à ma portée. Yavait même des zombies, c'était vachement sympa. Vivement la 2e moitié de la saison, du coup.

Je jette l'éponge, j'ai tenu 5 minutes, ça me sort par les yeux, grave. La série est à l'image du générique en fait, parfaitement : c'est beau de prime abord, puis long, puis de mauvais goût, puis ça déraille, et ça fait dans la surenchère, mais tout le monde bave et dit que c'est parfait, et voilà. Pourtant je kiffe les acteurs, j'ai rien contre la Louisiane des 90s et les tueurs en série, mais c'est juste chiant. J'ai pas une once d'empathie pour ces horribles personnages, et le flashforward dans le présent achève de tuer le moindre intérêt que j'aurais pu avoir pour eux. Savoir d'avance comment ils vont finir, ça rend totalement imperméable à leurs méandres. Chiant, chiant, chiant. Des noms de gens, de lieux, des trucs jetés pèle-mêle... c'est pas comme ça qu'on construit un scénario, c'est pas comme ça qu'on bâtit une enquête policière. Et si en plus j'en ai rien à foutre des policiers, je vois plus d'intérêt à regarder.