Ridicule à souhait, avec les effets spéciaux minimalistes (le budget explosion avait grillé avec l'épisode précédent) et les petits délires à la MacGuyver version pauvre, mais qu'est-ce que c'était marrant. Et la promo du prochain, fiou /o/

En fait, dernièrement, ils sont en train de faire tous les scénarios classiques de fics. La prise d'otages dans un commissariat, c'est le cliché obligé XD

Gngngn. Par moments, je me disais, putain, c'est quand même très très mauvais. L'aspect plan-plan comédie con, les intrigues qui tiennent pas debout et la répétition constante des mêmes motifs... Mais, dans le fond, c'est fun à regarder. On s'est attachés, et voir martyriser de si bons personnages, ça fait toujours plaisir. (Cela dit en passant, il y a un épisode de la saison 2, je crois, où Jake se fait presque rouler dessus, et j'avais écrit (dans ma tête...) une fanfic sur les conséquences des côtes cassées. C'était sympa.)

Bien bien bien. Mieux, très mieux. Je sais pas si c'est de m'être remise dans le bain, ou si tous ces éléments pyrotechniques apportaient une quelconque valeur ajoutée, mais c'était un chouette épisode, plein de périls, de secrets et de vols de diamants.

Il donnait sérieusement mal à la tête, cet épisode... C'était laborieux, jusqu'à ce que ça re-devienne con-bien comme avant. Tout un tas de délicieux choix totalement pas judicieux, comme foutre les caméras embarquées à l'extérieur de la voiture (ça donnait à toutes les scènes sur route un air totalement rétro/kitch), ou teindre une ex en blonde (histoire que je suis bien perdue avec tous les personnages qui revenaient de partout...).

Quand je regarde des séries à haute teneur en flail (c'est-à-dire où les critiques cèdent la place à une acceptation irrationnelle d'à peu près tout, quoi qu'il arrive), j'ai toujours une espèce de commentaire constant dans la tête. Je catalogue le flail, en quelque sorte, je commente mon propre investissement dans l'épisode que je regarde. Et dernièrement, à chaque épisode, mon commentaire est en train d'agoniser tellement il en peut plus. Tout du long, j'ai paniqué. Avec des petits pics d'intensité. Mais vraiment, vraiment, faut qu'ils arrêtent, c'est même plus du fanservice, c'est de la télépathie. Après, bon, on peut critiquer. Le blabla scientifique plus que nawak. Les aspects risibles de leur conception de la politique. Les effets spéciaux. Le jeu d'acteur. Le dernier segment cumulait un peu tout ça, et l'épisode aurait été nettement plus puissant s'il s'était terminé sur la confrontation Miles/Monroe. Mais je pense que j'aurais fini d'hyperventiler et que je serais morte avant le dernier épisode. On peut critiquer, ou on peut écouter son commentaire intérieur qui dit FUCK IT I QUIT et qui flaile gentiment depuis une heure.

Le son décalé à la fin, ça casse tout :(
Épisode bof, mi-ridicule, mi-drôle. La sœur de Leslie était chiante, et l'intrigue pas super passionnante. Des sauve le tout, comme souvent dernièrement.

Wow. WOW.
On m'aurait dit, il y a 22 épisodes, en septembre, quand la série a commencé, ce qu'ils comptaient faire du personnage de Moriarty et du personnage d'Irène Adler, j'aurais ri, pleuré, je me serais mise en colère et j'aurais boycotté avec une force inégalée. Et là, étrangement sans m'être spoilée quoi que ce soit, bien que cela tienne du miracle en soi, j'ai été à la fois dévastée et enchantée par l'idée. Ils ont mérité, après 22 épisodes de faire ça des personnages. Parce que ça fonctionne, terriblement, follement.

Double épisode, en forme de montagnes russes, fausse joie et vrai désespoir, ou bien est-ce l'inverse, et jusqu'à la fin on doute. Irène Adler est excellente, dans les flashbacks et dans le présent. Moriarty était encore plus excellent que tout ce que je pouvais imaginer. Justement parce que je ne pouvais pas l'imaginer. Heureusement que ça finit sur une note positive, sinon j'aurais déprimé jusqu'à la rentrée. Mais oh wow ce que j'ai hâte de voir ce qu'ils nous réservent pour la suite.

Cet épisode était à l'image de la série : diabolique, mais d'une manière sournoise. Il se passe rien, ce sont juste des gens qui discutent, des enquêtes réouvertes et des ratiocinations, et entre un brossage de dents et un bol de céréales, il y a trois phrases, un échange, et soudain les scénaristes vous agrippent les entrailles, et ils serrent et serrent, jusqu'à la dernière seconde.

Je m'en veux atrocement de constamment comparer cette série aux autres, mais c'est le propre des adaptations, donc encore une fois, j'ai pensé au Sherlock de Moffatt, et c'était trouzemille fois mieux. C'est quand la relation Sherlock-Watson a volé en éclat que j'ai arrêté de regarder la série britannique. Quand Sherlock est devenu trop égocentrique et cruel, Watson trop stupide et facile à blesser. Là, la relation est puissante, absolue, comme il se doit. Et à la fin, c'est Sherlock qui est blessé (par le diabolique et insaisissable Moriarty), et Watson qui le soutient, comme il se doit. C'est tellement mieux.

Bel épisode, plein de choses très justes (et de détails qui m'ont gênée, mais on peut pas tout avoir). Le chanteur maniaco dépressif était vraiment excellent, c'était drôle et triste à la fois, tragique et pathétique. Cette série est vraiment sympa, la photographie est suberbe.

Stop having babies! Everyone, just stop! They're gross and terrifying and they're making everyone miserable!

Ceci étant dit, c'était un excellent épisode, plein de feu, de sang, de lockdown dans une prison et de reset de compteur électriques sans vélociraptors (fort heureusement). Casey avec un deathwish, c'était aussi triste à voir que la saison 6 de House, et j'espère qu'ils vont continuer dans cette voie pour la suite. Mills qui part chez les flics, je m'y attendais pas, et c'est assez retors comme moyen pour nous obliger à mater leur futur spinoff qui sera je pense médiocre, mais que j'espère secrètement regardable. Mais sérieux, faut arrêter de faire des mioches.