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Sérivore

23 mai 2013

Elementary - 1x21 - A Landmark Story

Sebastian Moran, à sa première apparition dans la série, ne m'avait vraiment pas convaincue. Et là, revoir ce personnage, en prison, mais toujours terrifiant, coupé du monde, mais plus que jamais au cœur des manipulations de Moriarty, c'était terrifiant et grisant. Moriarty, parlons-en... pour le moment, on n'a eu que des pâles imitateurs, tous sous la coupe de celui qui n'est qu'un nom et un point d'interrogation sur un smartphone. On est forcé de penser au Sherlock de Moffatt, avec son Moriarty galopant, glorieux et présent en toile de fond pendant les trois premiers épisodes. C'est peut-être une des rares occasions où la série britannique l'emporte sur les autres. A voir comment ils développement cela dans les derniers épisodes.

(La sonnette qu'ils donnent au vieux tueur, j'ai eu un violent flash back de Breaking Bad. Jamais une série n'atteindra l'intensité de ce show, mais passons...)

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23 mai 2013

Elementary - 1x20 - Dead Man's Switch

Je me disais que ce Sherlock me faisait beaucoup penser à Gregory House, en moins méchant, en plus résistant. Là où House tentait de s'auto-détruire, Sherlock essaie de se reconstruire ; les parallèles sont intéressants, et dans les deux cas Watson/Wilson est à la fois partenaire, oreille attentive et simple observateur. Celui qui voit, qui pense, mais qui ne juge pas. Qui se contente de supporter, d'attendre, et de pousser dans la bonne direction.
L'intrigue était sombre, la photographie excellente. J'apprécie cette intrusion du morbide, cette noirceur presque gothique, dans un quotidien factuel, moderne et dominé par l'information. Ce Sherlock est une contradiction, là où le Sherlock de Moffatt était définitivement ancré dans le présent, dans l'ère de l'internet. Ce Sherlock-là oscille entre présent et passé, je dirais même qu'il est victorien au cœur.

22 mai 2013

Elementary - 1x19 - Snow Angels

Arrêtons-nous un instant, et considérons le fait qu'ils aient non seulement décidé d'introduire Ms Hudson, mais surtout d'en faire un transsexuel, une muse, et comment en trois scènes, on est forcés de l'aimer. Voilà, donc, reprenons : blizzard, cambriolages, plots totalement fous et plein de neige.

La scène où Sherlock explique les motivations des criminels, avec Watson qui s'habille derrière sous sa couette m'a fait le même effet d'Arkady Balagan qui expose ses trouvailles pieds nus et en pyjama dans les couloirs de son hôtel canadien : c'est horriblement perturbant, et j'ai dû re-mater la scène pour espérer suivre ce qu'il se passait (arrêtons-nous encore deux secondes sur le fait que Sherlock passe son temps à choisir les fringues de Watson...).

Le camping dans la chambre, et la facilité que notre sociopathe préféré avait de s'adapter à toutes les situations était vraiment excellents. J'ai drôlement pensé à Walter Sherman (la scène dans la neige, quand il observe les traces, c'était du copier-coller, avec juste le climat qui change), et ça m'a un peu rendue triste. Mais bon, un sociopathe qui survit aux autres, c'est déjà ça.

22 mai 2013

Elementary - 1x18 - Déjà Vu All Over Again

Ça commence, c'est bien trop sautillant, ils font tous des mimiques, et je me dis, mais comment ça a pu ne jamais m'énerver jusque là.
Et puis... l'intrigue avance, la double intrigue, à la CSI, sauf que non, tout est lié, par un petit méli-mélo vraiment chouette, à la Dirk Gently. Et les mimiques sont chouettes, et les dialogues sonnent juste. Ils cabotinent un max, tous les deux, mais étrangement, ça passe.

21 mai 2013

Revolution - 1x18 - Clue

FUCK ME.

S'il y avait pas eu ce léger flottement vers le milieu, avec leur petit jeu de chaises musicales version tueur infiltré, ça aurait été un des épisodes les plus jouissifs de l'année, toutes séries confondues. L'enchaînement inéluctable d'horribles horribles événements, entraînant des conséquences encore plus horribles, et le sentiment d'assister impuissant au délitement total de l'univers tout entier et tous les personnages qui le composent, ça m'a violemment rappelé l'époque bénie des premières saisons de Supernatural. Quand tout se casse subitement la gueule, quand les coups pleuvent, quand on hyperventile à chaque seconde, et qu'on ne peut rien faire pour éviter la fin qui se profile. C'est cruel et violent, et tout du long j'avais une litanie de "non non non non non" dans la tête. Juste grandiose.

C'est drôle, parce que j'avais deux épisodes à voir ce soir, le dernier Defiance, et le dernier Revolution ; ces deux séries étaient assez similaires, dans mon esprit, à cause des décors cheap et des facilités scénaristiques. L'épisode de Defiance était pourri, cet épisode était monstrueux et terrible. Revolution l'emporte, parce que quand ils se délivrent de leurs petits délires à base de guerre civile, quand tout fout le camp, quand on entre dans le cœur de la série, au centre, c'est du Eric Kripke, noir sur blanc. Plus que deux épisodes, cette série va me tuer.

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21 mai 2013

Defiance - 1x06 - Brothers In Arms

Intéressant. CCR, c'est toujours une belle façon de finir un épisode. Mais les jolies musiques et les petits détails sont pas vraiment suffisants. C'est dur à suivre, parce qu'on a à la fois trop et pas assez d'éléments. La géographie n'est pas assez bien établie, et qu'est-ce que les aliens foutent au Brésil, enfin bref, c'est confus. Et d'un autre côté ça se laisse voir, si on laisse son cerveau au vestiaire. Mais bon, il faudrait du plus solide que ça.

20 mai 2013

Elementary - 1x17 - Possibility Two

C'est vraiment une très jolie série, j'avais oublié. Tout un tas de bizarreries, qui finissent par former une intrigue policière qui tient tout à fait la route. L'inverse des autres séries, en somme, où la logique cède la place au n'importe quoi la plupart du temps.
J'aime l'attention accordée au détail. Les références cachées, le fait qu'ils n'oublient pas l'origine du personnage, jamais. J'aime le petit jeu de manipulation entre Sherlock et Watson, et la facilité avec laquelle ils cèdent aux caprices l'un de l'autre. Parce que dans le fond, tout n'est que fascination, dans les deux sens. C'est ultra-classique, juste moins malsain que d'autres séries.

20 mai 2013

Chicago Fire - 1x23 - Let Her Go

C'était grandement perfectible, il y avait trop de personnages clichés d'un coup, apprendre que Voigt est undercover était un peu surprenant/téléphoné, en gros, ça sonnait pas du tout comme un épisode introducteur pour leur petit spin-off policier, mais c'était quand même un assez bon épisode.

19 mai 2013

Chicago Fire - 1x22 - Leaders Lead

Bouhouh. C'était bien la peine que j'arrive à me souvenir qui c'était, s'ils comptaient la tuer deux épisodes plus tard. Trop cruel, trop trop cruel :(

19 mai 2013

Chicago Fire - 1x21 - Retaliation Hit

La "morale" de l'histoire ? Les salauds gagnent à la fin, et les gentils n'ont que les yeux pour pleurer. C'était globalement du déjà vu, et c'est tout ce que j'aime pas dans ce genre de séries. C'est pour ça que j'avais arrêté Urgences, entre autres. Le sentiment qu'on ne peut rien faire, et que ceux qui mentent l'emporteront quoi qu'on fasse, ça me déprime.

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